Bienvenue à Patrick, nouveau contributeur de Fifty Community ! Grâce à lui, vous saurez tout sur cette pratique étonnante qu’est la nage en eau glacée. Aujourd’hui, cette discipline fait de plus en plus d’adeptes, en France et ailleurs. Plongée en eau froide pour un grand bain vivifiant.
Tous les matins vers 10 h, ils se retrouvent là, plage de Conleau, à Vannes.
Par tous les temps
C’est le rituel du bain quotidien, quel que soit le temps, été comme hiver. Ils se connaissent tous, ils pratiquent depuis des années, ils sont du coin. Ils entrent dans l’eau plus ou moins vite. Il est préférable d’y aller progressivement en s’aspergeant le corps, sans oublier la nuque. Puis une fois qu’on est bien mouillé partout, que le corps s’est un peu mis à température ambiante, on peut plonger dans l’eau.
Sensations fortes
La sensation est forte, brutale. C’est comme un coup de fouet ! De l’énergie qui afflue brusquement, partout. Alors on pique un sprint, en crawl de préférence, mais à la brasse « ça le fait aussi ». Il faut nager en tout cas pour se réchauffer.
Le corps s’acclimate et au bout de quelques instants l’eau devient supportable. On reste dix minutes, pas plus. C’est suffisant.
Nager dans l’eau glacée, c’est épuisant. Puis, on ressort… On se met debout et on remonte au sec. On est content. On a une pêche terrible. On s’essuie vigoureusement et on va boire le café bien chaud apporté dans les thermos.
Bienfaits prouvés
La sensation de décontraction après la baignade est délicieuse. Demain on remet ça, bien sûr ! C’est devenu comme une expérience initiatique nécessaire. Et on se sent tellement bien après, comme régénéré…
Prudence tout de même
Attention tout de même ! Cette discipline sportive doit être encadrée. Elle peut occasionner des brûlures dues au froid et d’éventuels problèmes cardiaques. Des tests médicaux et un bilan cardiaque sont indispensables avant de se jeter à l’eau. C’est tout de même assez violent comme exercice. Il faut être en bonne santé pour la pratiquer. C’est quand même un truc de dingues.
Rien de tel qu’une soupe maison, avec des légumes de saison, pour se régaler et faire le plein de vitamines ! Voici quelques-unes de mes recettes, aussi délicieuses que faciles à réaliser. N’hésitez pas à partager les vôtres !
Velouté de butternut et jambon de bayonne
1 kg de butternut
30 cl de crème liquide
6 tranches de jambon de Bayonne
1 litre de bouillon de volaille
1 cuillère à soupe de curry en poudre
1 cuillère à soupe de gingembre moulu
2 gousses d’ail
1 oignon
1 cuillère à soupe d’huile de tournesol
Sel et poivre
Faire revenir dans un faitout l’oignon émincé avec l’huile. Ajouter l’ail haché et les épices. Peler et couper en morceaux le butternut. Les mettre dans le faitout et verser le bouillon dessus. Saler et poivrer. Porter à ébullition et faire chauffer à couvert pendant 30 minutes. Mixer ensuite le tout et remettre sur le feu en ajoutant la crème. Parallèlement, faire griller au four à 210 °C les tranches de jambon sur une feuille de papier sulfurisé pendant environ 10 minutes. Verser le velouté dans des bols et déposer dessus les chips de jambon.
Soupe de châtaignes
500 grammes de châtaignes (en bocal)
2 carottes
1 oignon
1 litre de bouillon de volaille
20 cl de lait
2 cuillères à soupe de crème fraîche
Sel et poivre
Verser le bouillon dans une casserole. Ajouter les châtaignes ainsi que les carottes coupées et l’oignon émincé. Porter à ébullition puis couvrir et laisser frémir pendant 20 mn environ. Mixer le tout et reverser dans la casserole en y incorporant le lait et la crème fraîche. Saler et poivrer.
Soupe de champignons
500 grammes de champignons de Paris
1 citron
2 échalottes
50 grammes de beurre
50 grammes de farine
1 litre de bouillon de volaille
20 cl de crème fraîche
2 cuillères à soupe de ciboulette
Couper le bas des pieds des champignons, laver et éponger. Mettre de côté deux têtes de champignon. Hacher le reste et arroser du jus de citron. Peler et hacher les échalottes. Faire fondre le beurre dans une casserole. Y verser les champignons hachés et les échalottes. Laisser cuire 10 minutes à feu doux. Poudrer ensuite de farine et arroser avec le bouillon bien chaud. Porter à ébullition en remuant et laisser frémir pendant 15 minutes. Saler et poivrer. Passer la soupe au mixeur et la reverser dans la casserole. Ajouter la crème fraîche, mélanger au fouet et faire épaissir pendant 10 minutes à petite ébullition. Disposer dans des bols. Couper en lamelles très fines les têtes de champignons réservées, les déposer sur la soupe et parsemer avec la ciboulette hachée.
Soupe gratinée à l’oignon
3 gros oignons
1 libre de bouillon de volaille
60 grammes de beurre
1/2 cuillère à café de sucre
25 grammes de farine
1 verre de vin blanc
1/2 baguette rassie
4 cuiillères à soupe de gruyère râpé
Sel et poivre
Préparer le bouillon de volaille et le porter à ébullition. Peler les oignons et les couper en fines rondelles. Faire fondre le beurre dans une cocotte, y ajouter les oignons et les faire à peine dorer. Ajouter le sucre et mélanger puis poudrer avec la farine et faire blondir en remuant. Arroser avec le bouillon, ajouter le vin blanc, saler, poivrer, couvrir et laisser cuire pendant 30 minutes à petits frémissements. Faire griller au four la 1/2 baguette coupée en fines rondelles et parsemeées de fromage râpé. Verser la soupe dans des récipents allant au feu. Poser les canapés au fromage dans chacun d’eux, placer ces récipients sous le gril et laisser gratiner jusqu’à ce que le fromage soit fondu et bien doré.
Soupe de panais aux noisettes
4 à 5 panais
2 pommes de terre
1 oignon
2 cuillérées à soupe de crème fraîche
1 filet d’huile de noisette
Quelques noisettes décortiquées et concassées
Sel et poivre
Faire cuire dans une marmite remplie d’eau les pommes de terre coupées en cubes, les panais coupés en rondelles et l’oignon émincé. Après 20 mn environ, mettre les légumes égouttés dans un blender. Ajouter un peu d’eau de cuisson (à mi-hauteur), la crème fraîche et l’huile de noisette. Saler et poivrer. Mixer le tout. Verser la soupe dans des bols et décorer avec quelques noisettes concassées.
Soupe de carottes au lait de coco
6 belles carottes
1 pomme de terre
1 oignon
1 petite brique de lait de coco
Coriandre
Sel et poivre
Eplucher et couper les carottes en rondelles, les pommes de terre en cubes et l’oignon émincé. Faire cuire le tout dans de l’eau pendant environ 20 mn. Sortir les légumes avec une écumoire et les mettre dans le blender. Ajouter un peu d’eau de cuisson, le lait de coco et la coriandre. On peut y mettre aussi un peu de curry pour relever le goût. Saler et poivrer. Mixer le tout. Servir bien chaud.
Velouté de cresson
1 grosse pomme de terre
2 échalottes
1 botte de cresson
½ litre d’eau
Crème fraîche
Sel et poivre
Equeutter et laver le cresson puis l’essorer. Le couper en petits morceaux. Peler l’échalotte et l’émincer. Peler et laver la pomme de terre. Faire revenir l’échalotte dans une grande casserole avec une noisette de beurre. Puis ajouter l’eau et la pomme de terre. Laisser cuire pendant environ 20 mn. Ajouter le cresson et laisser cuire dans l’eau bouillante pendant 3 mn. Saler et poivrer. Mixer le tout. Servir bien chaud avec une cuillérée de crème fraîche.
Soupe de brocolis au parmesan
400 g de brocolis
1 oignon
300 ml de bouillon de volaille ou légumes
Parmesan entier
Sel et poivre
Couper le pied de la tige de brocolis. Nettoyer les fleurs et les faire cuire 6 à 7 mn à l’eau bouillante salée avec l’oignon émincé. Pendant ce temps, préparer le bouillon. Quand les brocolis sont cuits, les égoutter. Les mettre ensuite dans le blender et ajouter le bouillon. Mixer. Poivrer. Verser la soupe dans des bols ou assiettes et déposer dessus des lamelles de parmesan.
Velouté de patates douces au curcuma
2 patates douces
2 carottes
1 pomme de terre
1 oignon
2 cuillérées à soupe de crème fraîche
1 cuillère à café de curcuma
Sel et poivre
Faire cuire dans une marmite remplie d’eau les patates douces et la pomme de terre coupées en cubes, les carottes en rondelles et l’oignon émincé. Après 20 mn environ, mettre les légumes égouttés dans un blender. Ajouter un peu d’eau de cuisson (à mi-hauteur), la crème fraîche et le curcuma. Saler et poivrer. Mixer le tout et déguster bien chaud.
Soupe de lentilles au chorizo (recette partagée par Dominique M.)
1/2 paquet de lentilles
500 g de carottes
1 oignon
2 gousses d’ail
2 branches de céleri
1 chorizo
Curcuma
Huile d’olive
Sel et poivre
Faire cuire les lentilles dans de l’eau. Lorsqu’elles sont presque cuites, ajouter le chorizo coupé en tranches. Parallèlement faire revenir les oignons dans de l’huile d’olive, ajouter ensuite les carottes coupées en rondelles, le céleri coupé en tronçons de 1 cm. Bien mélanger. Saupoudrer de curcuma, saler et poivrer. Ajouter ensuite cette préparation aux lentilles et au chorizo. Laisser mijoter à feu doux, mixer et servir quand le tout est fondant.
Soupe aux orties
500 g de feuilles d’ortie
1 pomme de terre
50 cl de bouillon de volaille
1 oignon
1 gousse d’ail
2 cuillérées à soupe d’huile d’olive
Sel et poivre
Faire chauffer l’huile d’olive dans un grand faitout. Faire suer l’oignon émincé, puis l’ail. Ajouter les feuilles d’orties (sans les tiges) préalablement nettoyées et essuyées. Faire cuire pendant 5 minutes en remuant jusqu’à ce qu’elles soient fondues. Retirer du feu. Faire chauffer une casserole d’eau salée et y plonger la pomme de terre coupée en dés. Lorsqu’elle est cuite, les ajouter dans le faitout. Dans une autre casserole, préparer le bouillon de volaille. Lorsqu’il est à ébullition, le mélanger à la préparation d’orties en remuant, puis laisser reposer le tout quelques minutes. Passer le tout au mixer. Saler et poivrer. Ajouter, si on le souhaite, une cuillère de crème fraîche avant de servir.
Quelques conseils : porter des gants lors de la cueillette des feuilles d’orties et choisir de jeunes pousses.
Cultivé en eaux vives et récolté de septembre à avril, le cresson de fontaine peut être cuisiné de multiples façons : en soupe bien sûr, mais aussi en salade, en quiche, en risotto… et, plus inattendu, en pesto ou encore en sorbet. Voici une sélection de recettes simples à réaliser et délicieuses. Bonne dégustation !
Le cresson est un vrai trésor de bienfaits. Très léger (il ne fournit que 17 Kcal/100 g) et riche en nutriments essentiels (il contient notamment plus de fer que les épinards), ce légume aux notes poivrées est excellent pour la santé. N’hésitez pas à le mettre au menu plus souvent !
Un petit conseil : pour conserver vos bottes de cresson quelques jours, retirez le lien en plastique qui les entoure, mettez-les au réfrigérateur dans une boîte hermétique et gardez-les légèrement humides.
Salade de cresson et oranges sanguines
Pour 2 personnes :
3 oranges sanguines
1 botte de cresson
2 cuillères à soupe de pistaches effilées ou grossièrement hachées
2 cuillères à soupe de fêta émiettée
1 cuillère à soupe d’huile d’olive + 1 cuillère à soupe d’huile de pistache (ou 2 cuillères à soupe d’huile d’olive)
Sel et poivre
Couper les extrémités de chaque orange. Les peler à vif, au moyen d’un couteau à dents, en suivant la courbure naturelle des oranges. Couper ensuite les oranges en tranches d’environ 5 mm d’épaisseur. Disposer les oranges dans une grande assiette creuse et verser dessus les jus. Disposer le cresson sur les oranges. Parsemer de pistaches effilées ou grossièrement hachées et de féta émiettée. Mélanger les deux huiles et verser sur le cresson et les oranges. Mélanger délicatement.
Quiche au cresson et au chèvre
Pour 4 personnes :
2 bottes de cresson
1 noisette de beurre
1 pâte brisée
2 crottins de chèvre demi-sec
3 œufs
40 cl de crème liquide
50 g de gruyère râpé
1 pincée de sel et 1 pincée de poivre
Préchauffer le four à 180°c. Effeuiller le cresson et retirer les plus grosses tiges, le hacher grossièrement. Dans une grande poêle, faire fondre le cresson avec une noisette de beurre pendant environ 10 minutes. Egoutter. Déposer la pâte brisée dans un moule à tarte puis y répartir le cresson fondu. Emietter dessus les crottins de chèvre. Dans un saladier, battre les oeufs en omelette puis ajouter la crème. Saler et poivrer. Verser ce mélange dans le moule à tarte puis parsemer de gruyère râpé. Enfourner pendant environ 30 minutes. Déguster bien chaud !
Fricassé de brèdes (cresson en créole)
Pour 4 personnes :
2 bottes de cresson
2 grosses gousses d’ail
2 tomates bien mûres
2 cuillères à soupe d’huile de tournesol
Sel
Piment écrasé
Prendre les bottes de cresson et ne conserver que les feuilles avec les tiges bien vertes. Ecraser l’ail, puis hacher les tomates grossièrement. Dans une sauteuse, faire chauffer l’huile. Faire revenir l’ail quelques secondes, puis ajouter les tomates hachées, le piment écrasé et saler. Les faire fondre. Une fois les tomates fondues, ajouter le cresson et le faire cuire jusqu’à ce que les tiges soient bien tendres.
Risotto au cresson
Pour 4 personnes :
2 bottes de cresson
250 gr de riz à risotto
1 cube de bouillon de légumes
1 litre d’eau
1 oignon
15 cl de vin blanc
Huile d’olive
Parmesan en copeaux ou râpé
Couper les tiges de cresson et les laver. Faire revenir avec un filet d’huile d’olive jusqu’à ce qu’il soit tendre. Mixer avec un peu d’huile d’olive et réserver. Préparez 1 litre de bouillon et hacher l’oignon. Dans une poêle, faire dorer l’oignon avec un fond d’huile d’olive. Ajouter le riz pour le nacrer, puis le vin. Quand il est absorbé, verser le bouillon louche par louche jusqu’à ce que le riz soit cuit. Ajouter le cresson et le parmesan.
Pavés de saumon au cresson
Pour 2 personnes :
100 g de faisselle
2 pavés de saumon
1 botte de cresson
10 cl de vin blanc
1 échalotte
1 noix de beurre
Sel et poivre
Hacher finement l’échalotte et le cresson. Faire frémir le vin dans une casserole et y jeter l’échalotte pendant 5 minutes. Ajouter ensuite le cresson et porter à ébullition en fouettant. Hors du feu, incorporer la faisselle, le sel et le poivre. Réserver au chaud. Dans une poêle, faire fondre le beurre et cuire les pavés de saumon, 5 minutes par face. Servir les pavés accompagnés de la sauce au cresson. Accompagner ce plat de carottes étuvées en rondelles et de pommes de terre vapeur.
Pesto de cresson
Pour 4 personnes :
1 botte de cresson
2 petites gousses d’ail
5 grammes de pignons de pin
20 g de parmesan râpé
15 cl d’huile d’olive
Laver, effeuiller le cresson et le déposer dans le bol d’un blender ou mixeur. Eplucher l’ail, faire griller les pignons de pin dans une poêle bien chaude jusqu’à ce qu’ils soient colorés. Réserver. Dans le blender (ou mixeur), mixer les feuilles de cresson, les pignons de pin torréfiés et l’ail. Ajouter le parmesan râpé et verser l’huile d’olive jusqu’à obtention de la consistance souhaitée. Servir ce pesto avec des pâtes fraîches par exemple.
Smoothie au cresson
1 pomme
1 concombre
1 poignée de cresson
3 brins de menthe
30 cl d’eau
1 pincée de sel
1 cuillère à café de vinaigre
Laver la pomme et la couper en morceaux en enlevant le trognon. Laver le concombre et le couper en morceaux. Laver le cresson et la menthe en gardant les tiges. Tout mettre dans un blender ou mixeur. Allonger avec de l’eau puis ajouter du sel et du poivre.
Sorbet de cresson
2 bottes de cresson
½ litre de sirop (1/2 litre d’eau + 75 g de sucre)
½ litre de Perrier
1 blanc d’œuf
½ citron
Hacher les feuilles de cresson et les mélanger avec le sirop, le Perrier, le blanc d’œuf et le jus de citron. Verser dans une sorbetière ou, à défaut, dans un bac allant au congélateur. Remuer tous les ¼ d’heure avec une fourchette jusqu’à ce que le sorbet soit pris.
Cheesecake cresson-menthe
Pour la croûte :
150 g de Tuc au fromage
2 oeufs
2 cuillères à soupe de farine
3 cuillères à soupe d’huile d’olive
Pour la garniture
8 petits suisses à 20 % de matière grasse
8 portions de Kiri nature
4 oeufs + 2 jaunes
2 grosses poignées de feuilles de cresson
12 feuilles de menthe fraîche
1 gousse d’ail frais
12 brins de ciboulette
Poivre
Préchauffer le four à 200°C (thermostat 6-7). Graisser légèrement les parois du moule à charnière (avec un peu d’huile d’olive). Mixer les Tuc avec les œufs, la farine et l’huile d’olive. Répartir le sablage au fond du moule en tassant bien. Faire cuire 10 minutes en surveillant attentivement. Retirer du four. Baisser la température à 120°C (thermostat 3-4). Mixer ensemble les fromages, l’ail, le poivre, le cresson, la menthe et la ciboulette. Ajouter les œufs entiers et les jaunes en mélangeant brièvement à chaque fois, juste assez pour bien les incorporer. Il n’est pas nécessaire de saler, le Kiri l’est suffisamment. Verser la crème sur la croûte précuite et enfourner à 120°C pour 40 à 50 minutes. L’appareil doit être pris, mais le centre du cheesecake doit rester tremblotant si on remue le moule. Eteindre le four, laisser le cheesecake refroidir dans le four entrouvert (un refroidissement progressif permet d’éviter les craquelures).
Un grand merci à Mikaël, cressiculteur à Vayres-sur-Essonne, qui m’a fait découvrir les bienfaits du cresson et m’a dévoilé toutes ces recettes.
Juliette nous avait promis de nous faire part de ses nouvelles expériences ayurvédiques. C’est chose faite ! Elle revient en grande forme d’une cure qu’elle a suivie en Normandie cet été.
J’ai clôturé mes vacances avec une cure ayurvédique de 5 jours près de Fecamp, au cœur des plantes bienfaitrices, de l’huile de sésame, des épices et de l’air marin normand. De quoi entamer cette rentrée toute particulière du bon pied.
Massages, repos, relaxation, élimination : la médecine ayurvédique propose un protocole de bien-être original, accessible et particulièrement bienvenu. Direction le centre Tapovan pour une cure Ojaskar adaptée aux circonstances actuelles. Un vrai cadeau !
Bien-être et relaxation
Séance de yoga nidra en ce début d’après-midi : Monique, Léa, Gilles, Laetitia, Michel, Sylvie, Marie-Thérèse et moi-même sommes bercés par une voix paisible et douce qui nous invite à nous détendre, à libérer les tensions, à « éliminer les frustrations inutiles ». Certains d’entre nous plongent assez vite dans un sommeil profond, d’autres profitent d’un état entre veille et sommeil. Ce yoga nous amène à une semi-conscience : parfaitement relaxés et détendus, nous restons conscients de ce qui se passe autour de nous, prêts à accueillir les soins qui vont suivre.
Ce lieu de bien-être applique les principes de la médecine ayurvédique, « une pratique indienne millénaire, à la pointe de la pensée moderne », selon son fondateur Kiran Vyas. Pendant 5 jours, nous bénéficions de massages bienfaiteurs. Dos, visage, tête, mains, pieds, jambes, corps entier, nez, ventre, et même les yeux : chaque partie du corps est sollicitée par les soins des thérapeutes. L’objectif ? Eliminer les toxines, physiques et mentales. Les gestes experts, et très maternels, des praticiens sont alors essentiels à la réussite de la cure. Formés au centre, les thérapeutes font preuve d’une écoute et d’une bienveillance exceptionnelles à notre égard. Merci à Agnès, Bertrand, Sylvie, Béatrice,… pour leur engagement unique propre aux équipes de Tapovan.
Question d’équilibre
L’ayurvéda propose de considérer l’homme dans sa globalité. Selon cette médecine, 5 éléments sont présents en chacun de nous dans des proportions variables (feu, terre, eau, air, éther) et regroupés par binômes que l’on appelle les doshas (Pita, Vata, Kapha). En fonction des influences extérieures (état d’esprit, diététique, sommeil, vie affective,…), ces éléments se déséquilibrent et provoquent des dysfonctionnements, des maladies. Le centre Tapovan nous invite à rétablir l’équilibre de nos doshas, dans une approche certes non médicale mais bienfaitrice. Nous recevons tous les mêmes soins lors des 2 à 3 heures quoitidennes de cure, auxquelles s’ajoutent d’autres grands massages si on le souhaite. Ici en France, l’ayurvéda n’est pas reconnu comme médecine. Pour des soins vraiment personnalisés, envolez-vous pour le Kerala par exemple (en Inde) où les médecins suivent 12 ans d’études. Vous aurez alors un suivi individualisé en fonction de votre constitution et de votre mode de vie. Tapovan propose une approche thérapeutique de bien-être. Le centre est d’ailleurs situé non loin du bord de mer, à la rencontre des 5 éléments. Nous avons pu profiter de promenades courtes mais revigorantes !
Yoga et cuisine végétarienne
Le yoga vient compléter la cure à raison d’1 heure aux premières lueurs du soleil ! Echauffements, étirements, postures, respiration alternée, salutations au soleil, détente,…. : le hatha yoga prédispose le corps et l’esprit à accueillir les soins de la journée. De belles séances animées par la dynamique et sympathique Doriane.
Parallèlement, pendant la cure, la cuisine végétarienne est de mise. Si l’ayurvéda ne recommande pas particulièrement ce régime dans la vie normale, en période de cure, voire un peu avant et un peu après, le végétarisme est fortement conseillé. De même qu’il vaut mieux éviter les excitants tels alcool, thé, café, tabac, voire les relations sexuelles. Légumes, céréales, légumineuses sont les 3 aliments de base rehaussés par moultes épices, tisanes et eau cuivrée. L’eau chaude devient même le « must drink » de la semaine pour garantir une bonne élimination. Voilà pourquoi notre gourde thermos ne nous quittait pas !
Pendant ces 5 jours, le corps, sollicité de façon très différente par rapport à nos vies quotidiennes, réagit parfois vivement. Certains d’entre nous ont souffert de maux de tête ou mal de dos, d’autres ont vu d’anciennes blessures se manifester à nouveau. Massages, cataplasmes d’argile, bouillote sont venus à bout de ces symptômes. Retrouver l’équilibre des doshas est un chemin sinueux… Le mental, bien sûr, joue son rôle dans ce jeu d’équilibre. Ce que l’on mange aussi. Le corps s’adapte à sa manière !
Et après ?
Nous repartons avec le plein d’énergie et de bonnes résolutions. Nos idées se sont aussi clarifiées au passage. Le challenge, pour les semaines et mois à venir, est de rester à l’écoute de notre esprit et de notre corps. Un vrai défi dans nos vies bien souvent surencombrées.
Rendez-vous l’an prochain pour faire à nouveau le vide, en toute bienveillance.
Pour notre plus grand bonheur, Barbara, décoratrice d’intérieur, s’accapare d’un sujet d’actualité, l’après-confinement, pour analyser notre nouveau rapport avec notre intérieur et nos changementsd’habitudes.
La période que nous traversons est inédite. Jamais durant ce siècle, n’avons-nous dû collectivement affronter cette situation étrange où le contact avec les autres, la sociabilité et la proximité pouvaient potentiellement constituer un risque pour notre santé et celle de ceux que nous aimions.
Dans ce contexte, notre « chez soi » prit une dimension particulière : il devint notre salut, notre horizon, le miroir de nous-même. La décoration, l’aménagement des espaces, les agencements, constituèrent pendant toute cette période, bien plus que des éléments de décors. Décryptage.
L’appel de la nature
Selon la composition de notre foyer, seul(e), en couple ou en famille, chacun a dû prendre ses marques. Avec nos intérieurs comme seuls horizons, nous avons appris à mieux les regarder : observer leurs aspérités, leurs teintes douces ou fortes, leurs revêtements, les meubles, les tissus ou les objets qu’ils accueillent, la lumière qui les réchauffe, les vides et les pleins. L’expérience du confinement s’est révélée pour certains(es) d’entre nous une formidable occasion de repenser sa décoration et la manière d’occuper les espaces.
Ainsi, on a pu prendre le temps de se demander si notre intérieur était vraiment à notre goût, si l’on s’y sentait bien, comme un petit cocon à notre image. C’est alors que l’on a pu parfois constater la surabondance d’objets, les meubles imposants, les couleurs vives, le linge de maison daté, les pièces design esthétiques mais peu fonctionnelles. La période de confinement aura révélé notre envie d’épure, de douceur, de confort, de retour aux choses et aux matières naturelles, essentielles. Jamais la nature et le végétal ne nous auront semblé aussi importants, aussi vitaux pour notre équilibre intérieur. Exit les ambiances trop minérales, trop froides ; après le confinement, on se fait la promesse de renouer avec la nature, d’aller courir dans les champs, d’embellir son balcon, de cultiver un petit potager…
La cuisine et la chambre, des pièces devenues maîtresses
La cuisine et la chambre semblent récemment avoir pris un nouveau statut : la première parce que le confinement fut une période propice à la (re)découverte du plaisir de cuisiner, en prenant le temps, en expérimentant de nouvelles recettes ; la deuxième parce qu’elle a pu constituer, pendant le confinement, un lieu de refuge, d’isolement, de lecture, un lieu investi d’une fonction « ressource » et de reconnexion avec soi-même.
Dès lors, c’est une cuisine dotée d’un large plan de travail et d’appareils électroménagers adaptés que nous recherchons aujourd’hui. C’est aussi d’une chambre à notre image, douce et chaleureuse, dont nous avons besoin. Tons pastels, linge de lit soyeux, plaids et coussins à foison, dressing bien pensé et éclairages subtils, voilà ce que nous voulons pour nous retrouver, nous apaiser.
Un salon modulable
Au lendemain du 13 mars, il a fallu s’organiser pour pouvoir exercer chez soi des activités normalement réalisées à l’école, au bureau, dans une salle de sport, dans un lieu public… Le salon, ou la « pièce à vivre » (salon + salle à manger intégrant parfois une cuisine ouverte), semble s’être imposé comme le lieu propice à cette multi-activités. Les devoirs des enfants ont trouvé leur place sur la table de la salle à manger tandis que notre salon devenait notre salle de sport !
Le télétravail fut plus compliqué à mettre en place lorsqu’on ne disposait pas d’une pièce dédiée (un bureau ou une chambre d’amis). C’est là qu’une nouvelle délimitation des espaces s’est opérée : un petit coin bureau derrière une bibliothèque ; un espace de travail créé de toute pièce, dissimulé derrière une claustra ou un paravent ; une tablette qui se referme et qui disparaît dans un meuble ; un pan de mur délimité par une couleur ou un papier peint… autant d’astuces et de solutions d’agencement mises en place et qui seront probablement maintenues après le confinement.
L’attrait de la « family room »
Importée du monde anglo-saxon, la « family room » pourrait se définir comme une pièce où toute la famille, parents et enfants, aime se réunir et cohabite harmonieusement : à la fois salle de de jeux, salon TV ou jeux vidéo, atelier créatif, espace repos, en résumé, un espace de partage dans le respect des activités de chacun. Cette pièce a l’avantage, en matière de décoration, de laisser une grande place à la fantaisie : ici, on peut écrire sur les murs grâce à une peinture tableau, on peut faire des roulades sur des tapis moelleux et colorés, on peut s’allonger sur de larges canapés pour regarder nos séries télévisées préférées ! On y trouve des objets insolites, des collections, des vitrines, des souvenirs de voyages … et si tout n’est pas bien rangé, ici, ce n’est pas très grave !
Témoignage de Barbara, décoratrice d’intérieur, confinée près de Tours. Son quotidien, ses questionnements, ses envies et ses espoirs.
Voilà déjà quatre semaines que nous sommes confinés et nous n’en sommes qu’à la moitié avant de pouvoir reprendre, progressivement, notre vie d’avant. Notre vie d’avant ? Oui, mais sans doute pas tout à fait la même…
Au début, j’étais comme vous, j’ai un peu paniqué à l’idée de devoir rester enfermée chez moi, même si c’était pour mon bien et celui de la collectivité. Outre que mon activité de décoratrice d’intérieure allait en souffrir économiquement (chantiers suspendus, annulation des rendez-vous chez les clients et les fournisseurs, arrêt de la prospection…), j’allais devoir tout d’un coup m’improviser maîtresse d’école, cuisinière à temps plein, animatrice et gestionnaire domestique pour maintenir la maison propre… tout cela sans rien lâcher de ma pratique sportive quotidienne !
M’inspirant des philosophes stoïciens antiques, je me suis alors
demandée : « dans ce contexte contraint, qu’est-ce qui dépend de moi
et qu’est-ce qui n’en dépend pas ? ». Autrement dit, puisque je n’ai
pas le choix, comment puis-je appréhender cette période de manière à en faire
une expérience positive ?
La liste de mes envies
En premier lieu, j’ai commencé à écrire toutes les choses que je m’étais promises de réaliser un jour mais que j’avais toujours reportées faute de temps : tri des placards, rangements divers, lectures, travail des abdos, appel de ma famille éloignée, rattrapage de mon retard filmographique, développement de la communication visuelle de mon agence…
J’ai ensuite établi un planning de mes journées, leur donnant une structure
similaire mais en intégrant chaque jour l’une des activités susmentionnées. Dès
lors, en divisant les journées en tâches répétitives incompressibles et en
temps d’ouverture pour l’accomplissement d’activités nouvelles , les jours me
sont tout d’un coup parus beaucoup moins
longs !
En effet, même si l’on reste chez soi toute la journée, il est important de garder un rythme, des temps fixés par nous-mêmes : horaires des levers et des repas, temps de ménage et autres tâches domestiques, temps de sport, temps pour vos proches, temps de méditation/lecture…
Un rapport bienveillant avec mon corps
La période de confinement semble idéale pour prendre soin de soi et de son corps. Par exemple, commencer sa journée par une séance de sport : à l’extérieur autour de chez soi dans la limite d’une heure si l’on peut, ou bien à l’intérieur, à l’aide des vidéos accessibles gratuitement sur Internet et proposant une large gamme d’exercices physiques ciblés pour tous les niveaux (yoga, pilates, zumba, renforcement musculaire…). Le sport permet de bien démarrer la journée et a un effet positif pour l’image de soi !
Le moment des repas est également important. Le confinement permet de
prendre (enfin) le temps de cuisiner, de préparer des plats à base de produits
frais, de réaliser des pâtisseries en famille, de savourer chaque bouchée en
diversifiant les ingrédients et en s’essayant à de nouvelles saveurs. Un corps
bien nourri aura ainsi moins tendance à stocker et à absorber en trop grande
quantité.
Les soins corporels peuvent également constituer un rituel-plaisir
quotidien : par exemple, les masques pour le visage que l’on peut
maintenant laisser poser toute la durée recommandée, les bains aux multiples
senteurs, les crèmes et huiles
hydratantes dont on peut s’enduire tous les jours, les crèmes pour les
mains qui souffrent des lavages fréquents…etc.
Enfin, un bon sommeil réparateur et reconstituant, la nuit bien sûr, mais aussi en journée, s’offrir la petite sieste que l’on ne s’accorde que pendant les vacances… Le confinement est l’occasion de dormir dans la journée sans complexe !
Une opportunité pour mieux préparer l’avenir
La période inédite que nous vivons pourrait s’apparenter à un « arrêt
sur image » de notre vie d’avant. Ce temps chamboulé nous permet de nous
poser les bonnes questions : est-ce que ma vie telle qu’elle est
aujourd’hui me convient ? Travail, couple, famille, accomplissement
personnel, tout cela peut être ainsi interrogé à l’aune de nos objectifs et de
nos valeurs essentielles. Ce temps de confinement est l’occasion de se
projeter dans notre vie d’après.
Etablissons donc des priorités et faisons du tri dans nos relations. La
crise sanitaire actuelle nous rappelle à notre condition et nous fait prendre
conscience de notre finitude. Plutôt que de s’angoisser à cette perspective,
pourquoi ne pas plutôt faire des projets qui nous raccroche à la vie ? Petits projets de jardinage ou grands projets
de reconversion professionnelle, qu’importe, car quand l’énergie est là, c’est jour
après jour, pas après pas, que l’espoir renaîtra.
“L’essence de la philosophie est qu’un homme devrait vivre de manière à ce
que son bonheur dépende aussi peu que possible de causes extérieures”. Épictète
Qu’est-ce que la résilience ? C’est la delicate question que s’est posée Barbara, notre fidèle contributrice. Autrement dit, comment ceux et celles qui ont subi de profonds traumatismes sont parvenus à se reconstruire ? Elle nous explique…
Le concept de “résilience” désigne la capacité d’une personne à reprendre
le cours de sa vie et à se reconstruire après avoir vécu un évènement
traumatique fort. Il a été introduit en France dans les années 1990 par le
psychiatre Boris Cyrulnik*, grâce auquel ce terme est désormais entré dans le
langage courant.
Boris Cyrulnik s’est inspiré de sa propre expérience pour illustrer ses travaux sur la résilience. En effet, il est âgé de deux ans lorsque ses parents sont arrêtés et déportés à Auschwitz, de six ans lorsqu’il est lui-même victime d’une rafle d’enfants juifs. Il parvient néanmoins à se sauver et échappe ainsi à une mort programmée. Il sera ensuite recueilli et élevé à Paris par sa tante maternelle.
Les principaux facteurs
Le psychiatre identifie deux principaux facteurs de résilience chez un
individu confronté à une expérience traumatique : la force vitale et le “tuteur
de résilience”.
Le tuteur de résilience peut être un parent ou un proche (« l’adulte référent ») qui apportera la sécurité affective mise à mal durant le choc et qui permettra à l’individu de s’accrocher pour se reconstruire. Le rôle du tuteur est fondamental car c’est par lui que la personne blessée retrouvera « l’assurance intérieure d’être digne d’être aimé, donc de vivre”.
La notion de résilience connaît néanmoins certaines limites car elle peut,
dans un contexte de surmédiatisation, engendrer un sentiment de culpabilité
chez les personnes qui n’arriveraient précisément pas à surmonter leurs
épreuves dans le cadre d’un parcours résilient. La résilience serait alors
perçue comme une capacité personnelle, une sorte de richesse intérieure
inégalement répartie entre les individus.
Par ailleurs, cette notion de psychologie profonde ne doit pas être
étendue, comme le souligne le psychiatre Serge Tisseron**, à toutes formes de « comportements
adaptatifs » à une situation donnée, fusse-t-elle douloureuse.
Des origines précoces
Connaître la notion de résilience et ses définitions cliniques suffit-il à pouvoir
la mobiliser lorsque l’on vit soi-même une expérience traumatique ?
En réalité, la plupart des personnes données en exemples pour avoir
entrepris avec succès un parcours résilient ignorent tout de cette notion, et
c’est davantage l’instinct de survie ou une certaine forme d’élan vital qui
sont alors avancés comme facteurs de rebondissement face aux épreuves de la
vie.
La résilience ne s’apparente donc pas à une méthode de développement
personnel permettant de se sortir des mauvaises passes.
Les ressorts de sa mobilisation plus ou moins fructueuse sont à chercher dès l’enfance, et plus particulièrement lors des premiers temps de la vie, voire dans la relation intra-utérine que le bébé entretient avec sa maman. Car c’est à cette période que se construit, d’après Boris Cyrulnik, le socle affectif sur lequel l’individu pourra s’appuyer pour grandir et se développer. Par la suite, si la figure maternelle vient à manquer, c’est le fameux « tuteur de résilience » qui pourra prendre le relais.
Face à un traumatisme (deuil, abandon, maladie..), la ressource profonde du comportement résilient serait donc à rechercher en premier lieu dans la prime enfance. Dans ce contexte, l’expérience psychanalytique paraît intéressante, en faisant ressurgir, par la parole et l’analyse des rêves, les évènements inconscients fondateurs de la sécurité ou de l’insécurité affective originelle.
En second lieu, c’est en cherchant autour de soi un tuteur, ou un adulte référent, que l’effet d’encouragement et de renvoi d’une image positive de soi-même, que le mécanisme de résilience pourra réellement se mettre en œuvre.
Des parcours résilients autour de nous
Prenons le temps d’observer notre entourage, nous trouverons certainement des exemples de parcours résilients. Car plus on avance en âge, plus les épreuves de la vie s’accumulent, de manière plus ou moins violentes et inéluctables, certes, mais sans que personne ne soit réellement épargné.
Mon activité de décoratrice d’intérieurs m’amène très souvent à pénétrer
l’intimité de mes clients et de mes partenaires, à connaitre leur vie, leurs
souffrances et leurs joies.
A l’instar de cet ami plaquiste, qui a élevé courageusement ses deux
enfants, petits lorsque sa femme l’a quitté, tout en veillant sur sa maman âgée
et handicapée ; ou encore ces parents qui ont perdu un enfant, mais qui
continuent de vivre, de sourire même, sans oublier ; ce couple qui
multiplie les projets, malgré la douleur et les difficultés induites par la
maladie de leur fils, une maladie rare, incurable…
Tous ces parcours sont-ils résilients ? Pour certains d’entre eux,
certainement. Mais le véritable apport
de la notion ne serait-il pas davantage de pouvoir nommer ce qui force
l’admiration envers ces personnes ? La résilience, en entrant dans le langage
courant, désignerait ainsi un objectif à atteindre, un idéal-type
comportemental que les parcours cités en exemples révèlent et transforment en
modèles à suivre.
Dans cette perspective, plus que de résilience, parlons plutôt de « vies inspirantes ». Une sorte de guide et de mentor lorsque l’on est soi-même confronté à l’épreuve de la douleur. Une autre manière de décrire la relation tutrice essentielle des hommes entre eux, et la nécessité individuelle et sociétale de s’ouvrir aux autres.
*Boris Cyrulnik et Claude Seron (dir.), La
résilience ou comment renaître de sa souffrance, Fabert, coll. Penser
le monde de l’enfant, 2004
J’avais rapporté du Sri Lanka un petit bidon d’huile de coco 100 % naturelle et, de retour en France, je ne savais pas trop comment l’utiliser. J’ai voulu en savoir plus et depuis, je m’en sers régulièrement pour hydrater ma peau mais pas que…
L’huile de coco est connue pour ses vertus nourrissantes et protectrices.
Elle est un « must have » beauté, naturel et qui sent divinement
bon.
Nourrir sa peau
Très riche en acide gras, l’huile de noix de coco nourrit la peau et apaise
les irritations.
Antioxydante, elle lutte contre le vieillissement
de la peau, la tonifie et lui redonne de l’éclat. On peut même l’utiliser
comme démaquillant, en massant délicatement tout le visage avec l’huile. On
essuie ensuite avec un gant de toilette tout doux. De plus, elle laisse sur
notre épiderme une très agréable odeur des tropiques !
On évite cependant de l’appliquer sur le visage si on a une peau grasse ou
une peau à problèmes.
Hydrater et fortifier ses cheveux
Riche en vitamine E, en vitamine K et en fer, l’huile de coco nourrit les
cheveux, les rend plus denses et plus brillants. Idéale pour les cheveux secs et
abîmés, en particulier l’été, après des baignades en mer ou à la piscine. Il
suffit de les démêler au doigt, avec quelques gouttes d’huile coco, pour les
rendre plus lisses et soyeux. Pour ne pas graisser le cuir chevelu, il est
préférable de ne pas toucher aux racines, et de se concentrer sur les longueurs
et les pointes.
Pour profiter au maximum des bienfaits de l’huile de noix de coco, on peut
se faire un masque
pour cheveux une fois par semaine. On applique l’huile sur cheveux secs et
on les enroule dans une serviette chaude. On laisse poser entre 30 mn et 1 h ou,
encore mieux, toute la nuit. On rince ensuite avec un shampoing doux (ou un
shampoing solide pour les plus écolos !)
Pour des dents plus blanches
Pour des dents étincelantes de blancheur, l’huile de noix de coco est là
encore une précieuse alliée. On se fait un bain de bouche à l’huile de coco
durant une dizaine de minutes et on se brosse les dents, pour se garantir
un beau sourire et une haleine fraîche.
Mais aussi…
Très hydratante, elle est aussi parfaite pour les lèvres
gercées. On peut l’appliquer comme un baume à lèvres dès que l’on en
ressent le besoin.
Les blogueuses beauté et les people connaissent les vertus de l’huile de
coco depuis longtemps et l’utilisent de façon diverse et variée : Angelina
Jolie entamerait chaque journée avec une cuillère à café d’huile de noix de
coco, Miranda Kerr en met dans son café, Blake Lively directement sur sa peau
juste après la douche, et, selon Jessica Alba, appliquer de l’huile de noix de
coco sur son corps pendant la grossesse permettrait de prévenir les
vergetures.
Où en trouver ?
Pas besoin d’aller au bout du monde pour acheter de l’huile de coco ! Vous
en trouverez facilement en grande surface (Carrefour notamment) et sur
Internet.
Privilégiez une huile de coco vierge, non raffinée et bio. C’est la garantie d’un produit 100 % naturel,sans substance chimique. De plus, elle est davantage parfumée.
Barbara nous invite à réfléchir à un sujet que beaucoup d’entre nous ont connu ou connaîtront : le départ de la maison de nos enfants. Quelles en sont les conséquences et surtout, comment rebondir pour trouver une nouvelle liberté ?
C’est le thème du dernier film de Lisa Azuelos, « Mon bébé », sorti en salle le 13 mars dernier, avec Sandrine Kiberlain dans le rôle d’une maman totalement perdue lorsque sa petite dernière lui annonce qu’elle part faire ses études au Canada.
Le syndrome du nid vide
Ce syndrome du « nid vide », qui
concerne près d’un tiers des parents, toucherait davantage les mères,
lesquelles, après plusieurs décennies d’investissement maternel et familial se
retrouveraient, une fois les enfants partis, confrontées à un certain sentiment
d’abandon, voire à une impression d’inutilité. « C’est un peu comme si
on se retrouvait brutalement au chômage. Le syndrome du nid vide, c’est un
chômage de maman ! », selon Lisa Azuelos.
Un malaise diffus, difficile de partager avec les autres
L’essayiste Brigitte
Bloch-Tabet[1] évoque quant à elle une sorte
de « baby blues à retardement », qui pourrait, dans certains
cas, générer des troubles physiques (maux de ventre, insomnies, dépression, …).
Diagnostic d’autant plus difficile à établir lorsqu’il coïncide avec ceux de la
ménopause. La fin des règles rend en effet plus délicate le rapport à la
maternité et à la féminité. Alors, lorsque celle-ci intervient précisément au
moment où les enfants quittent la maison, c’est l’identité de femme et de mère
qui est tout d’un coup profondément questionnée.
Les conséquences pour le couple
Plus largement, c’est toute l’armature familiale,
dont l’enfant constitue le pilier dans nos sociétés occidentales, qui se trouve
bouleversée. Les parents se revoient comme avant la naissance des enfants, et
cette situation n’est pas sans conséquences sur leur couple.
En dix ans, le nombre de
divorces de sexagénaires et plus a augmenté de 75 %[2].
« Les enfants sont un ciment qui permet au couple de tenir la route »,
explique Béatrice Copper-Royer[3].
« Après leur départ, certains se rendent compte qu’ils n’ont plus de
raisons de continuer ensemble. Ce sont le plus souvent les femmes qui partent.
A 55 ou 60 ans, elles ont l’impression que leur vie n’est pas du tout terminée
et veulent parfois redémarrer autre chose. »
La perspective d’une nouvelle liberté
Le départ des enfants invite plus que jamais au
lâcher prise, à ne plus vouloir tout contrôler. Il est même fortement conseillé
aux parents d’anticiper en laissant davantage d’autonomie à leurs enfants avant
leur départ de la maison[4] !
Une fois l’absence consacrée, la rupture se fera plus douce car les parents
auront appris à (re)vivre pour eux-mêmes.
Vouloir poursuivre la relation par une intrusion permanente dans la vie de ses enfants, notamment via les moyens numériques, n’est sans doute pas la meilleure façon de leur permettre de s’épanouir. L’enfant, petit comme grand, a avant tout besoin de sécurité affective, savoir que ses parents sont là pour lui en cas de besoin. Mais il a aussi besoin de se confronter au monde et vivre ses propres expériences pour pouvoir devenir un adulte responsable et possiblement, un jour, un parent à son tour.
Article rédigé par Barbara Chabbal, décoratrice d’intérieur
Nos sociétés occidentales ont du mal à accepter la solitude : être seul(e), vivre seul(e) est souvent mal perçu, assimilé à de l’isolement, de la détresse, voire à un état pathologique. Pourtant, il est possible de tirer avantage de cette situation. Explications.
Comme le souligne Jacqueline Kelen, auteure de L’esprit
de solitude (ed. Albin Michel 2001), la solitude permet de se reconnecter
avec soi-même, pour mieux s’ouvrir aux autres. On passe du « moi »
conditionné par les autres au « je » conscient et autonome.
La solitude n’est pas l’isolement
Certes, les périodes de solitude s’imposent souvent à nous et sont considérées, à juste titre, comme subies, à la suite d’une rupture, d’un deuil, d’un abandon. Au lieu de tenter de les fuir, prenons ces évènements comme autant d’occasions de plonger au cœur de nous-même, de (re)découvrir nos richesses, nos valeurs, qui nous animent et nous motivent.
A l’issue d’une expérience de solitude, on se
connaîtra mieux et on sera ainsi plus à même d’aller vers les autres car on se
sentira plus conscient(e) de ses propres qualités, moins dépendant(e) du regard
des autres car nourri(e) d’une nouvelle bienveillance envers nous-même.
Savoir s’isoler pour mieux vivre ses rêves et construire ses relations aux autres
Même si l’on vit en couple et/ou en famille, il est aussi important de se ménager des petits moments de solitude. Ce n’est pas être égoïste que de s’accorder un peu de temps rien que pour soi, seul(e), dans une journée. La méditation, par exemple, peut être un bon moyen de renouer avec soi-même, tel que nous y invite Alain Delourme*, psychanalyste et psychothérapeute : « S’offrir un tête à tête avec soi-même permet de se libérer de ce qui nous encombre ».
Car il faut être seul(e) pour penser, réfléchir à ce
que l’on veut faire de sa vie, définir ses rêves et mettre en place les actions
pour les réaliser. C’est souvent parce que l’on est pris dans des quêtes
matérielles (trouver un emploi, acheter une maison, se marier, organiser les
activités des uns et des autres…) que l’on s’oublie soi-même et le sens que
l’on veut donner à sa vie.
En ayant appris à vivre seul(e), à compter sur
soi-même, on saura aussi organiser sa vie selon ses propres valeurs et désirs,
en phase avec qui l’on est vraiment. Les relations que l’on pourra créer par la
suite seront donc elles-aussi en cohérence avec notre être profond, elles
seront plus authentiques et plus durables.
Comment affronter un état de solitude qui fait peur ?
Il ne faut surtout pas chercher à fuir la solitude en allumant la télévision, multiplier le nombre de ses relations sur les réseaux sociaux ou en surchargeant son agenda d’activités sociales disparates.
Si se retrouver seul(e) peut faire peur, pourquoi ne pas commencer par réaliser un voyage ou une marche en silence et déconnectée des outils numériques ? De plus en plus d’organismes proposent ce type de séjours, permettant à chacun de se retrouver soi-même dans un environnement naturel, sans jugement et sans enjeux. Car « ce n’est pas être seul qui est douloureux, c’est l’impression de ne compter pour personne », nous explique Alain Delourme.
Vous l’aurez compris, la solitude ne doit donc pas
être vécue comme un sentiment douloureux d’exclusion par rapport aux autres,
mais au contraire, comme un état ponctuel choisi, permettant une meilleure
connexion à soi-même et au monde.
* Auteur de La
solitude initiatique, ed. Accarias, 2016.