Confinement oblige, des millions de personnes vont devoir travailler de chez eux dans les semaines à venir. Afin de vivre au mieux cette période particulière et de télétravailler efficacement, voici quelques conseils à appliquer dès que possible.
Mettez
votre réveil
Pour
bien télétravailler, il est nécessaire de s’imposer un rythme calqué sur celui
du boulot. Régler son réveil pour se lever à heure fixe est un bon moyen pour
se préparer à une journée de travail.
Habillez-vous
Travailler en pyjama n’est pas motivant. Forcez-vous à vous habiller comme si vous alliez à l’extérieur. Prenez soin de vous et conservez vos gestes du quotidien. On se sent tout de suite mieux !
Définissez votre espace de travail
Travailler chez soi n’est pas facile quand on n’en a pas l’habitude, et ce d’autant plus si l’on s’installe dans un lieu qui n’est pas prévu pour cela. Evitez le lit ou le canapé. Privilégiez un bureau ou une table, dans un endroit suffisamment éclairé et au calme. Idéalement, si vous avez la possibilité de consacrer une pièce à votre activité professionnelle, arrangez-la pour vous y sentir bien. Un peu de déco sympa, des plantes… et le tour est joué !
Faites
des pauses
Pour mieux télétravailler, organisez-vous un planning et une to-do list. Définissez un temps précis pour chaque chose que vous avez à faire et faites des pauses de 10 minutes toutes les 2 heures.
Ne
vous laissez pas distraire
Eloignez-vous des réseaux sociaux, éteignez la télévision et passez votre téléphone en mode silencieux pour éviter d’être dérangé(e). Si vous attendez des coups de fil importants, pensez à prévenir votre entourage que vous n’êtes pas en vacances !
Ne
mangez pas devant l’ordinateur
Vous pouvez bien évidemment grignoter (quoique…), mais le petit-déjeuner et le déjeuner sont sacrés et doivent être pris ailleurs que devant votre ordinateur. Prévoyez une heure de pause déjeuner, comme vous le feriez normalement au travail.
Séparez
votre vie privée de votre vie professionnelle
C’est
la règle d’or la plus difficile à suivre. Celle-ci est d’autant plus dure à
respecter si vous avez des enfants ou des petits enfants à garder. Combinez
votre temps de travail à leur sieste, vous serez plus tranquille. Alternez le
temps de garde avec votre partenaire. S’il travaille le matin, vous travaillez
l’après-midi. Si vous le pouvez, télétravaillez dans une autre pièce que la
leur et n’hésitez pas à porter des bouchons d’oreilles.
Faites
des visioconférences
En période de télétravail, vous serez peut-être amené(e) à participer à des conf-call. Pensez à être présentable et évitez les photos trop personnelles en arrière-plan. Préférez les fonds unis ou une fenêtre.
Pour ne pas ressentir l’éloignement et ne pas perdre le rythme, gardez au maximum le contact avec vos collègues, que ce soit par le biais d’e-mails réguliers ou d’appels.
Enfin, ne culpabilisez pas si vous ne pouvez pas tout faire de chez vous. Personne ne vous en voudra.
Juliette apprécie les forêts et les parcs où elle peut sentir la présence réconfortante des arbres. Aujourd’hui, elle nous propose une visite du jardin Albert Khan qui a réouvert ses portes au public en septembre 2019.
Niché au coeur de Boulogne Billancourt, le jardin Albert Kahn est un havre de paix, une
respiration végétale et arborée. Même par un dimanche pluvieux et froid, la
promenade est agréable et paisible.
Les arbres nous offrent leur force et leur énergie. Le jardin japonais inspire les plus énervés par la zénitude qu’il dégage. On respire, on souffle, on recharge nos poumons dans ce carré d’oxygène à portée de métro.
En toute saison
Epicéas, cèdres, érables, bouleaux, hêtres, chênes,… sont tous au rendez-vous avec leur feuillage doré en automne. Des couleurs chatoyantes et réchauffantes… Au printemps, on peut y admirer les jeunes pousses et les premières fleurs odorantes !
Des visites à thèmes
Le jardin propose des visites sensorielles, « dans la peau d’un invité » d’Albert Kahn, des visites botaniques ou des visites poético-décalées. Une belle idée de sortie dominicale !
Informations pratiques :
Le jardin à scènes, conçu entre 1895 et 1920 par Albert Khan et son chef jardinier Louis Picart, a réouvert ses portes au public en septembre 2019. Le musée quant à lui est en rénovation jusqu’en 2021.
1 rue des Abondances 92100 Boulogne-Billancourt
Ouvert du mardi au dimanche, fermé le lundi – De 11h à 18h d’octobre à avril – De 11h à 19h de mai à septembre
Fermeture annuelle du 24 décembre au 1er janvier inclus
Tarifs : 4 € plein tarif, 3 € tarif réduit, gratuit pour les moins de 18 ans
Pour les amoureux de nature et d’arbres, Juliette a créé un blog que je vous invite à découvrir :
Vous préparez vos prochaines vacances et envisagez de partir en Europe ou plus loin ? Fifty Community a mené l’enquête pour connaître les meilleurs moments pour réserver un vol. Vous pourrez ainsi réaliser de substantielles économies sur de nombreuses destinations.
Réserver au bon moment peut vous permettre d’économiser jusqu’à 50 % sur le prix des vols ! Voici quelques astuces.
S’y prendre à l’avance
Pour les voyages européens, acheter ses billets d’avion
environ trois mois à l’avance est suffisant. En ce qui concerne les voyages
internationaux, le meilleur moment se situe en moyenne à 60 jours du départ.
Réserver plutôt le jeudi matin
L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ! L’idéal pour réserver un vol au prix le plus bas est statistiquement le jeudi matin, entre 6h30 et 8h. Il faut savoir que les prix augmentent progressivement du vendredi jusqu’au mardi et commencent à baisser le mercredi. Donc, pour faire de bonnes affaires, évitez d’acheter vos billets d’avion le week-end. C’est en effet la période durant laquelle les sites des transporteurs et comparateurs de prix sont les plus consultés et font exploser les tarifs.
Partir un mardi
Le jour de la semaine où vous déciderez de vous envoler est également très important : le mardi est le meilleur jour pour partir en vacances. En revanche, évitez de partir le dimanche, jour de départ le plus cher.
Changer d’ordinateur pour passer commande
Dernière astuce : avant de finaliser votre commande, effectuez vos recherches depuis un ordinateur différent. Votre adresse IP étant reconnue, les prix peuvent augmenter si vous consultez régulièrement les mêmes offres.
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Tout le monde a entendu parler de Guédelon. Mais combien d’entre vous sont allés découvrir ce lieu emblématique et ses multiples secrets plus écologiques les uns que les autres ? Direction l’Yonne en compagnie de Susanne.
Comment passer des murs à la chaux ? Décorer ces mêmes murs sans pots de peinture mais avec des pigments naturels ? Avec quelle farine fabriquer son pain soi-même ? L’aventure du château de Guédelon, lancée en 1977 par des passionnés d’histoire et d’archéologie, s’est révélée une source précieuse pour documenter des techniques de construction plus écologiques.
« Ils bâtissent un château-fort »
Au milieu de la Puisaye, dans l’Yonne, sur une ligne qui irait d’Orléans à Auxerre, le propriétaire du proche château de Saint-Fargeau a eu l’idée de construire un château fortifié à l’image de ceux qui ont pu être édifiés à la fin du 13e siècle, au temps du roi Philippe-Auguste.
C’est au milieu d’une forêt dense, loin de toute ville, que le projet prend forme. Petit à petit, les niveaux montent, les tours s’arrondissent, le logis seigneurial est mis hors d’eau et hors d’air. Les équipes se professionnalisent – 150 CDI annualisés y exercent de nombreux métiers, dans une région sinistrée. Des tailleurs de pierre aux charretières en passant par les professionnels de l’accueil touristique ou de la restauration, tous s’affairent tous les ans à la belle saison, sept jours sur sept, et doivent maîtriser leur métier aussi bien que leur patience avec un public nombreux et curieux.
L’archéologie expérimentale / reconstructrice en pleine action
Au début, les équipes sont friandes des conseils des historiens et des archéologues pour reproduire les techniques et les formes représentées dans les archives. Puis, petit à petit, le mouvement s’inverse. De plus en plus de chercheurs viennent à Guédelon pour comprendre, démonstration à l’appui, comment passer de l’idée à la réalité. La fenêtre du logis seigneurial est un bon exemple de cette collaboration. Au Moyen-âge, pas de vitraux, même pour le seigneur, car cette technique coûteuse est réservée au religieux. Pas de verre plat non plus à cette époque. En revanche, des peaux de bêtes grattées et décorées, ce qui est déjà un luxe. Et des fenêtres subdivisées pour permettre leur ouverture facile.
Des techniques anciennes pleines d’avenir
Si tout le monde écoute avec fascination les carriers et les
tailleurs de pierre, l’un des ateliers les plus visités est celui du boulanger.
Il poursuit, année après année, des expérimentations pour retrouver les
céréales utilisées à l’époque et a accumulé un immense savoir sur la
panification d’avant l’industrialisation. De nombreux passionnés, qui cuisent
leur pain en famille, viennent ici chercher des conseils.
Il en va de même pour le potager. Il permet d’expérimenter les techniques de permaculture, c’est-à-dire sans engrais chimiques ni arrosage. A le voir, cela fonctionne ! Certes, il est trop petit pour nourrir les milliers de visiteurs au restaurant. Mais ce point restaurant, excellent au passage, ne sert que des produits biologiques et locaux – en Puisaye, c’est possible.
Une vie sans portable
Quand vous approchez de Guédelon, vous plongez directement
dans un autre siècle, car tout à coup, plus aucun signal ! Il faut donc
vivre à l’ancienne, sans portable, et se donner rendez-vous à un endroit et une
heure donnée si l’on se sépare.
Et bien sûr, Guédelon est l’endroit idéal pour se familiariser avec l’usage des toilettes sèches, et cela, dès l’arrivée au parking.
Ouvert d’avril à fin octobre, avec des jours d’ouverture variables en fonction de la belle saison. Il faut prévoir de bonnes chaussures, des pullovers, des imperméables et de quoi résister au soleil.
Accès : attention, il faut compter au moins trois heures en voiture à partir de la région parisienne, et la voiture est de fait indispensable. Il vaut donc mieux prévoir un voyage sur deux jours si on n’est ni Orléanais ni Bourguignon. Il y a peu de gîtes dans la région, et ils sont vite réservés à la belle saison, surtout les week-ends.
Toutes les photos sont de Susanne, à l’exception de celle de la « naissance » de Guédelon.
La récente campagne de mobilisation de l’ADEME pour l’allongement de la durée de vie des objets, intitulée « Nos objets ont plein d’avenirs », est l’occasion de rappeler les différents choix qui s’offrent à nous pour consommer autrement.
Pourquoi les objets devraient-ils forcément être achetés neufs alors qu’ils peuvent être empruntés, loués ou achetés d’occasion ? Pourquoi faudrait-il les jeter alors qu’on pourrait les réparer, les donner, les revendre ou les échanger ?
Vendre
Le marché de l’occasion est depuis quelques années en plein
essor. Il devrait peser 50 milliards d’euros d’ici 2022 au niveau mondial !
En témoigne la croissance considérable enregistrée par des
sites tels que Le bon coin, e-Bay…
Selon une étude du Crédoc, 48 % des Français ont acheté
des biens d’occasion sur Internet en 2017, contre 27 % en 2007.
Alors n’hésitez pas à vendre vos objets, quels qu’ils soient (téléphone, ordinateur, jouet, meuble, vêtement, lave-linge…), pour leur donner une seconde vie. Vous gagnerez un peu d’argent et vous participerez à la réduction des déchets.
Pour mettre toutes les chances de votre côté si vous voulez vider vos placards de robes, pantalons, chemises, sacs…, je vous invite à lire (ou à relire) mon article « Comment bien vendre ses vêtements sur Internet ? ».
Réparer plutôt que racheter
Bon nombre d’objets peuvent faire l’objet
d’une réparation. Avant de vous précipiter sur les promos en ligne pour
remplacer votre lave-linge qui n’essore plus tout à fait comme avant,
renseignez-vous pour savoir s’il ne suffit pas d’une petite intervention d’un
spécialiste de l’électroménager pour qu’il reparte de plus belle et dure encore
quelques années.
Des sites tels que Murfy offrent la possibilité d’avoir un diagnostic sûr et de faire réparer votre appareil à votre domicile et à moindre coût. Si d’aventure il n’était pas réparable, Murfy propose à la vente des appareils recyclés.
Pour vous aider et vous accompagner dans le passage à l’action, le site longuevieauxobjets.gouv.fr propose des tutoriels, des outils et des solutions pour diagnostiquer les pannes de nombreux appareils. Il fournit également un annuaire très complet donnant accès aux coordonnées d’un grand nombre de professionnels dont l’activité permet d’allonger la durée de vie de vos objets.
Plutôt que d’acheter, pourquoi ne pas louer
un objet si vous savez pertinemment que vous ne vous en servirez
qu’occasionnellement ?
La location revient dans ce cas moins cher et elle aide à réduire l’empreinte environnementale. A l’heure actuelle, on peut louer à peu près tout ce que l’on veut. Dans les domaines du bricolage, du jardinage, des loisirs… Quelques exemples : un nettoyeur haute pression, une ponceuse, un taille-haie ou une tronçonneuse, une scie sauteuse, un échaffaudage, un pistolet à peinture, une shampoineuse pour les sols, du matériel de ski, un coffre pour toit de voiture pour partir en vacances…
Là encore, il existe pléthore de sites ou de magasins pour trouver ce dont vous avez besoin ponctuellement. En voici quelques-uns :
Autre solution : échanger entre
particuliers. Le troc a le vent en poupe et l’idée a fait déjà ses preuves. Nombre
de personnes ont trouvé leur bonheur à deux pas de chez eux.
Souvent citée comme l’une des places touristiques majeures d’Europe occidentale, Madrid, ville d’art et d’histoire, regorge de trésors culturels et architecturaux. Escale en compagnie de Barbara.
Les traces du passé structurent l’urbanisme de cette capitale aux multiples
influences : les Empires Maures, les premiers occupants au VIIIe siècle,
et Habsbourgeois aux XVIe et XVIIe, puis la puissante dynastie des Bourbons
(XVIIIe) jusqu’à l’époque moderne débutant au XIXe… Madrid constitue
aujourd’hui un véritable livre ouvert sur l’Histoire européenne.
Des musées et des monuments remarquables
Parmi les incontournables centres d’intérêts, citons en premier lieu les trois musées les plus réputés : le Prado, pour sa plus grande collection d’art espagnol au monde ; la Reina Sofia, rassemblant une très riche collection d’art moderne et contemporain, dont le magnifique Guernica de Pablo Picasso résumant à lui seul tout le tragique de la guerre civile espagnole (1936-1939) ; et la Fondation Thyssen-Bornesmisza retraçant l’évolution de l’art occidental depuis le XIVe.
Dans ces musées, les œuvres sont si remarquables et variées qu’elles
intéressent tous les publics : les teintes en clair-obscur du Greco se
passent de légende ; l’impressionnant Christ en Croix de Vélasquez
immobilise nos sens de réalisme et d’humanité…
En ce qui concerne les sites et monuments, retenons le majestueux Palacio
Real, la splendide Plaza Mayor, l’impressionnante Plaza de Toros de Las ventas,
ou le bucolique Parque del Retiro.
Une ambiance toute particulière
Mais Madrid ne se définit pas seulement par ses musées et ses monuments,
fussent-ils exceptionnels, car, à l’image du pays qu’elle représente, Madrid
est une ville véritablement vivante, et l’ambiance qui y règne contribue tout
autant à son identité que les œuvres qu’elle abrite.
En effet, dès la descente de l’avion, sur les pistes de l’aéroport
Madrid-Bajaras, on sent l’air doux du Sud méditerranéen, le vent du désert, la
végétation de palmiers et la terre rouge du plateau central ibérique.
Dans les rues, les bars à tapas, relookés par une décoration contemporaine, présentent un mélange de spécialités traditionnelles (jamon serrano, queso manchego, tortilla, patatas bravas, pimientos marinados…) et de plats internationaux revisités (telle l’incontournable salade César proposée ici avec des langoustines !)
Dans les parcs, on croise autant de familles avec enfants, de joggeurs, de
bandes de jeunes ados que de touristes venus de tous les continents, et tout ce
monde se côtoie dans un multiculturalisme joyeux et bienveillant !
Un urbanisme exemplaire
Dans les nouveaux quartiers, les opérations d’urbanisme n’ont rien à envier à celles des autres capitales européennes : concertation publique, mixité sociale, contributions d’architectes internationaux, respect et protection de l’environnement, tous les critères d’exemplarité semblent remplis. A l’instar du projet pharaonique Madrid Rio, inauguré en 2011, présentant, sur un linéaire de plus de 8 km le long de la rivière Mazanares, un corridor paysager ponctué de 32 ponts et passerelles, 33 000 arbres et 460 000 arbustes, des jeux pour enfants, des terrains de sports, et même une plage !
Dans les théâtres et salles de spectacles, les comédies musicales ne
quittent jamais le haut de l’affiche, et des représentations originales sont
inaugurées chaque année : en 2019, Revolution on ice, un spectacle
dansé sur glace créé par le champion olympique Javier Fernandez offre au public
plus de deux heures de glisse féérique sur fond de musique live et de jeux de
lumières extraordinaires !
Enfin, côté shopping, impossible de ne pas trouver son bonheur, et pour
cela, l’incontournable Corte Inglès déployant sur plusieurs étages et en
plusieurs quartiers de la ville, abondance de produits locaux et de marques
internationales.
Mais Madrid ne serait pas telle qu’elle est sans ses habitants, si
représentatifs de l’art de vivre espagnol, habités par le sens de la fête et de
l’hospitalité, l’oubli volontaire de l’heure tardive et la primauté donnée aux
accolades et autres plaisirs partagés.
Madrid, une ville à découvrir – ou redécouvrir – sans modération.
Rio de Janeiro est une destination qui fascine… et qui fait peur. Au-delà des préjugés, j’ai voulu me forger ma propre opinion. En août dernier, j’ai arpenté en long, en large et en travers cette ville haute en couleurs. Et tout s’est bien passé ! Visite guidée.
Deuxième plus grande ville du Brésil après Sao Paulo, Rio de Janeiro est une métropole qui regorge de trésors et d’endroits insolites. Du Christ Rédempteur au fameux Pain de Sucre, en passant par ses plages mythiques, son célèbre Carnaval, Rio a toujours fait rêver ! A juste titre…
Le Corcovado
Dominant Rio, le Corcovado (le « bossu » en portugais) est un pic de 710 mètres de haut situé dans la forêt de Tijuca, sur lequel se dresse la statue du Christ Rédempteur. On doit sa construction à un sculpteur français, Paul Landowski, avec la participation d’un sculpteur roumain, Gheorghe Leonida, et de l’ingénieur Heitor da Silva. Le Christ Rédempteur est classé monument historique depuis 1973 et a été élu 7ème nouvelle merveille du monde.
Il attire plus de 750 000 visiteurs par an, ce qui en fait le site touristique le plus visité de Rio. Pour profiter pleinement du Corcovado, choisissez plutôt un temps clair et ensoleillé et partez de bon matin car il y a foule à partir de 10 h. Alors vous pourrez admirer dans les meilleures conditions la vue panoramique à couper le souffle sur l’océan, les plages de Copacabana et d’Ipanema, le Pain de Sucre, le lac Rodrigo de Freitas, l’immense baie de Guanabara, le jardin botanique et le stade de football Maracanã.
Pour se rendre au Corcovado, le plus simple et le plus agréable est d’emprunter le funiculaire depuis la station Cosme Velho. Les départs ont lieu toutes les demi-heures, de 8h à 19h. L’ascension dure environ vingt minutes pendant laquelle on traverse la jungle tropicale. Mieux vaut réserver sa place à l’avance sur Internet.
Le Pain de Sucre
Véritable symbole de Rio, le Pain de Sucre (« Pão de Açúcar » en portugais) culmine à 395 m de hauteur et est accessible par deux téléphériques, en passant par le Morro da Urca. Le trajet offre une incroyable vue panoramique sur les environs et, du sommet, on distingue les plages de Leme, Copacabana et Ipanema, ainsi que les quartiers de Botafogo et Flamengo. Comme le Pain de Sucre est un incontournable de Rio, il est également très fréquenté. L’idéal est d’arriver en milieu d’après-midi pour pouvoir y admirer ensuite le coucher de soleil.
Les plages mythiques de Copacabana et d’Ipanema
Comment parler de Rio sans évoquer ses célèbres plages ?Les plus connues, Copacabana et Ipanema, attiraient la jet set à partir des années 30, puis furent renommées auprès du grand public à partir des années 60.
Copacabanaest aujourd’hui l’une des plages les plus célèbres du monde. Longue de plus de 3 km, elle est gardée par deux forts historiques à ses extrémités, le Fort Copacabana construit en 1914 au sud et le Fort Duque de Caxias qui date de 1779, à la pointe nord. La promenade est le théâtre de nombreuses animations. Le jour où je m’y suis rendue se tenait une rencontre internationale de capoeira, cet art martial très impressionnant qui puise ses racines dans les techniques de combat des peuples africains du temps de l’esclavage au Brésil.
La plage d’Ipanema est le point de ralliement de la jeunesse aisée de Rio. C’est aussi le berceau de la bossa nova. Cette belle plage (je l’ai préférée à celle de Copacabana) est le terrain de jeu de nombreux Cariocas (les habitants de Rio) qui viennent y pratiquer football, volley, raquettes… Des vendeurs ambulants se frayent un chemin pour proposer bières fraîches, épis de maïs grillés, glace à l’Açaï, ce fruit d’Amazonie dont on vante les nombreuses propriétés. Des plagistes vous alpaguent pour vous louer un emplacement, des sièges, un parasol… Le dimanche, il y a foule, surtout si le soleil brille, et la promenade qui la longe devient piétonne. Lorsque l’on va se baigner, il est de coutume de demander à son voisin de plage de veiller sur ses affaires. Là encore, l’endroit est très vivant. Lors de mon passage se tenait une manifestation pacifique alertant sur les incendies en Amazonie et le sort réservé aux peuples en danger qui y habitent.
Le quartier de Santa Teresa
Santa Teresa est le quartier bohême de la ville, le « Montmartre » de Rio. Perché sur une colline, il offre une vue imprenable sur la baie de Rio. Il est particulièrement agréable de se promener dans ses petites rues pavées, d’admirer ses maisons cossues du 19e siècle, de découvrir ses petites boutiques, ses cafés et restaurants typiques, ses musées et ses ateliers d’artistes. Le tout dans une ambiance unique et décalée. Sur les murs, le street art est à l’honneur ! Un endroit très sympathique où vous pourrez aller à la rencontre des habitants du quartier qui se retrouvent presque chaque soir autour d’un verre de bière ou d’une caipirinha, dansant et chantant dans la rue au son de la musique brésilienne improvisée entre amis. Vous y serez toujours les bienvenus car les Cariocas sont très accueillants.
Si vous n’y séjournez pas, la meilleure façon d’y accéder est le tramway historique de Bondinho, qui commence à la station de métro Carioca et termine à Largo dos Guimarães. Ce tramway jaune est la réplique exacte de ceux de Lisbonne.
J’ai adoré ce quartier où se trouvait mon hôtel, le Mama Shelter. Tous les soirs, je dénichais une nouvelle adresse de restaurant et j’appréciais son ambiance si particulière. De plus, je m’y sentais en sécurité.
Le jardin botanique
Le jardin botanique de Rio est pour beaucoup l’un des plus beaux au monde. Il offre en effet un cadre magnifique. Ce véritable havre de paix de 140 hectares, situé en plein cœur de la ville et déclaré Réserve de la biosphère par l’Unesco, abrite quelque 40 000 plantes et arbres monumentaux de plus de 6 000 espèces différentes. Sans parler des milliers d’orchidées et de cactus à admirer sous des serres tropicales. Avec un peu de chance, vous y verrez également des singes et des oiseaux exotiques. Mais c’est surtout son allée centrale bordée de palmiers impériaux qui impressionne. L’endroit idéal pour fuir le bruit et la chaleur.
Le Parque Lage
Situé au pied duCorcovado, juste à côté de laforêt de Tijuca, le Parque Lage est un endroit reposant, avec des jardins luxuriants. Au cœur du parc, une magnifique maison qui appartenait à la famille Lage abrite aujourd’hui l’école des Beaux-Arts. Un joli café au bord d’un bassin vous accueillera agréablement. L’idéal pour faire une petite pause dans la journée.
Les escaliers Selarón
Difficile de manquer les fameux escaliers colorés conçus par l’artiste d’origine chilienne Jorge Selarón qui a passé 20 ans à les décorer en face de sa maison. Pour cela, il a utilisé des milliers de céramiques rapportées du monde entier. C’est un endroit emblématique, avec ses 215 marches aux tons jaune, bleu, rouge et vert, qui relie les quartiers de Gloria et Santa Teresa. Classé aux monuments historiques depuis 2005, il est très fréquenté par les touristes. Mieux vaut se lever tôt pour l’admirer et prendre quelques photos !
Real Gabinete Portugues da Leitura
Le Real Gabinete Portugues de Leitura est une magnifique bibliothèque créée en 1837. Ce superbe édifice, à l’intérieur tout en bois sculpté, est inspiré du monastère des Hiéronymites de Lisbonne. Il renferme une collection de plus de 350 000 livres, dont certains remontent au 16e siècle. On y trouve également quelques peintures, sculptures et monnaies anciennes. Même si la bibliothèque est relativement petite, sa visite vaut vraiment le détour.
Le marché hippie d’Ipanema
Tous les dimanches depuis 1968, se tient la Feira hippie de Ipanema, un grand marché avec plus de 700 kiosques qui proposent de l’artisanat (peinture, bijoux, vêtements, cuir…) et mais aussi de la cuisine locale. Même s’il est assez touristique, ce lieu très animé mérite de s’y attarder. J’y ai trouvé de nombreux souvenirs à prix intéressants (en marchandant bien entendu !). Et juste à côté, une grande boutique de tongs Havainas. On y trouve un choix incroyable de modèles, 2 à 3 fois moins chers qu’en France.
La Fabrica Bhering
Pour sortir des sentiers battus, la Fabrica Bhering est un lieu insolite à découvrir, qui plaira aux amateurs d’art. Cette ancienne fabrique de chocolat abandonnée a été reconvertie au début des années 2000 en espace accueillant des artistes brésiliens (peintres, photographes, designers, céramistes…). Des ateliers, des boutiques et des salles d’expo se succèdent sur plusieurs étages dans un dédalle d’escaliers, de coins et de recoins où l’on retrouve encore toute la structure de l’usine et même quelques vieilles machines. Une fois par mois, la Fabrica Bhering organise des festivités. Un véritable coup de cœur pour cet endroit décalé où l’on est accueilli à bras ouverts !
Le Musée de Demain
Inauguré le 17 décembre 2015, le Musée de Demain (Museu do Amanhã en portugais) est situé au bord de la baie de Guanabara, dans la zone portuaire de la ville. Le bâtiment surprenant et hypermoderne qui l’abrite a été conçu par l’architecte espagnol Santiago Calatrava Valls. Construit sur une jetée artificielle, il ressemble à un navire, à un vaisseau spatial ou encore à un gros insecte selon son imagination. Consacré à la création de l’Univers et à l’avenir de l’humanité, l’intérieur de ce musée hors du commun n’en est pas moins impressionnant. La planète et les dérèglements climatiques y sont à l’honneur. Les différentes salles offrent des activités pédagogiques, ludiques et interactives très intéressantes.
L’Institut Moreira Salles
Fondé en 1992, cet institut culturel assez
confidentiel occupe l’ancienne demeure de la famille Salles. L’architecture est d’Olavo Redig, le jardin de Burle Marx. Il
abrite la plus riche collection photographique privée du Brésil. Des
expositions de peinture et de sculpture y sont également organisées. Lors de ma
visite, j’ai pu admirer de superbes photos réalisées en Amazonie.
La Confeitaria Colombo
Créée en 1894, ce salon de thé situé dans le quartier du Centro, évoque les cafés viennois de style 1990, avec sa verrière, ses moulures, ses immenses miroirs… C’est une véritable institution à Rio. On y déguste notamment d’excellentes pâtisseries !
La sécurité en question
En ce qui concerne la sécurité, pour éviter tout
souci, j’ai circulé en Uber pendant tout mon séjour. C’est un moyen sûr et très
bon marché pour se déplacer dans toute la ville.
Comme dans toute grande ville, il faut être vigilant
et éviter certains quartiers, surtout le soir. Sur recommandation des
Brésiliens, je ne me suis pas aventurée dans les favelas, même en plein jour.
J’ai constaté une forte présence de la police touristique dans les endroits stratégiques de la ville. Bien sûr, j’ai pris quelques précautions. Je ne portais sur moi aucun bijou de valeur et je n’ai jamais sorti mon appareil photo reflex dans la rue.
Il y aurait encore beaucoup à dire et à faire tant Rio est une destination riche en couleurs, culturellement très dense et pleine de contrastes. Cette ville mérite sa renommée. Et on peut y séjourner sans s’ennuyer pendant une bonne semaine.
Juliette nous fait partager son expérience de plantation d’arbres, sous la houlette de Reforest’Action *. Une belle initiative à saluer… et à reproduire !
Un samedi de novembre original : au lieu de courir à droite et à gauche, j’ai opté pour une matinée consacrée à la plantation de jeunes arbres en forêt de Sainte Apolline (Yvelines), sur l’invitation de @Reforest’Action. Riche idée !
Fin prête pour une matinée de plantation
Réveil un peu difficile ce samedi matin vers 7h30, mais avec l’idée de consacrer cette matinée à planter des arbres, je me suis motivée. Direction Plaisir (Yvelines) et la Forêt Départementale de Sainte Apolline. L’équipe de Reforest’Action nous attend avec le kit ad-hoc café-viennoiseries-jus de fruits locaux. Nous sommes une centaine, adultes et enfants de la région, à avoir troqué les courses du samedi matin pour une session de plantation. Les motivations sont sans doute différentes pour les uns et les autres : action responsable, citoyenne, écologique, ludique, pédagogique… En tout cas, nous sommes tous au rendez-vous malgré la fraîcheur matinale. Heureusement le soleil nous accompagne pour cette belle journée.
15 hectares à reboiser
Vers 9h30, après
avoir endossé nos T-shirts de Reforest’Acteurs, nous partons vers la parcelle
de 15 hectares à boiser. Les grands chemins nous rappellent que cette
« forêt fut acquise en 1688 par le chancelier de Pontchartrain. Il la
reboisa de chênes et fit tracer les grandes allées et les carrefours en étoile
pour la pratique de la chasse à courre. Une chapelle dédiée à Sainte Apolline,
construite au XIIIe siècle, donna son nom à la forêt. » Elle est gérée
aujourd’hui par le Conseil Général des Yvelines.
Un partenariat Département et Reforest’Action
C’est grâce à un partenariat convenu entre le Département et Reforest’Action que cette journée est organisée. Avec une sacrée préparation en amont. Des milliers de plants ont été commandés auprès des pépinières Naudet pour être livrés la veille ; la parcelle a été nettoyée par les forestiers du Département ; des zones de plantations ont été marquées ; les plants ont préalablement été enduits de trico, un répulsif naturel à base de graisse de mouton contre l’appétit du gibier… tout ceci avec l’énergie des équipes impliquées et grâce au financement des plants par le grand public. Car c’est le principe de Reforest’Action : des particuliers ou des entreprises achètent des arbres et la société se charge de les planter en France ou dans le monde (Tanzanie, Guinée, Pérou, Brésil, Indonésie…).
Hêtres, charmes, bouleaux, pins sylvestres, chênes sessiles sont les élus du jour pour accompagner la régénération naturelle dans une zone qui était jusque-là envahie de fougères et ronces. Munis de gants, pioches, pelles, nous sommes chargés de disposer 25 plants sur des placeaux de 9 m2 : 19 d’une seule essence avec 6 d’une autre essence. Le hêtre en majorité avec du charme par exemple. Les deux essences se ressemblent beaucoup. Pour les distinguer, on dit que « Le charme d’Adam, c’est d’être à poils », c’est-à-dire que les feuilles du charme sont dentelées et celles du hêtre sont duvetées.
Des plants suivis dans la durée
Ces îlots ainsi variés vont pousser en meute, se protéger les uns les autres pour grandir ensemble. Au fil du temps, des aléas climatiques, de la gourmandise des chevreuils…, la sélection naturelle va opérer pour ne laisser que les plus robustes. Les plants seront suivis dans la durée par les forestiers du Département afin de leur assurer la meilleure croissance possible. Dans quelques années, les arbres auront reconquis leur espace, avec les résineux – pins sylvestres – comme nouveaux venus dans cette région. C’est une essence qui résiste mieux au froid mais surtout à la sécheresse, plus fréquente ces dernières années. De la même façon, le chêne sessile, mieux adapté au changement climatique, vient remplacer le chêne pédonculé. Enfin, en lisière des bois, au bord des chemins, les Reforest’Acteurs plantent des arbres fruitiers, alisiers, cormiers, poiriers. Une manière d’assurer la variété des essences et de développer la biodiversité.
Le sentiment d’avoir agi
J’ai adoré être là ce matin, les mains dans la terre, avec la satisfaction d’avoir accompli une belle action. Je sais bien que tout reste à faire : protéger les jeunes plants, faire en sorte qu’ils bénéficient d’assez de lumière, espérer qu’ils résistent aux tempêtes et aux épisodes de sécheresse, etc… Mais je repars tout de même avec le sentiment d’avoir agi, même si c’est très modestement. J’ai aussi bien apprécié ce bain de forêt revigorant, surtout en cette veille des festivités de la Saint-Sylvestre !
*Reforest’Action est une entreprise à vocation sociale dont la mission première est de sensibiliser et d’agir pour les forêts. Depuis sa création en 2010, elle a planté plus de 4 millions d’arbres en France et à l’étranger.
Si vous avez subi un retard d’avion ou l’annulation pure et simple de votre vol, sachez que la Réglementation européenne sur les droits des passagers aériens* est de votre côté. Celle-ci prévoit l’allocation d’une indemnité de la part de la compagnie aérienne responsable, en réparation du préjudice subi. A certaines conditions toutefois…
Les passagers français souffrent d’un des taux de
retards de vols les plus élevés d’Europe. Or seuls 5 à 10 % des clients qui
peuvent prétendre à une indemnisation de la part des compagnies font les
démarches pour l’obtenir.
Entre 250 et 600 € par passager pour un retard de plus de 3 heures
Une compagnie aérienne se doit de respecter les horaires de ses vols. Ainsi,
si votre vol est retardé de plus de 3 heures ou annulé, la compagnie doit vous
indemniser.
Vous pouvez réclamer un dédommagement compris entre 250 et 600€ par passager, et ce, même si vous avez pu voyager sur un autre vol, ou avez été informé(e) de l’annulation de vol quelques jours avant le départ initialement prévu.
Cette
indemnisation forfaitaire s’élève à :
250 € pour un vol de 1 500 km ou moins,
400 € pour un vol de plus de 1 500 km (dans l’Union européenne),
400 € pour un vol entre 1 500 et 3 500 km,
600 € pour un vol de plus de 3 500 km.
Attention : l’indemnisation n’est pas due si le retard
ou l’annulation provient d’une circonstance exceptionnelle (conditions
météorologiques ou grève des contrôleurs aériens par exemple). Mais il revient
à la compagnie aérienne d’en apporter la preuve. En revanche, la grève de
personnels de la compagnie vous autorise à prétendre à une indemnisation.
Les vols « européens » concernés
Si vous êtes parti(e) de France ou si vous venez d’un pays européen (Union européenne, Norvège, Islande ou Suisse), votre vol est concerné, quelle que soit la compagnie. La protection s’applique même en cas d’escale ou de correspondance.
Par contre, si vous êtes parti(e) d’un autre pays, le vol est concerné seulement si vous avez voyagé avec une compagnie de l’Union européenne.
Assistance
en cas de retard important
Si le retard du vol est important, la compagnie aérienne vous doit une assistance. Ce retard doit être d’au moins :
2 heures pour un vol de 1 500 km ou moins,
3 heures pour un vol de plus de 1 500 km dans l’Union européenne ou pour un vol entre 1 500 et 3 500 km hors UE,
4 heures pour un vol de plus de 3 500 km (hors UE).
Si le retard
est d’au moins 5 heures et que vous renoncez à votre voyage, vous pouvez vous
faire rembourser le billet.
Si le retard
de 5 heures concerne votre correspondance, vous pourrez obtenir le
remboursement du vol retour vers votre point de départ.
En attendant le prochain vol, la compagnie doit prendre en charge gratuitement :
des rafraîchissements,
la restauration,
deux communications,
et, si le départ ne peut avoir lieu avant le lendemain, les frais d’hôtel et de transfert entre l’hôtel et l’aéroport.
Si la prise en charge n’est pas fournie, la compagnie devra
vous rembourser les frais que vous aurez avancés, sur présentation de
justificatifs.
Quelles démarches entreprendre ?
Pour être dédommagé(e), il faut que vous
adressiez une demande d’indemnisation au transporteur. Celle-ci peut se faire
le plus souvent directement sur le site de la compagnie concernée.
Vous avez 5 ans pour réclamer votre indemnisation.
Si la compagnie refuse de vous indemniser, ou si vous
trouvez que cette indemnisation est insuffisante, vous pouvez faire un recours
auprès de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Vous avez aussi la possibilité de faire appel à une société spécialisée dans le recouvrement de ces indemnités. Il en existe plusieurs dont Air Indemnité, Flight Right, Air Help… L’avantage, c’est que vous confiez votre dossier à des professionnels, des juristes qui connaissent la règlementation sur le bout des doigts et que vous ne vous occupez pas des démarches qui peuvent être parfois longues et fastidieuses. Sachez cependant que ces sociétés prélèvent une commission d’environ 30 % quand elles ont obtenu gain de cause auprès de la compagnie responsable.
Ma propre expérience
Partant l’été dernier au Brésil, je devais prendre un vol
Paris-Lisbonne puis, dans la foulée, un vol Lisbonne-Rio. Le premier vol a eu
cependant tellement de retard au départ de Paris que j’ai râté la
correspondance prévue.
La compagnie aérienne a pris en charge mon hébergement et mes repas à Lisbonne (c’est déjà ça !) ainsi que la réservation le lendemain sur un autre vol pour Rio. Résultat : je suis tout de même arrivée à ma destination finale avec près de 12 h de retard !
A mon retour, j’ai déposé une réclamation sur le site de la compagnie aérienne. Après bien des palabres (la compagnie a notamment essayé de se dédouaner en invoquant des circonstances exceptionnelles sans en apporter la preuve) et quelques posts rageurs sur Facebook (les réseaux sociaux servent aussi à cela !), j’ai enfin obtenu satisfaction et touché l’indemnisation prévue dans mon cas.
Conclusion, ne jamais rien lâcher quand on est dans son bon
droit !
*Texte de référence : Règlement européen n° 261/2004 du 11 février 2004 relatif à l’indemnisation et l’assistance des passagers en cas d’annulation ou de retard important d’un vol.
Connaissez-vous Ecosia ? Si ce n’est pas le cas, je
vous invite à découvrir ce moteur de recherche solidaire allemand qui reverse
80 % de ses bénéfices dans un programme de reforestation présent dans le monde
entier.
Créé en 2009 par Christian Kroll à la suite d’un voyage au Brésil où
il a constaté les ravages causés par la déforestation, ce moteur de recherche a
déjà permis de planter plus de 70 millions d’arbres. Au Burkina Faso, au Pérou,
en Tanzanie, à Madagascar et dans douze autres pays, en partenariat avec des
associations locales.
Comment ça marche ?
Ecosia propose un service gratuit de recherche. Les résultats affichés sont
générés par Bing. Via des encarts publicitaires, il affiche des liens qui
génèrent des revenus à chaque clic. En moyenne, un arbre est planté pour 45
recherches.
Un geste pour la planète
Certes Ecosia est un petit peu moins performant que certains de ses
concurrents (des internautes ont constaté quelques bugs). Mais en passant par
lui, vous ferez un geste pour la planète !
De plus, l’entreprise neutralise 100 % des émissions de CO2
de ses serveurs, de son infrastructure, de ses locaux et des appareils de ses
utilisateurs, à travers un projet de compensation carbone géré par son
partenaire myclimate.