Billetgratuit : la culture accessible

Théâtre Billetgratuit

Si vous aimez aller au théâtre, faire des visites insolites, assister à des concerts, prendre un cours de yoga, voir des expos…, je vous recommande de consulter le site billetgratuit.com qui fourmille d’idées pour sortir à moindre coût.

L’idée de créer ce site est partie du constat que, d’une part, beaucoup d’artistes et de productions n’avaient pas de gros budgets de communication et, d’autre part, qu’une grande partie de la population n’allait pas au théâtre par manque de connaissance du milieu et par manque de moyens.

Presque gratuit

Lorsque vous arrivez sur le site, vous êtes accueilli.e par une accroche racoleuse. « Une envie de sortie gratuite ? Différente ? Inédite ? Improvisée ? Billetgratuit.com vous en propose tout un choix et vous y invite gratuitement. »

C’est quelque peu trompeur car au final, il faut toujours s’acquitter de frais de réservation. Mais ces frais sont minimes. J’ai payé par exemple 2,50 euros pour la réservation de deux places de théâtre.

L’avantage, vous l’aurez compris, c’est que c’est très bon marché mais qu’en plus, cela peut vous faire découvrir des spectacles, des expos… auxquels vous n’auriez peut-être pas pensé.

Jusqu’à deux billets par semaine

Ultra simple, ce site vous permet de réserver jusqu’à deux billets par semaine en fonction des places disponibles. Si un spectacle vous intéresse, ne tardez pas pour passer commande car la règle « premiers arrivés, premiers servis » s’applique.

Pour le moment, les spectacles, les sorties… proposés se passent à Paris mais il est question de développer prochainement le concept dans toutes les régions de France.

Alors, à vos clics…

https://www.billetgratuit.com/

 

Une semaine à Rhodes

Remparts citadelle Rhodes

L’île de Rhodes ne faisait pas partie de mes destinations de prédilection, je la jugeais a priori trop touristique. Mais les tarifs attractifs, le climat et le charme de la Grèce ont eu raison de mes réticences. Et ce fut une belle surprise !

Un peu de géographie pour commencer : située à 17 km des côtes turques, Rhodes est la plus grande île du Dodécanèse et couvre une superficie de 1 400 km². Le climat y est doux (les températures oscillent entre 25 et 30 °C) et l’ensoleillement frôle les 365 jours par an.

Plage Rhodes

Me voici donc partie pour une semaine de vacances fin mai-début juin dans cette île qui ne manque pas d’attraits. J’ai réservé mon séjour sur le site voyageprive.com qui proposait une formule tout compris à 560 euros par personne (vols charters, hôtel 5 étoiles situé à 7 km de la ville de Rhodes, transferts aéroport, repas…). C’est un tarif hors saison et mieux vaut éviter, quand on le peut, la période du 15 juin au 15 septembre. Car les prix flambent, la température y est élevée et l’île est très (trop) fréquentée.

La citadelle médiévale

Citadelle Rhodes

La ville de Rhodes (Rodos en grec) renferme un trésor architectural érigé par les Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem entre 1309 et 1522. Classée au patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 1988, la citadelle médiévale est une pure merveille. Le Palais des Grands Maîtres, datant du XIVe siècle, m’a impressionnée par ses dimensions, son escalier monumental en marbre, sa cour intérieure… La visite (6 euros l’entrée) vaut le détour ! Les remparts, la rue des Chevaliers bordée de constructions gothiques, l’Auberge de France, les mosquées, le quartier juif et le quartier turc, la synagogue, les églises, les petites places… sont autant de lieux magnifiques que j’ai découverts au fil de mes promenades.

Et je me suis perdue volontairement dans les ruelles de la citadelle pour échapper au flot de touristes et aux trop nombreuses boutiques de souvenirs.

Pour me restaurer, j’ai fui les enseignes clinquantes, affichant des menus tout sauf typiques, en différentes langues.

Voici une bonne adresse pour dîner : Le Café Auvergne.

Café d'Auvergne

Situé au cœur de la vieille ville, ce restaurant bénéficie d’un cadre superbe (paisible terrasse entourée d’édifices médiévaux). Le service y est impeccable, les plats sont savoureux et la carte propose de bons vins locaux.

https://www.auvergnecafe.gr/

Lindos et son acropole

Acropole Lindos

Pour découvrir la côte est de l’île, j’ai loué une voiture pour me permettre de m’arrêter où bon me semblait. Les routes sont sûres  (malgré la conduite effrénée de certains habitants de l’île !) et bien entretenues. Tout est bien indiqué et les distances sont assez courtes. Les tarifs de location sont raisonnables (35 euros la journée).

Arrivée à Lindos, j’ai gravi de bon matin les nombreuses marches qui permettent d’accéder à l’acropole, remontant à 1100 avant J.-C et dédié au culte d’Athéna. Le ticket d’entrée est quelque peu excessif (12,50 euros), mais le panorama (la citadelle domine le village du haut d’un piton rocheux tombant dans la mer Egée) et le site en lui-même, avec ses temples assez bien conservés, sont superbes.

Ville de Lindos

En redescendant dans le village tout blanc, aux ruelles étroites et ombragées, il ne faut pas hésiter, comme à Rhodes, à quitter les artères principales et à s’accorder une petite pause rafraîchissante sur l’une des terrasses qui les surplombent.

Des criques à couper le souffle

Village d'Archangelos

En poussant plus au sud, j’ai fait une petite halte sur la plage de Lardos Bay, assez confidentielle, avec une eau cristalline et turquoise. Baignade obligatoire ! En remontant la route vers le nord, je me suis arrêtée dans le petit village typique d’Archangelos et me suis perdue dans ses ruelles étroites et désertes, jalonnées de maisons aux murs peints. Puis, j’ai découvert la plage de Tsampika, située dans une jolie crique. Mais en partie privée (nombreux transats payants), elle est moins agréable que celle de Lardos Bay et plus fréquentée.

Anthony's Quinn Bay

Pour clore cette journée découverte, je me suis rendue dans la crique cachée d’Anthony Quinn’s Bay. Pour la petite histoire, devenue célèbre grâce au film « Les Canons de Navarone », cette crique a suscité un véritable coup de foudre de la part de l’acteur Anthony Quinn, qui y a acheté une villa.

Et je le comprends car c’est tout simplement magnifique.

L’île de Symi : un véritable bijou

Direction Symi pour une excursion d’une journée.

Port de Symi

Après 50 mn de traversée en bateau rapide du port de Rhodes, je suis arrivée à Gialos, ancien port de commerce, réputé notamment pour ses éponges naturelles. Sur le quai resplendissent les maisons de maîtres aux façades de couleurs pastels, frappées d’un œil de bœuf pour écarter le mauvais œil. Un vrai coup de cœur !

Village de Symi

La ville haute, Chorio, à laquelle on accède par des escaliers assez raides (plus de 500 marches tout de même !), incarne tout le charme authentique des îles grecques : maisons colorées, terrasses avec vue sur la mer, église blanche et bleue…

Après cette ascension, de retour au port, j’ai déjeuné dans un restaurant idéalement situé au bord de l’eau, à la pointe ouest.

Poulpe grillé

Le Tholos jouit d’une belle terrasse et offre une vue panoramique sur l’amphithéâtre de la ville et la baie de Symi. J’y ai dégusté des poulpes grillés, des crevettes de Symi (la spécialité locale !) et du riz parfumé à se damner.

Alors oui, pour toutes ces raisons, Rhodes fut une belle surprise !

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Comment (bien) vendre ses vêtements sur Internet ?

Vêtements à vendre

Qui n’a pas dans ses placards ou dans ses tiroirs, des vêtements, des chaussures, des accessoires qu’il ne met plus ou dont il ne se sert plus ? Un bon moyen de s’en débarrasser et de leur donner une seconde vie, tout en gagnant un peu d’argent, est de les vendre sur des sites spécialisés.

C’est décidé, vous allez vous lancer et vous inscrire sur un site pour vendre tout ce dont vous ne vous servez plus. Voici les étapes incontournables.

Faire un grand tri

La première étape consiste à faire un grand tri dans vos affaires. Préparez une pile, après avoir vérifié que chaque article est en parfait état (pas de tâche, pas de trous…).

Ne soyez pas être trop sélectif(ve). On pense souvent à tort que tel ou tel article ne se vendra pas. Or, j’ai eu quelquefois de bonnes surprises ! Je ne vous cache pas que les vêtements de grande marque se vendent très bien et souvent rapidement, mais ce ne sont pas les seuls.

Si vous avez un peu de temps, feuilletez des magazines, consultez des sites de mode, de bloggeuses pour connaître les tendances. En ce moment par exemple, tout ce qui est « vintage » part comme des petits pains.

Prendre de bonnes photos

Une fois le tri opéré, prenez vos articles en photo. Pas besoin d’être un photographe professionnel pour réaliser de bons clichés. Sachez tout de même que c’est ce qui sera vu en premier et ce qui pourra déclencher l’achat. Il faut donc soigner a minima vos photos. Voici quelques conseils :

  • Veillez à ce que vos vêtements soient lavés et repassés,

  • Photographiez de préférence votre article à la lumière naturelle, sans flash ou contre-jour pour éviter de dénaturer les couleurs,

  • Prenez votre article à plat ou sur un cintre,

  • Faîtes votre photo sur un fond clair et neutre,

  • Prenez des photos nettes, sans aucun flou,

  • Proposez plusieurs photos de votre article, a minima de face et de dos, porté si possible,

  • Prenez aussi des détails s’ils sont importants (une broderie par exemple, un logo…),

  • Prouvez l’authenticité de vos produits de luxe et haut de gamme avec des photos de vos certificats et preuves d’achat.

Soigner le descriptif

Ne négligez aucun détail. Outre la taille, la couleur, la marque…, précisez la longueur d’un vêtement, s’il taille grand ou petit, si vous l’avez peu porté…

Mettez-vous à la place d’un acheteur et donnez tous les arguments qui lui feront penser que votre article est une affaire !

Fixer les prix

Pour commencer, regardez sur différents sites à combien est proposé un article similaire au vôtre. Cela vous donnera une idée du prix auquel vous pourrez le vendre. Vous ne devez pas être plus cher (ou alors très peu), sans brader pour autant.

Si vous n’avez pas trouvé de produits comparables, la règle d’or si l’on veut bien vendre est de proposer un prix à moins de 50 % de la valeur à neuf.

Faire vivre sa boutique virtuelle

Je vous conseille vivement de vous rendre régulièrement sur votre boutique virtuelle et de répondre rapidement aux commentaires qui vous sont envoyés par des acheteurs potentiels.

Et si vous avez quelques touches sur un article, n’hésitez pas à baisser son prix de quelques euros. Cela peut faire la différence.

Être actif(ve) paie toujours !

Deux sites que je vous recommande :

https://www.videdressing.com/

https://www.vinted.fr/

L’éco-jardinage en pratique

Jardinage écolo

Pour faire de l’éco-jardinage, il suffit de le vouloir ! Voici quelques conseils simples à mettre en œuvre pour obtenir un beau jardin, sans faire usage de produits chimiques, et récolter des fruits, des légumes, des fleurs en pleine santé.

Récupérer l’eau de pluie

Arrosoir

C’est facile à mettre en œuvre et vous ferez des économies substantielles d’eau. Encore faut-il prévoir les récupérateurs d’eau et les positionner au bon endroit, au bas des gouttières. Il suffit d’installer une dérivation de la gouttière et de choisir le contenant de son choix pour accueillir l’eau. Bassine, vieille baignoire… peuvent faire l’affaire.

Réaliser son propre compost

Pour faire soi-même du compost, équipez-vous d’un composteur. Renseignez-vous auprès de votre mairie qui peut vous en proposer souvent à moindre coût si vous habitez à la campagne (j’en ai obtenu un en bois par ce biais pour la modique somme de 5 euros), achetez-en un dans une jardinerie ou fabriquez-le avec des palettes de bois que vous aurez récupérées.

Composteur en bois

Remplissez votre composteur avec des épluchures de légumes, de fruits (en évitant les agrumes qui ont du mal à se décomposer), des restes de repas, du marc de café, du thé, des feuilles, la tonte de la pelouse…. Lorsque le compost est prêt (environ 6 mois après l’avoir commencé), répandez-le en surface des plantes. Vous serez étonné.e du résultat obtenu en peu de temps ! Voici un moyen efficace et à moindre frais d’avoir à portée de main un engrais 100 % naturel. De plus, vous contribuerez ainsi à la réduction de vos déchets.

Désherber de façon naturelle

Pour obtenir un excellent désherhant 100 % naturel, il suffit de mélanger de l’eau, du gros sel et du vinaigre blanc. Je l’ai testé et c’est très efficace ! Le dosage idéal est le suivant :

  • cinq litres d’eau,

  • un kilo de sel iodé,

  • 200 ml de vinaigre blanc.

Veillez juste à ce qu’il ne pleuve pas les deux jours qui suivent votre traitement.

L’eau de cuisson des pommes de terre bouillante constitue également un très bon désherbant naturel. Attention cependant à ne pas arroser les fleurs et les légumes du jardin.

Autre solution pour se débarrasser des mauvaises herbes : ajoutez, au pied de chaque plante, un bon paillage. Il doit être épais et lourd.

Il faut savoir également que plus on plante « serré », moins on laisse de place aux mauvaises herbes.

Éviter les maladies

Le recours à ce qu’on appelle les « plantes amies » est un moyen efficace de lutter contre certaines maladies. Le principe : chaque plante amie apporte quelque chose à l’autre. Par exemple, en installant des capucines au pied des rosiers, on pousse les pucerons à migrer du rosier aux capucines. Les carottes et les poireaux font aussi bon ménage. La carotte éloigne la teigne du poireau et l’odeur du poireau incommode la mouche de la carotte.

Choisir des plantes en accord avec son environnement

Fraises en pleine santé

Pour jardiner de façon écologique, respectez le rythme et les besoins de chaque plante, en fonction des saisons. Plantez à l’ombre celles qui en ont besoin, au soleil celles qui ne peuvent s’en passer (les rosiers par exemple). Enfin, certaines plantes ne sont pas faites pour cohabiter, comme par exemple les plantes invasives (la menthe ou le bambou). Il est donc essentiel de choisir avec soin leur emplacement.

Les bienfaits de la sieste

Les bienfaits de la sieste

La tendance est à la sieste. Décompresser, recharger les batteries, diminuer les risques de certaines maladies… tels sont les principaux bienfaits de la sieste.

La sieste, qui vient du latin sexta signifiant la sixième (heure du jour), a fait l’objet de nombreux écrits dont le plus connu est l’ouvrage de Bruno Comby, « L’éloge de la sieste », préfacé par Jacques Chirac.
Sa pratique diffère selon les cultures, le climat et les individus. Nul n’ignore que les habitants des pays chauds, en particulier ceux du Bassin méditerranéen (Espagne notamment), sont des adeptes convaincus depuis longtemps.

Sieste éclair ou sieste profonde

En Occident, la sieste est souvent perçue comme un temps volé au temps de travail ou à d’autres activités, et réservée aux enfants ou aux personnes âgées. Or, il est prouvé qu’une sieste de 5 minutes par jour augmente les performances physiques et psychiques de tout individu, quel que soit son âge.
La sieste éclair, entre 10 et 30 minutes, permet de regagner en concentration, en énergie et garantit un réveil rapide, facile qui ne perturbe pas le rythme général du sommeil. Elle est même recommandée dans le traitement curatif ou préventif de la somnolence diurne.
La sieste plus longue peut s’étendre sur une ou deux heures. Mais attention : des études ont montré qu’au-delà de 45 minutes, les bienfaits s’atténuaient et qu’une sieste prolongée risquait d’entraîner une détérioration du sommeil la ou les nuits suivantes.

Effets bénéfiques reconnus

 

Les bienfaits de la sieste

D’autres effets bénéfiques sur la santé sont reconnus : ce repos diminue de façon significative les risques de mortalité due aux maladies cardio-vasculaires et le stress, il favorise la récupération musculaire en stimulant la concentration, la mémorisation et la créativité, et améliore la qualité globale du sommeil.
Certaines entreprises ont compris son intérêt en termes de productivité et n’hésitent plus à l’intégrer dans leur management. Le phénomène reste encore marginal en France. Mais au Japon, précurseur dans ce domaine, des sociétés vont même jusqu’à imposer la sieste à leurs salariés, dans des espaces dédiés.

Alors sieste ou pas sieste ?

Une petite sieste vaut mieux qu’un grand coup de barre… pour l’efficacité et le bien-être de tous. Alors, accordons-nous ce temps de récupération, sans culpabiliser.

 

 

 

L’assurance chômage après 50 ans

Mesures chômage des plus de 50 ans

Depuis le 1er novembre 2017, les règles de l’indemnisation du chômage ont changé. Les « jeunes » seniors sans emploi sont désormais indemnisés moins longtemps.

La durée maximale d’indemnisation des nouveaux chômeurs âgés de 50 à 55 ans était auparavant de trois ans, sans distinction.

Ce qui a changé

Dorénavant, les nouveaux chômeurs âgés de 50 à 52 ans (au dernier jour de leur contrat de travail) n’auront droit qu’à deux ans d’indemnités maximum.

Ceux qui perdront leur emploi entre 53 et 54 ans seront couverts pendant 30 mois. Toutefois, s’ils suivent une formation, ils pourront voir leur durée d’indemnisation allongée de six mois supplémentaires. Pour bénéficier de cet allongement, ils doivent avoir travaillé plus de 2 ans et demi au cours de la période de 3 ans précédant leur dernière fin de contrat de travail.

Maintien de 3 ans d’indemnisation pour les plus de 55 ans

Les plus de 55 ans gardent un droit d’indemnisation de trois ans.

Ces nouvelles règles s’appliquent à partir du 1er novembre 2017, pour une période de trois ans (soit jusqu’au 30 octobre 2020).

Pour l’heure, le gouvernement planche sur une (grande) réforme de l’assurance chômage qui devrait voir le jour en 2019. Touchera-t-elle les salariés de plus de 50 ans ayant perdu leur emploi ? Bien malin serait celui qui pourrait le dire maintenant. Je vous tiens au courant…

 

Reconversion : tout pour la musique !

Alberto dans sa boutique Spirits

Après 35 ans passés dans une ONG, Alberto s’est lancé en 2015 dans la vente de vinyles. Pari risqué mais pari réussi qui lui a permis de concilier sa passion pour la musique et une nouvelle activité professionnelle épanouissante. Retour sur un parcours sans fausses notes !

Né en 1959 de parents italiens, Alberto a travaillé pendant 35 ans dans les bureaux parisiens de l’ONG ACLI, fondée en 1946 pour venir en aide aux émigrés italiens s’installant en France.

Entré comme archiviste, il a gravi tous les échelons pour devenir responsable de la structure française. Puis, les subventions versées par la Communauté européenne se sont faites plus rares, jusqu’à disparaître, et l’ONG a dû se séparer d’une grande partie de ses salariés. Alberto a quitté la structure en 2015 et a décidé de se consacrer à sa passion, la musique, en devenant disquaire.

Collectionneur dans l’âme

 

Boutique Spirits

Collectionneur depuis l’âge de 15 ans, Alberto possède une quantité impressionnante de disques vinyles qu’il vend dans un premier temps sur Internet. Puis il ouvre un magasin baptisé Spirits, à La Ferté Alais (Essonne).

Véritable mine d’or pour les passionnés, Spirits propose un choix pointu de vinyles, des pièces d’origine ou des rééditions, mais aussi quelques CD, des DVD, des livres et de la Hifi vintage. Au tout début, on y trouvait principalement des classiques du blues. Puis, au fur et à mesure de ses découvertes, Alberto a exploré le funk, la soul, la musique africaine… « J’écoute beaucoup et je prends ce qui m’intéresse », précise-t-il.

Une clientèle fidèle et passionnée

Spirits à La Ferté Alais

Comment vend-il ? Essentiellement grâce à un important réseau de connaisseurs, de passionnés de musique. Une clientèle fidèle qui lui fait confiance.

Alberto fait partie d’une plateforme dédiée aux disquaires (tous les indépendants y sont affiliés). Et le bouche à oreille fonctionne à plein tube ! Peu importe la situation géographique du magasin.

Il participe également à des salons spécialisés, tient un stand au Plan, haut-lieu musical situé à Ris-Orangis (Essonne)…

« On n’est plus dans la brocante ! », s’exclame-t-il.

Une nouvelle qualité de vie

« J’ai gagné en qualité de vie. Le stress est parti. J’ai davantage de contacts humains. Et ma vision des choses, ma philosophie de la vie ont changé. Je me situe moins dans une société de consommation qui pousse à toujours vouloir posséder plus. Aujourd’hui, je gagne moins mais je fais ce qui me plaît », constate Alberto.

Impliqué dans la vie locale

Outre son activité de disquaire, Alberto est très impliqué dans la vie locale. Il gère avec un ami une association (Génération Cham’) qui organise plusieurs fois par an des concerts, dont le grand rendez-vous de la Nuit du Blues où il fait découvrir à un public averti des groupes musicaux pointus. Il est aussi conseiller municipal dans sa petite commune (Chamarande).

Un bel exemple de reconversion réussie !

Spirits

9 rue Augustin Bellard – 91590 La Ferté Alais
09 66 84 27 34

https://www.facebook.com/spiritslfa