Balade au Domaine de Chamarande

Domaine de Chamarande

Situé à 35 km au sud de Paris et facilement accessible, le Domaine de Chamarande est un véritable havre de paix. Outre son superbe parc qui s’étend sur 98 hectares et son château du XVIIe siècle, il offre à ses visiteurs une multitude d’activités, surtout à la belle saison. Je vous invite vivement à le découvrir si ce n’est déjà fait !

Un peu d’histoire pour commencer. Celle du Domaine de Chamarande est passionnante, marquée par des temps de splendeur et d’abandon.

Une histoire mouvementée

Château de Chamarande

Au début du XVIIe siècle, François Miron, initiateur de l’assainissement de Paris et financeur des travaux de l’Hôtel de Ville, fait réaliser l’actuel corps central du château. Entre 1644 et 1648, Anne de Baillon, veuve de François Miron, entreprend la construction de deux pavillons latéraux. Les travaux reprennent ensuite en 1654 avec Pierre Mérault.

Le Domaine connaît son apogée sous l’Ancien Régime avec Louis de Talaru qui fait appel, de 1739 à 1763, aux services de l’architecte et dessinateur de jardins Pierre Contant d’Ivry pour aménager les abords du château et créer un jardin à la française. Vers 1782, César-Marie de Talaru transforme le parc en jardin à l’anglaise : les parterres, bois et bosquets sont remplacés par des prairies, les allées droites par des chemins sinueux, les étangs préférés aux bassins…

Après la proclamation de la succession des Talaru au milieu du XIXe siècle, la vente par lots d’une grande partie des terres amène une profonde modification du fonctionnement du Domaine. Les propriétaires qui ne peuvent assumer les charges importantes d’entretien alternent période d’exploitation, d’aménagement voire d’abandon.

En 1852, René Robineau achète puis revend des parcelles et fait abattre une partie des arbres. Puis Jean-Gilbert Victor Fialin, Duc de Persigny, reprend les choses en main. Il fait appel à l’architecte Eugène Godeboeuf pour construire une galerie au rez-de-chaussée du château et au paysagiste Paul de Lavenne, Comte de Choulot, pour réhabiliter le parc. A la fin des années 1870, Anthony Aristide Boucicaut, passionné d’agronomie et de nature, fait transformer les marais en pâturages, construire une ferme d’été et un chenil.

Des Scouts de France au projet utopique d’Auguste Mione

A partir de 1922 et jusqu’en 1951, l’association des Scouts de France a la jouissance du Domaine qui devient un lieu de formation. Occupé par les Allemands puis réquisitionné par les Américains et les Forces Françaises intérieures, le Domaine est constitué en 1946, par Marthe James Hyde et ses filles, en Société Civile Immobilière dont Scylla Mione est nommée administratrice unique en 1957. Son père, Auguste Mione, entrepreneur en bâtiment, est le dernier propriétaire privé. Il rénove le site, construit des logements pour ses employés et installe de nombreux équipements socio-culturels ouverts à tous. En 1972, sa société est mise en liquidation et le Domaine est à nouveau laissé à l’abandon.

Le site patrimonial et culturel du Conseil départemental de l’Essonne

Parc de Chamarande

En 1977, le Préfet de l’Essonne demande le classement du Domaine. Un an plus tard, le Conseil départemental de l’Essonne l’acquiert et engage d’importants travaux de restauration : réhabilitation du parc, installation des Archives départementales dans la cour des communs et réalisation d’un silo de 30 mètres de profondeur avec une capacité de 35 kilomètres de documents pour stocker les neuf siècles d’histoire essonnienne, restauration du clos et du couvert du château. Il crée également en 2001 le Fonds départemental d’art contemporain.

De nombreuses activités et expositions gratuites

Chaque année, le Domaine propose de nombreuses activités culturelles et expositions d’art. L’entrée est libre et la programmation gratuite.

En juin et en juillet, des spectacles de danse, des concerts sont organisés. En août, du cinéma en plein air est proposé chaque samedi soir dans le cadre du Festival Cinéma Paradiso.

Je vous laisse découvrir toute la programmation sur le site du Domaine :

http://chamarande.essonne.fr/

Balade au Domaine de Chamarande

On peut aussi juste flâner dans le parc, labellisé « jardin remarquable » depuis 2005. Des tables de pique-nique, des hamacs… sont à la disposition des visiteurs. Aux beaux jours, un foodtruck s’installe dans l’enceinte du château durant le week-end. Idéal pour se restaurer et prendre un verre !

Ouvert toute l’année, tous les jours, à partir de 9 h (seule l’heure de fermeture varie en fonction des saisons), le Domaine est facilement accessible par :

  • le RER C (Direction Etampes), station Chamarande (la gare se situe à 200 m de l’entrée principale),
  • la N20, sortie Etréchy-Chamarande.

Domaine départemental de Chamarande – 38 rue du Commandant Arnoux – 91730 Chamarande


Déco : réaliser un salon de jardin avec des palettes

Salon de jardin réalisé avec des palettes

L’utilisation de palettes constitue un moyen simple, écolo et économique de créer un salon de jardin. Il existe une multitude de possibilités. En voici un exemple, accessible à tous les bricoleurs et assez rapide à réaliser.

Avant de pouvoir vous installer dans votre nouveau salon de jardin et de vous lover dans de confortables coussins, plusieurs étapes sont nécessaires à sa réalisation.

La récupération

Il est assez facile de trouver des palettes gratuitement. Vous connaissez certainement un commerçant qui en reçoit régulièrement et qui peut vous les donner afin de s’en débarrasser. C’est ce que j’ai fait en m’adressant directement à une boutique d’alimentation qui me prévenait quand elle en avait à disposition.

Le nettoyage

Sachez qu’aucune palette ne se ressemble. Constituées de bois de récupération divers et variés, elles sont assemblées avec des planches de taille et de matière différentes.

Première étape : enlevez tous les clous qui dépassent, les restes de papier ou de plastiques afin d’obtenir une surface lisse.

Le ponçage

Installez-vous à l’extérieur et munissez-vous d’une ponceuse électrique (si vous n’en possédez pas, vous pouvez en louer une pour quelques euros).

Poncez toutes les arêtes pour retirer tous les éclats de bois qui dépassent.

Pour savoir si la palette est suffisamment poncée, un test simple : passez le plat de la main dessus. Si vous ne sentez plus aucune aspérité, c’est qu’elle est prête à être peinte.

La peinture

Pot de peinture et rouleau

Choisissez une peinture pour bois « spécial extérieur ». J’en ai trouvé chez Action à un prix très intéressant. Cette étape prend un peu plus de temps que je ne le pensais. Que de coins et de recoins sur une palette ! Deux couches de peinture sont nécessaires pour bien tout recouvrir.

Une fois que les palettes dont vous avez besoin sont peintes et bien sèches, vous pouvez passer à l’étape suivante : l’assemblage.

L’assemblage

Dans l’exemple que je vous présente, point besoin de fixer les palettes entre elles. Il suffit de les empiler. J’y vois un intérêt certain : tout est facilement démontable, peut se ranger rapidement lorsque la belle saison est passée et prend peu de place.

Pour une table de jardin, posez deux palettes l’une sur l’autre. Elles sont suffisamment lourdes pour ne pas bouger.

Les coussins

De gros et nombreux coussins sont indispensables pour assurer le confort de l’assise car je vous avoue que c’est un peu raide sinon ! C’est aussi un bon moyen d’égayer votre salon de jardin avec des tissus colorés, unis ou à motifs… selon votre inspiration.

J’ai trouvé des housses de coussins vraiment abordables et très sympa chez H&M Home et Action, toutes sur le thème de l’été méditerranéen (en jaune, bleu turquoise et vert).

Vous pouvez aussi disposer sur les palettes de petits matelas, en mousse par exemple que vous découperez à la bonne taille et que vous recouvrirez de tissu.

Une multitude de possibilités

Des modèles beaucoup plus élaborés peuvent être réalisés par des bricoleurs avertis. Découpes, fixation, ajout de petites roulettes… tout est possible !

Les sites de décoration regorgent d’exemples dont on peut s’inspirer, souvent accompagnés de vidéos.

Voici quelques liens :

https://www.montremoicomment.com/recup-relook/comment-fabriquer-un-salon-de-jardin-en-palette.html

https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/amenagement-de-jardins/meubles-de-jardin/meubles-jardin-palettes-147874.html#item=1

Alors, à vous maintenant de créer votre propre salon de jardin tendance !

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MyTravelMap : créez votre carte de voyages !

Grâce à MyTravelMap, vous pouvez créer votre propre carte de voyages, avec tous les pays que vous avez visités jusqu’à présent. Vous vous rendrez compte à quel point le monde est grand et découvrirez tout le chemin qu’il vous reste à parcourir !

Carte du monde et appraeil photo

Voici un site sympa et ludique pour les petits et grands voyageurs. En quelques clics, vous pouvez visualiser sur une carte du monde personnalisée tous les endroits que vous avez explorés.

Comment ça marche ?

Après avoir choisi la langue dans laquelle vous souhaitez poursuivre la navigation (menu déroulant situé sur la droite de l’écran), vous entrez tous les pays dans lesquels vous êtes allés dans la petite case située juste au-dessous de la carte du monde.

Pour chaque pays, on vous demande si vous y êtes né.e, si vous y avez vécu ou si vous l’avez visité.

Les pays sélectionnés apparaissent alors au bas de la page, soigneusement rangés par continent (Asie, Afrique, Amérique, Europe, Océanie et Antarctique)… et la mappemonde se colore automatiquement.

Le site vous précise (tout en haut) le nombre de pays concernés ainsi que le pourcentage de la superficie de la terre que vous avez visités.

Partir, encore et encore…

Véhicule 4x4 dans le désert

Surtout, ne soyez pas déçu.e par le résultat… Moi qui ai pas mal bourlingué, j’arrive à peine à 10 % de la surface de la terre !

Soyons positifs : cela ne peut que vous donner envie de découvrir davantage le monde. Car, comme le résume très bien un proverbe berbère : « Qui voyage ajoute à sa vie ».

Une fois enregistrées, vos données seront sauvegardées et vous aurez la possibilité de mettre à jour à tout moment votre carte de voyages.

Vous avez également la possibilité de partager en un clic votre carte sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…).

Alors, rendez-vous sur https://www.mytravelmap.xyz

Des cartes du monde à gratter

Une autre idée pour les passionné.e.s de voyages : les cartes du monde à gratter. Il en existe plusieurs modèles. L’année dernière, l’une de mes filles m’en a offert une qu’elle a dénichée chez Nature et Découvertes. Ce fut l’occasion d’échanges sympas en famille et de fous rires autour d’anecdotes insolites, encore jamais dévoilées !

https://www.natureetdecouvertes.com/livres-loisirs/librairie-voyages-randonnee/voyages/carte-du-monde-a-gratter-52017620

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To Good To Go : lutter contre le gaspillage alimentaire

Contre le gaspillage alimentaire
Sac To Good To Go
Copyright : DR

En ces temps parfois difficiles, où la baisse du pouvoir d’achat est dans tous les esprits, voici une appli vraiment utile. Elle permet aux particuliers d’acquérir à moindre coût des produits encore propres à la consommation et à des professionnels d’écouler leurs invendus.

Chaque année, 1/3 de la production mondiale de nourriture est jetée. Ce chiffre est tout simplement effrayant.

Selon l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), nous gaspillons chaque année en France 10 millions de tonnes d’aliments, soit 20 tonnes par minute, 317 kg chaque seconde…

Manger anti-gaspi à petit prix

Boulangerie

Née au Danemark et développée en France depuis 2016, l’application Too Good To Go permet à chacun d’entre nous de s’engager contre le gaspillage alimentaire afin de donner l’opportunité à toute nourriture d’atteindre sa destinée : celle d’être mangée.

To Good To Go regroupe à ce jour plus de 6 000 commerçants sur toute la France.

Outre les petits commerces (boulangeries, primeurs…), l’application référence des restaurants, des hôtels, des enseignes de restauration rapide (Pomme de Pain, Exki, Sushi Shop, Flunch…) et de grande distribution (Monoprix, G20, Leader Price…). Même des fleuristes !

Grâce à To Good To Go, environ 5 tonnes de nourriture sont sauvées chaque jour, ce qui correspond à plus de 10 000 paniers d’invendus récupérés ! Soyons précis : les invendus ne sont ni plus ni moins que les produits frais que les commerçants ne peuvent plus vendre le lendemain (viennoiseries, plats du jour…).

Des paniers bien garnis entre 2 et 8 euros

Panier de pommes

Même dans ma campagne (à 45 km au sud de Paris), il existe des commerçants qui jouent le jeu. Et ça marche !

Un exemple : un boulanger situé à 5 km de chez moi propose régulièrement des paniers bien remplis de viennoiseries, de pain, de sandwichs… à 3,99 euros.

D’un commerçant à un autre, les prix varient entre 2 et 8 euros pour un panier bien garni. On ne sait pas à l’avance ce qu’il renfermera. C’est la surprise !

Pour le moment, les offres sont beaucoup plus importantes en région parisienne qu’en Province. Mais l’idée fait son chemin et se développe un peu partout en France.

Comment ça marche ?

Appli To Good To Go

Le principe est simple. Vous entrez dans l’appli la ville ou l’endroit où vous vous trouvez. Grâce à la géolocalisation, des offres s’affichent aussitôt chez les commerçants partenaires, en précisant la distance qui vous sépare.

Vous passez commande en un clic et vous allez chercher votre panier surprise directement chez le commerçant choisi, à l’heure fixée. C’est généralement en fin de journée, avant la fermeture du magasin.

Au détriment des plus démunis ?

Sandwich

Certains penseront que ce commerce se fait au détriment des plus démunis et des associations venant en aide aux foyers les plus modestes. Oui et non.

Rappelons que, depuis 2016, une loi oblige les grandes surfaces à donner leurs invendus à des associations. La France est pionnière dans ce domaine !

La fondatrice de To Good to Go, Lucie Basch, précise à ce sujet que son appli est plutôt complémentaire car les associations « ne peuvent passer dans tous les supermarchés et chez tous les commerçants ». Et d’ajouter : « Il y a largement assez de gaspillage alimentaire pour en faire profiter un maximum de personnes.»

S’engager pour une bonne cause, faire un geste pour la planète

Paniers de fraises

A Paris, bon nombre d’étudiants (mais pas que) aux faibles revenus en profitent. L’un d’eux explique ses motivations : « En utilisant l’application, je fais un geste pour l’environnement. J’évite que des produits encore consommables finissent à la poubelle. Et cela me permet d’économiser sur mon budget consacré à mes dépenses alimentaires ».

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Quand les enfants quittent le nid familial…

Sauter en l'air !
Une canne et ses poussins

Barbara nous invite à réfléchir à un sujet que beaucoup d’entre nous ont connu ou connaîtront : le départ de la maison de nos enfants. Quelles en sont les conséquences et surtout, comment rebondir pour trouver une nouvelle liberté ?

C’est le thème du dernier film de Lisa Azuelos, « Mon bébé », sorti en salle le 13 mars dernier, avec Sandrine Kiberlain dans le rôle d’une maman totalement perdue lorsque sa petite dernière lui annonce qu’elle part faire ses études au Canada.

Le syndrome du nid vide

Mère et fille main dans la main

Ce syndrome du « nid vide », qui concerne près d’un tiers des parents, toucherait davantage les mères, lesquelles, après plusieurs décennies d’investissement maternel et familial se retrouveraient, une fois les enfants partis, confrontées à un certain sentiment d’abandon, voire à une impression d’inutilité. « C’est un peu comme si on se retrouvait brutalement au chômage. Le syndrome du nid vide, c’est un chômage de maman ! », selon Lisa Azuelos.

Un malaise diffus, difficile de partager avec les autres

L’essayiste Brigitte Bloch-Tabet[1] évoque quant à elle une sorte de « baby blues à retardement », qui pourrait, dans certains cas, générer des troubles physiques (maux de ventre, insomnies, dépression, …). Diagnostic d’autant plus difficile à établir lorsqu’il coïncide avec ceux de la ménopause. La fin des règles rend en effet plus délicate le rapport à la maternité et à la féminité. Alors, lorsque celle-ci intervient précisément au moment où les enfants quittent la maison, c’est l’identité de femme et de mère qui est tout d’un coup profondément questionnée.

Les conséquences pour le couple

Déménagement

Plus largement, c’est toute l’armature familiale, dont l’enfant constitue le pilier dans nos sociétés occidentales, qui se trouve bouleversée. Les parents se revoient comme avant la naissance des enfants, et cette situation n’est pas sans conséquences sur leur couple.

En dix ans, le nombre de divorces de sexagénaires et plus a augmenté de 75 %[2]. « Les enfants sont un ciment qui permet au couple de tenir la route », explique Béatrice Copper-Royer[3]. « Après leur départ, certains se rendent compte qu’ils n’ont plus de raisons de continuer ensemble. Ce sont le plus souvent les femmes qui partent. A 55 ou 60 ans, elles ont l’impression que leur vie n’est pas du tout terminée et veulent parfois redémarrer autre chose. »

La perspective d’une nouvelle liberté

Envol d'un aigle dans le ciel

Le départ des enfants invite plus que jamais au lâcher prise, à ne plus vouloir tout contrôler. Il est même fortement conseillé aux parents d’anticiper en laissant davantage d’autonomie à leurs enfants avant leur départ de la maison[4] ! Une fois l’absence consacrée, la rupture se fera plus douce car les parents auront appris à (re)vivre pour eux-mêmes.

Vouloir poursuivre la relation par une intrusion permanente dans la vie de ses enfants, notamment via les moyens numériques, n’est sans doute pas la meilleure façon de leur permettre de s’épanouir. L’enfant, petit comme grand, a avant tout besoin de sécurité affective, savoir que ses parents sont là pour lui en cas de besoin. Mais il a aussi besoin de se confronter au monde et vivre ses propres expériences pour pouvoir devenir un adulte responsable et possiblement, un jour,  un parent à son tour.

Article rédigé par Barbara Chabbal, décoratrice d’intérieur

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[1]      Cf. « Lorsque l’enfant s’en va » de Brigitte Bloch-Tabet (Chiron, 2002)

[2]     Cf. Chiffres du Ministère de la Justice, 2016

[3] Cf. « Le Jour où les enfants s’en vont »  de Béatrice Copper-Royer (Albin Michel, 2012)

[4]Cf. Psychologies Magazine – article de Fabienne Broucaret – Mars 2018

La solitude : une clé pour mieux se connaître !

La solitude dans le désert

Nos sociétés occidentales ont du mal à accepter la solitude : être seul(e), vivre seul(e) est souvent mal perçu, assimilé à de l’isolement, de la détresse, voire à un état pathologique. Pourtant, il est possible de tirer avantage de cette situation. Explications.

Homme seul

Comme le souligne Jacqueline Kelen, auteure de L’esprit de solitude (ed. Albin Michel 2001), la solitude permet de se reconnecter avec soi-même, pour mieux s’ouvrir aux autres. On passe du « moi » conditionné par les autres au « je » conscient et autonome.

La solitude n’est pas l’isolement

Certes, les périodes de solitude s’imposent souvent à nous et sont considérées, à juste titre, comme subies, à la suite d’une rupture, d’un deuil, d’un abandon. Au lieu de tenter de les fuir, prenons ces évènements comme autant d’occasions de plonger au cœur de nous-même, de (re)découvrir nos richesses, nos valeurs, qui nous animent et nous motivent.

Femme méditant en Thaïlande

A l’issue d’une expérience de solitude, on se connaîtra mieux et on sera ainsi plus à même d’aller vers les autres car on se sentira plus conscient(e) de ses propres qualités, moins dépendant(e) du regard des autres car nourri(e) d’une nouvelle bienveillance envers nous-même.

Savoir s’isoler pour mieux vivre ses rêves et construire ses relations aux autres

Même si l’on vit en couple et/ou en famille, il est aussi important de se ménager des petits moments de solitude. Ce n’est pas être égoïste que de s’accorder un peu de temps rien que pour soi, seul(e), dans une journée. La méditation, par exemple, peut être un bon moyen de renouer avec soi-même, tel que nous y invite Alain Delourme*, psychanalyste et psychothérapeute : « S’offrir un tête à tête avec soi-même permet de se libérer de ce qui nous encombre ».

Femme seule devant la mer

Car il faut être seul(e) pour penser, réfléchir à ce que l’on veut faire de sa vie, définir ses rêves et mettre en place les actions pour les réaliser. C’est souvent parce que l’on est pris dans des quêtes matérielles (trouver un emploi, acheter une maison, se marier, organiser les activités des uns et des autres…) que l’on s’oublie soi-même et le sens que l’on veut donner à sa vie.

En ayant appris à vivre seul(e), à compter sur soi-même, on saura aussi organiser sa vie selon ses propres valeurs et désirs, en phase avec qui l’on est vraiment. Les relations que l’on pourra créer par la suite seront donc elles-aussi en cohérence avec notre être profond, elles seront plus authentiques et plus durables.

Comment affronter un état de solitude qui fait peur ?

Il ne faut surtout pas chercher à fuir la solitude en allumant la télévision, multiplier le nombre de ses relations sur les réseaux sociaux ou en surchargeant son agenda d’activités sociales disparates.

Valise de voyage

Si se retrouver seul(e) peut faire peur, pourquoi ne pas commencer par réaliser un voyage ou une marche en silence et déconnectée des outils numériques ? De plus en plus d’organismes proposent ce type de séjours, permettant à chacun de se retrouver soi-même dans un environnement naturel, sans jugement et sans enjeux. Car « ce n’est pas être seul qui est douloureux, c’est l’impression de ne compter pour personne », nous explique Alain Delourme.

Vous l’aurez compris, la solitude ne doit donc pas être vécue comme un sentiment douloureux d’exclusion par rapport aux autres, mais au contraire, comme un état ponctuel choisi, permettant une meilleure connexion à soi-même et au monde.

* Auteur de La solitude initiatique, ed. Accarias, 2016.

Barbara Chabbal, décoratrice d’intérieur

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La photo en ligne de mire

Composition photo

Thierry a débuté sa carrière professionnelle dans l’aéronautique puis s’est rapidement dirigé vers l’univers de la photographie. Suite à son récent départ de chez Kodak, il a décidé de se consacrer à la création d’articles de décoration personnalisés, réalisés à partir de ses propres photos.

Mosaïque de phares

Après un passage éclair dans le domaine de l’aéronautique, Thierry entre dans l’industrie photographique. Treize ans passés chez Agfa, puis dix-sept ans chez Kodak où il occupait le poste de Chef de produits pour toute l’Europe, en charge de la commercialisation des logiciels de production et de traitement de l’image.

Un nouveau départ

Puis, en 2017, un plan de départs volontaires pointe son nez. Le déclic se produit ! Thierry y voit une opportunité, celle de revenir en Bretagne dont il est originaire, après avoir travaillé plus de 10 ans en Belgique, et de créer une société lui permettant de commercialiser des articles de décoration personnalisés.

Composition détails photos

Des compositions uniques

A partir de ses propres photos, il réalise des compositions graphiques uniques, vendues encadrées.

Il propose également des mosaïques de photos, conçues comme des reproductions de peinture, avec plus de 3 000 photos (vous avez bien lu !).

Reproduction photo maison

Jouant sur la proximité, il a l’idée de réaliser des mosaïques personnalisées en proposant à ses clients de lui confier une photo de leur maison et d’utiliser ce procédé pour la reproduire sous forme de tableau. « En clair, à partir de la photo d’une maison, je la recompose en y mettant à l’intérieur une multitude de photos du village où elle se situe. Je propose aussi en option d’y ajouter quelques photos de leur famille. C’est très personnel et unique », précise Thierry.

Des applications différentes

Ce procédé peut aussi être utilisé pour différents évènements familiaux : mariages, anniversaires, cousinades …. Reproduire par exemple la photo de mariage des aïeux communs en y intégrant les photos de tous leurs descendants ! C’est une approche différente et complémentaire de l’arbre généalogique qui ravira tout le monde.

Pour encore mieux comprendre en quoi cela consiste, il suffit de regarder l’une de ses mosaïques à la loupe. C’est tout simplement bluffant !

Zoom sur mosaïque

Du sur-mesure

Tout est fait sur-mesure, des photos au cadre, en passant par la composition. Le format n’est pas standard (33 x 33 cm) pour pouvoir bénéficier de 20 % de surface en plus par rapport au classique 30 x 30 cm.

Une présence dans des salons

Thierry Callot sur un stand

Très prochainement, Thierry sera présent sur un marché de créateurs ainsi que dans deux salons. « Ce sera un premier test. Je verrai ce qui accroche ou n’accroche pas ! », déclare-t-il. Ensuite, il fera les démarches nécessaires pour trouver d’autres points de vente.

Si vous voulez en savoir plus, consultez le site de Thierry :

http://www.accentsurlimage.fr

Le Home Staging, une solution efficace pour vendre plus vite et au juste prix !

Home staming
Panneau à vendre

Vendre sa maison ou son appartement n’est pas une décision facile à prendre, même si c’est pour s’orienter vers de nouvelles aventures ! Parfois, on vend aussi parce que l’on n’a pas le choix (séparation, deuil, mutation professionnelle…) et c’est là que les choses se compliquent.

Décider de mettre en vente un bien auquel on demeure attaché, porteur de souvenirs, où l’on a vécu des moments forts émotionnellement, nécessite un effort de détachement, de mise à distance souvent malaisé, surtout lorsque l’on doit gérer cette étape seul(e).

Certes, la première démarche consiste à confier son bien à un professionnel de l’immobilier qui va pouvoir en estimer le juste prix et organiser les visites. Mais il existe, en parallèle, une solution rapide et facile à mettre en œuvre lorsque vous décidez de vendre : le home staging.

Embellir le bien

Littéralement, home staging signifie « mise en scène de l’intérieur ». Autrement dit, il s’agit d’embellir votre bien, de le décorer et de le mettre en valeur comme vous le feriez pour la vente de votre voiture. Les futurs acquéreurs pourront ainsi mieux se projeter et vous aurez plus de chances de déclencher le coup de cœur dès la première visite.

Salon vieillot avant embellissement
Salon avant embellissement
Salon après embellissement
Salon après embellissement

Il est donc important d’investir un peu d’argent pour rafraîchir votre bien avant sa vente (couleurs neutres et harmonieuses, désencombrement, pièces meublées et bien rangées, jardin bien entretenu, électricité et plomberie aux normes…) plutôt que de se retrouver, au bout d’un an ou plus, obligé de baisser votre prix pour espérer trouver preneur.

En réel ou en virtuel

Lorsque ce budget travaux fait vraiment défaut, une autre solution s’offre à vous : le home staging virtuel. Ce dernier intervient au début du processus de mise en vente, en particulier au moment de la publication des photos.

Salle de bain ancienne
Salle de bain redécorée

Le bien est ainsi présenté dans son état actuel, puis, en vis-à-vis, dans son état projeté après travaux de rafraîchissement. Les volumes sont ainsi préservés et révélés, les échelles respectées, seuls la décoration et l’agencement sont modifiés.

Réussir à se projeter

Avec le home staging virtuel, les acheteurs peuvent se projeter dans leurs futurs espaces, ils peuvent aussi se détacher du style décoratif actuel et évaluer ainsi tout le potentiel du bien visité. Lorsque le bien est vide, ils se rendent mieux compte des volumes et des fonctions attribuées à chaque pièce.

Mezzanine avant décoration
Mezzanine projetée

En Angleterre, aux États-Unis ou en Suède, plus de 80 % des biens se vendent après home staging. Et la technique a fait ses preuves !

Lorsque l’on sait que les acheteurs se décident dans les 90 secondes suivant le début de la visite, le home staging, même virtuel, constitue un outil d’aide à la vente indéniable. Alors, à vous de jouer !

Barbara Chabbal, décoratrice d’intérieur

http://www.interieurvotre.net

De la Com’ à la Tapisserie : le pari réussi de Sylvie

Fauteuil design

Après 20 ans passés dans le secteur de la communication d’entreprise, Sylvie a radicalement changé d’orientation professionnelle pour devenir Tapissier. Retour sur un parcours atypique et sur ce nouvel exemple de reconversion réussie !

Chaises médaillon

Après des études de Psychologie à l’université Paris V René Descartes (licence), quelques années dans le domaine des Ressources Humaines, une maîtrise de Technique et Langage des Médias à Paris IV Sorbonne et une formation au CFPJ (Centre de Formation et Perfectionnement des Journalistes), Sylvie effectue un stage au Journal de la Maison en 1997.

Le bonheur chez Renault

A la rédaction de ce magazine de déco, quelqu’un lui parle d’un poste à pourvoir dans le service de communication chez Renault, pour remplacer une personne partie en congé maternité. Sylvie saisit cette opportunité pour rentrer chez le constructeur automobile français en tant que secrétaire de rédaction pour le journal interne du Groupe et d’autres publications.

Puis tout s’enchaîne. Un peu plus d’un an plus tard, on lui propose un poste de responsable de projet « éditions » pour piloter différents projets liés au centenaire de la marque au losange. Elle s’occupera, entre autres, de la publication du livre des 100 ans, du premier rapport environnement, d’expositions itinérantes…

« Ce fut ma plus belle expérience dans le secteur de la communication. L’industrie automobile correspond à mon monde car on est dans le concret», précise-t-elle.

Fauteuil Graine de Tapissier

Puis elle rejoint l’une des grandes agences de communication, Publicis, pour devenir Consultante édition puis Directrice conseil. « J’y ai acquis de nouvelles compétences professionnelles. J’ai sans conteste progressé. Mais la mobilité des équipes, les problèmes de management en interne m’ont un peu lassée ».

Les accidents de la vie

Une succession d’événements va tout bousculer : le décès de sa maman, un voyage aux Maldives pour ses 50 ans et un accident qui l’immobilise durant de longs mois.

« Cette période m’a permis de prendre du recul, de me poser les bonnes questions sur mon avenir professionnel et sur mes aspirations profondes », explique-t-elle.

Son retour chez Publicis confirme cette prise de conscience : elle n’est plus en phase avec cette entreprise et son poste. C’est alors qu’un Plan de Départs Volontaires pointe son nez et Sylvie décide de saisir cette opportunité pour se lancer… dans la tapisserie !

Le déclic

Chaises scandinaves

« Je ne suis pas une cérébrale. J’aime le concret, la déco, la récupération de vieux meubles pour leur donner une seconde vie… Déjà toute petite, je fouinais dans les encombrants et dénichais des petites merveilles que je retapais. J’ai toujours adoré bricoler », raconte-t-elle avec passion.

L’acquisition d’une maison va la rassurer quant à sa capacité à se projeter, à réaliser et mener à bien les projets imaginés.

Le vrai déclic ? Une émission de radio où une personne d’âge mûr témoigne de sa reconversion chez les Compagnons du Devoir. Sylvie consulte leur site et découvre les différentes filières proposées : tailleur de pierre, ébéniste, sellier… et tapissier ! « J’ai toujours aimé le bois, matériau noble, et le tissu d’ameublement », nous dit-elle.

Sylvie prend alors contact avec eux. Comme aucune filière adulte n’existe, on lui propose une formation classique, à la condition de trouver un patron. Pas facile…

On lui conseille alors de s’adresser à La Fabrique et à La Bonne Graine qui sont connues pour leurs formations de reconversion. En parallèle, elle interviewe des gens qui ont suivi ce cursus.

Une formation dans les règles de l’Art

Détail tapisserie

Lors de Portes ouvertes à La Bonne Graine, elle rencontre le professeur en charge des adultes qui lui explique et présente le programme de la formation. Son dossier est accepté et elle entre en septembre 2015 pour y suivre une formation de tapissier d’ameublement en siège pour une durée de 9 mois.

« Les cours étaient très intéressants. Sur une semaine, nous passions 4 jours de pratique en atelier pour apprendre le B.A.-BA ; tous les mercredis étaient consacrés à l’Histoire de l’Art et au Dessin. Cela a été l’occasion de découvrir les différents styles existants », déclare-t-elle.

Pendant sa formation, Sylvie effectue plusieurs stages chez deux tapissiers, à Paris et en région parisienne. Elle s’entraîne d’arrache-pied également chez elle, dans un espace qu’elle a spécialement aménagé dans le sous-sol de sa maison.

Elle rate de peu son CAP en 2016 mais ne se décourage pour autant et le décroche un an après en candidat libre.

Une « bonne » Graine de tapissier

Fauteuil années 60

Puis elle se lance avec succès dans la réfection de sièges : chaises, fauteuils, canapés de tous styles. Que ce soit en méthode traditionnelle ou contemporaine, elle donne un second souffle et un nouveau look aux sièges, avec beaucoup de goût et de professionnalisme, sous la marque « Graine de tapissier ».

Je suis d’autant plus à l’aise pour en parler que je lui ai confié récemment une chaise médaillon qu’elle a complètement remise en état et « habillée » de façon remarquable.

« J’ai l’amour des objets et du travail bien fait. Tout doit être impeccable. Et c’est un vrai plaisir de trouver le bon tissu qui va bien. Je travaille aussi le cuir et je m’adapte à tous les styles. Aujourd’hui, je m’amuse ! », conclut-elle.

Détail méridienne

Pour en savoir plus et découvrir les « avant et après » du travail réalisé par Sylvie, rendez-vous sur la page Graine de Tapissier sur Facebook ou Instagram.

Devis gratuits

Pour contacter Sylvie :  06 81 19 27 28 ou grainedetapissier@gmail.com

La Namibie, une palette incroyable de paysages

Désert en Namibie

Escale en Afrique de l’Ouest, avec Sylvie qui a exploré la Namibie et nous montre, encore toute éblouie, ses multiples facettes.

Waterberg - Namibie

Pour me mettre en condition, dès mon arrivée, je fais la connaissance des araignées locales. D’après le propriétaire du lodge où je séjourne, elles seraient nos amies. Elles dorment le jour et se réveillent la nuit pour chasser les insectes malveillants comme les moustiques. Bienvenue au parc national du Waterberg au plateau de roche ocre rouge, réputé pour ses léopards… toutefois jamais faciles à voir !

Etosha, me voilà !

Artisanat en Namibie

Après un petit-déjeuner copieux, départ vers le nord pour le célèbre parc d’Etosha, l’un des plus grands du monde, aujourd’hui clôturé. Des 4×4 à la queue leu leu attendent leur tour pour entrer. Numéro de passeport et immatriculation sont soigneusement notés. De jolies petites sculptures en bois attirent mon attention. L’artisanat du pays est riche et coloré, un bonheur pour qui aime l’art brut.

Côté est ou côté ouest ?

Antilopes et zèbres en Namibie

Les deux bien sûr, mais pour cela il faudra revenir demain car le parc est immense et nécessite plusieurs jours pour apercevoir un maximum d’animaux. Un paysage aride et différents points d’eau augmentent les chances d’observer des rhinocéros, des koudous (grandes antilopes aux cornes tortillées), des oryx appelés ici Gembok, des troupeaux de springboks aux sauts gracieux, des gnous, des éléphants ou des girafes de plus en plus en danger, des chacals ou encore des autruches… Mais pour le lion, je n’entendrais aujourd’hui que ses rugissements.

Zèbres en Namibie

Des troupeaux de zèbres attirent mon œil de graphiste. On raconte que les moustiques et autres insectes ne piquent jamais les zèbres. Ceci grâce à leur rayures noires et blanches.

Enfin, voici un lion autour d’un point d’eau. Il est d’un côté quand les autres animaux, prudents, sont de l’autre !

Kaokoveld, la région qui porte bien son nom : « terre lointaine » en Herero

Kaokoveld en Namibie

Départ pour Opuwo, principale ville du nord où se mélangent les femmes Herero avec leur drôle de coiffe et les Himbas aux seins nus. J’en profite pour faire une halte à la superette. La queue à la caisse est totalement improbable et haute en couleurs entre Herero et Himbas !

Lodge Epupa - Namibie

Encore 180 km de piste, soit 5h de route, pour arriver à l’Epupa Camp au bord du fleuve Kunene. Pour les plus téméraires, un pont suspendu permet d’accéder à un petit îlot en face du lodge. Les chambres sont en réalité des tentes de safari en toile kaki avec une petite terrasse donnant sur la rivière. Mais où est Robert Redford (Out of Africa) ? Le dîner au bord de l’eau à la lumière des bougies est très romantique.

Les Himbas, peuple de pasteurs… la beauté en prime

Les Himbas, peuple de pasteurs - Namibie

Ce matin, je pars avec un guide à la rencontre d’un village Himbas non loin de là. Le protocole est strict : il faut être introduit et demander la permission au chef, de visiter son village. Sauf que, dans la journée, les hommes sont tous partis faire paître le bétail. Alors il faut trouver la femme du chef et faire bonne figure car, si elle dit NON, il n’y aura plus qu’à repartir. Ouf, je suis acceptée !

Les Himbas vouent un véritable culte à la beauté. Ils portent un pagne fait de lamelles de cuir nouées à la taille et sont tous torse nu, hommes comme femmes.

Enfant Himba - Namibie

Leurs coiffures marquent leur condition : l’enfant a les cheveux en avant, l’adulte en arrière. Après le mariage, une femme se coiffe de longues tresses enduites d’un mélange de poudre d’hématite et de beurre, se pare de lourds bijoux et d’un gros coquillage. Ce dernier, souvent porté en pendentif, est symbole de fécondité. Encore très ancré dans les traditions ancestrales, les Himbas profitent toutefois aussi du monde moderne avec un téléphone portable bien caché dans leur pagne !

Epupa falls, un paradis verdoyant

Non loin de là grondent les chutes d’Epupa. Une petite grimpette m’amène sur un promontoire : point de vue exceptionnel sur le fleuve. En face, c’est l’Angola.

En redescendant sur la rive, une jeune femme me dit de faire attention car on peut, parfois, faire de mauvaises rencontres… Des alligators pourraient sortir le bout de leur nez. Vrai ou faux, je ne saurai jamais.

Les pétroglyphes de Twyfelfontein

Pétroglyphes de Twyfelfontein - Namibie

Direction plein sud. Arrêt en plein désert pour la visite du site archéologique de Twyfelfontein, classé au patrimoine de l’UNESCO. J’y découvre quelques beaux pétroglyphes d’animaux. Ce lieu chamanique rocailleux et aride dans la région du Damaraland a malheureusement souffert, sa protection n’étant intervenue qu’en 1986. Il reste heureusement encore de belles gravures.

Changement d’ambiance

Après Uis puis Usakos, la route goudronnée réapparaît. Puis c’est Swakopmund sur le bord de l’Océan Atlantique. Un petit tour sur la jetée, accrochez-vous ça souffle ! La température tombe aussi vite que le soleil. Il est 18h, l’heure de trouver un resto et de s’offrir de délicieuses queues de langouste grillées, spécialité du coin. Je vous recommande « The Tug ».

Swakopmund - Namibie

Toujours plus au sud : Walvis Bay , seul port en eau profonde de Namibie. Il a une importance stratégique pour le pays mais c’est aussi le paradis des oiseaux : flamants roses, pélicans, sternes. J’embarque sur un catamaran pour m’approcher des centaines d’otaries à fourrures qui peuplent une bande de sable au large. Un pélican se pose sur le bastingage et réclame du poisson. Un marin me montre l’élasticité du gosier de l’oiseau : incroyable, il enfonce pratiquement tout son bras !

Pélican -Namibie

Sel et sable se mêlent

L’exploitation du sel est très importante dans la région. En prenant une petite piste direction Pelican Point, on peut y voir des montagnes de sel et des marais salants. Mais attention, la piste est bonne au début mais devient vite impraticable sans 4×4.

Sel et sable en Namibie

La route côtière balayée par les vents laisse glisser le sable sur la chaussée. Direction Sesriem et les gigantesques dunes de Sossusvlei ainsi que la célèbre Dead Vlei. Sur la piste, au milieu de nulle part, se dresse un drôle de relais qui s’appelle « Solitaire ». Ce cimetière de vieux engins en tous genres est aussi un petit bar/boulangerie pour se ravitailler. Trop bien !

Ultime étape : le désert du Namib

Après une nuit dans un hôtel en plein désert aux allures de château médiéval, départ pour le parc Namib Naukluft. Dès l’ouverture à 6h30 du matin, la découverte des dunes de sable ocre rouge majestueux et vierges, fierté des namibiens, me ravie. Au petit matin, la lumière est sublime. Du haut de ses 325 mètres, Big daddy, la plus haute dune du parc, offre une vue phénoménale. Mais ça se mérite car il faut grimper sur la crête, mes pas s’enfoncent, mes chaussures se remplissent !

Désert du Namib - Namibie

En contrebas, c’est Dead Vlei. Un lac asséché au sol craquelé presque blanc où les arbres morts apportent leur lot de dramaturgie. Incroyable…de quoi craquer toutes ses cartes photo !

Après cette journée magnifique dans la nature, retour à la civilisation dans la capitale Windhoek où je dégusterais, pour mon dernier dîner, un pavé de bubale, succulent pour qui aime la viande. Impossible de goûter le vin namibien, tellement sa production est confidentielle. Seulement trois domaines le produisent. En réalité, ici on boit (et souvent on mange) sud-africain !

A vous de tester toutes les merveilles de ce pays de l’ouest africain.