Détente et anti-stress : le coloriage

Crayons pour le coloriage

Juliette a trouvé une occupation qui la déstresse : le coloriage. Elle nous décrit les bienfaits de cette activité, à pratiquer partout et à tout âge.

Coloriage de marque-pages

Le coloriage m’inspire et m’apaise. Depuis quelques mois, ma sacoche de bureau cache toujours un morceau de coloriage.

On oublie tout, on positive et on prend du recul

En cas de stress, d’énervement, de journée bien remplie, je sors mon baume magique, mes stylos de couleur et hop, je colorie. Ca se passe dans le train, le soir, sur mon trajet retour. 25 minutes de parenthèse colorée qui m’apaisent, me détendent, dérident les traits de mon visage, tel un cosmétique anti-rides. Soit j’oublie les tracas du moment, soit le geste posé, rythmé et coloré me permet de prendre un peu de recul et d’organiser mes pensées. J’arrive avec mon trop- plein, et quelques couleurs plus loin, les lignes s’éclaircissent. Une façon de positiver, de me poser, de me reposer aussi.

Une activité partagée

J’ai choisi des coloriages en forme de marque-pages, aimant lier l’utile à l’agréable. Ainsi, à l’occasion des 13 ans de ma fille, j’ai sollicité les membres de la famille pour leur faire écrire, au dos des marque-pages coloriés, les qualités de leur nièce, petite-fille ou cousine, en utilisant les lettres composant son prénom. Un cadeau personnalisé et coloré. Et, pour clôturer le tout, nous avons tous colorié l’un des marque-pages en mode collaboratif !

Pas une question d’âge !

« Mais ce n’est plus de ton âge ! », m’a-t-on rétorqué. « Oh que si ! » Au-delà du phénomène de mode qui a envahi les librairies de mandalas en tout genre, le coloriage – je le confirme – est un vrai baume de douceur. Je n’y ai pas encore associé la symbolique des couleurs, me limitant à deux stylos Bic quatre couleurs, mais ce pourrait être la prochaine détox.

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Créer la vie que l’on souhaite… à tous les âges

Illustration pour créer la vie que l'on souhaite

Après avoir exercé le métier de consultante auprès d’institutions internationales, rejoint en 2001 l’Agence d’Urbanisme de la Ville de Paris, parcouru le monde, entrepris une nouvelle formation…, Barbara a décidé de quitter Paris et de créer en 2018 « Intérieur Vôtre ». Elle nous parle de sa démarche pour changer tout et opter pour une vie plus en accord avec ses aspirations et sa passion pour la décoration intérieure.

Envol de l'aigle

Pendant longtemps, disons entre 15 et 45 ans, on se dit que l’on a la vie devant soi. D’ailleurs, on n’y pense pas vraiment, trop préoccupé(e) par l’image que l’on donne aux autres, de son intégration à la société, à la vie professionnelle, à la vie d’adulte et de parent responsable. La plupart du temps, on pense à mener à bien sa journée, à assumer ses différentes tâches, à organiser ses week-ends, ses vacances… Et comme ça, sauf accident de parcours, la vie s’écoule.

Ecrire sa propre histoire

Dans ce schéma, les jours, les semaines, les années passent sans forcément se ressembler bien sûr, car il nous arrive de changer d’emploi, de déménager, de nous séparer de notre conjoint ou de nous mettre en couple, de faire un enfant… Toutes ces grandes étapes de la vie qui bouleversent et qui écrivent une histoire, notre histoire.

Parfois, certaines décisions radicales prises autour de 40 ans font parler de « crise de la quarantaine ». Concept facilement compréhensible lorsque l’on atteint ce qui est communément admis comme « la mi-parcours », la moitié d’une vie.

Mais véritablement, de quoi parle-t-on ? Est-ce la peur d’une fin prochaine qui nous pousse à accomplir de la manière la plus rapide et parfois la plus violente qui soit les choses que l’on rêvait de faire depuis toujours ? Est-ce la volonté de s’extraire d’une linéarité temporelle incompressible qui nous angoisse autant qu’elle nous pousse à agir ?

Se poser les bonnes questions

Pour ma part, mais mon cas n’est en rien un absolu, je crois qu’il est important, à un moment ou à un autre de notre parcours de vie, de se demander sincèrement : ai-je la vie que je veux vraiment ? Si tel n’est pas le cas, quelles attitudes et quelles actions puis-je mettre en œuvre pour l’atteindre ?

Car toute la question est là : je suis libre de choisir ce qui me convient et de refuser ce qui ne me convient pas. Imputer sa passivité à l’environnement et aux contingences, c’est selon moi, déjà choisir (la permanence).

Alors oui, ce que j’ai retenu de mon parcours, c’est que tout ce que l’on ne décidera pas soi-même, ce sont la vie et les autres qui le feront pour nous : la maladie, la hiérarchie, les collègues, la famille…

Décider ce qui est bien pour soi

Donc, stop, aujourd’hui, je décide ce qui est bien pour moi, ce qui est en phase avec mes valeurs et avec mon être profond, ce qui m’épanouit. Bref, ce qui me rend heureuse.

Et j’ai choisi de vivre à la campagne, de faire un métier qui me ressemble (ndlr: décoratrice d’intérieur), de voir grandir ma fille et contribuer à son épanouissement, de lire (davantage), de faire du sport, de rencontrer d’autres personnes, de m’émerveiller encore et encore.

Changer de vie

Certes, faire le choix de changer de vie n’est pas simple, d’un point de vue logistique, économique et familial. Le soutien ne vient souvent pas de là où on l’attend, ce qui nous oblige à nous battre, à croire en notre projet, à avancer coûte que coûte parce que ce n’est tout simplement pas possible autrement !

Exit donc les justifications et les argumentations épuisantes, cette décision, vous la sentiez dormir en vous depuis longtemps et elle s’est imposée comme une évidence, un jour, un matin, comme un nouveau réveil.

Depuis lors, faites-moi confiance, elle est la bonne, ne revenez pas dessus. Suivez votre étoile comme j’ai suivi la mienne.

Portrait Barbara Chabbal

Pour en savoir plus sur Barbara Chabbal et sa nouvelle activité de décoratrice d’intérieur et home stager, consultez son site Internet :

https://www.interieurvotre.net/

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Ayurveda, ma cure au Kerala

Salle de massage Ayurveda

Fifty Community a le plaisir d’accueillir Juliette, adepte des cures bien-être et santé. En Inde, elle a testé les soins ayurvédiques qu’elle a particulièrement appréciés. Elle nous raconte pourquoi.

La détox est à la mode, s’invitant à nos tables, nos vacances, notre quotidien, comme une nouveauté indispensable à nos vies encombrées. Mais on n’a rien inventé. L’ayurveda, né en Inde il y a plus de 5 000 ans, propose une hygiène de vie très saine, accessible, simple et naturelle. Je voulais en savoir plus. Direction le Kerala !

J’ai profité d’un séjour d’un mois au Kerala pour expérimenter les soins ayurvédiques. Étant souvent contrariée par des maux de ventre chroniques, comme des millions de personnes, une cure me semblait prometteuse et peut-être plus efficace que les traitements que j’avais jusque-là testés, sans vraiment de succès : médecine classique, gastro-entérologie, ostéopathie, acupuncture, massages aux huiles essentielles, thérapie… Un cocktail de méthodes pour des résultats satisfaisants à court terme, mais décevants à moyen terme.

Des méthodes naturelles ancestrales

De l’ayurveda, je ne connaissais presque rien : massage, huile sur le front, sauna aux herbes. À la lecture de nombreux sites Internet, j’ai compris qu’il s’agissait d’une véritable médecine holistique, basée sur des soins par les plantes. Rien que du naturel ! Le Kerala est La terre indienne où l’ayurveda est né.

Le principe est simple : on soigne le malade, et non la maladie, et l’état de santé est atteint lorsque les 5 éléments qui composent l’être humain sont équilibrés : Espace, Terre, Feu, Air, Eau. Ces éléments constituent, par binôme, les doshas : Pitta, Vata, Kapha.

Une personne possède en elle ces 3 doshas, mais dans des proportions différentes, propres à elle. Ainsi, les deux médecins que j’ai consultés ont déterminé mon dosha dominant : Pitta, je suis même Pitta-Vata. Les traits physiques et psychiques entrent en jeu pour cerner le dosha principal.

Libérer le corps et l’esprit

J’ai découvert le Santhigiri Hospital, un centre de soins ayurvédiques traditionnels, à Kumily-Tekkady, dans les collines de Cardamome. Pour cette première approche, je ne voulais pas d’une cure pour touristes. Je souhaitais vraiment un lieu authentique. C’est le Dr Girish qui m’a reçue en consultation, sans rendez-vous et sans frais. Il m’a prescrit 5 jours de traitement, et des médicaments aux plantes.

Objectif : purifier le corps, détendre l’esprit, à travers une série de soins (massage corporel aux huiles, huile tiède sur le front avec un doux massage des cheveux, bain thermal aux herbes, pochons tièdes aux herbes). Ces soins étaient prodigués par deux femmes (deux hommes pour les hommes) afin que l’équilibre du corps soit toujours respecté : un bras est massé en même temps que l’autre, d’un même geste ferme, doux, enveloppant, presque maternel.

 

Régime végétarien

Au bout de deux jours, je me sentais déjà particulièrement calme, avec des pensées positives. Pour accompagner ces soins, le docteur m’a recommandé la cuisine végétarienne. J’ai donc abandonné le fried egg du matin, les boissons gazeuses ou trop acides (je raffolais du jus de citron !), la viande, les plats trop pimentés. Être au Kerala m’a alors aidé car les restaurants servent souvent des plats végétariens. Au terme des cinq jours, mon ventre se portait bien, détendu.

Un sentiment d’apaisement

Étape suivante : Marari, près d’Allepey et des Backwaters. Un lieu calme, en bord de mer, loin des klaxons et de la poussière des villes. Dès mon arrivée, je suis allée à la boutique ayurveda locale. C’est là que le Dr Meenu m’a reçue en consultation, une femme médecin douce, calme, qui s’est avérée à l’écoute et de très bon conseil. Comme nous avions deux semaines devant nous, elle m’a prescrit un traitement progressif sur huit jours. De même qu’à Kumily, les soins avaient pour but de libérer le corps et l’esprit de toutes toxines ou autres éléments perturbateurs, non digérés, et de rétablir l’équilibre entre les 3 doshas. Des médicaments aux plantes étaient associés à la cure, notamment pour favoriser un sommeil paisible. Car le sommeil, comme l’alimentation, compte pour beaucoup dans le succès de soins ayurvédiques.

J’ai effectué plusieurs soins : massage corporel, pochons d’herbes chauds, huile sur le front, nappage corporel au lait tiède et plantes (mon préféré !), vapeur d’eau, soin pour la tête… Là encore, ce sont deux jeunes femmes qui ont pris soin de moi, avec des massages à quatre mains, leurs attentions de chaque instant, leur calme, leur sourire. J’ai dû mettre de côté ma pudeur naturelle… mais j’ai réalisé combien cela fait un bien fou que l’on s’occupe ainsi de moi. Les tout premiers jours, j’étais plutôt fatiguée et énervée. Le Dr Meenu, que je voyais tous les jours, suivait de près mes soins.

Peu à peu, mon corps et mon esprit se sont apaisés et détendus. Après cette semaine de Purva kharma, j’étais prête pour l’une des cinq actions du Panchakharma : le Vireshana, purification interne. L’affaire d’une matinée et c’était réglé, suivi d’une mini diète, le temps que le système digestif se remette de tant d’agitation. Repos de rigueur. De toute façon, je n’avais pas d’énergie pour une quelconque activité. Mais dès le lendemain, j’étais sur pied, vraiment en pleine forme. Ce fut l’occasion de faire le point avec le Dr Meenu et d’écouter ses recommandations pour les semaines à venir.

Gérer l’après

De retour en France, le challenge est réel : comment intégrer les bons principes de l’ayurveda dans ma vie quotidienne, dans un environnement culinaire éloigné de la cuisine végétarienne, où les tentations gastronomiques sont astronomiques, et les stress ou contrariétés plutôt fréquents ?

L’ayurvéda met à l’honneur les plantes, dont les épices, pour leurs multiples bienfaits. Reste à mettre en pratique tout ce que j’ai appris pendant ce voyage, notamment apprécier et profiter du temps, être en famille, entre amis, bien dormir, prendre soin de moi. Et concocter des plats épicés ! Avec l’ayurveda, le yoga et la méditation seront-ils mes prochains alliés ?

Pour en savoir plus

http://www.ayurbhadra.com/

Cure de 8 jours : 358 euros, incluant la consultation, les médicaments, les conseils, le tuk tuk local, les soins

 

http://santhigiriashram.org/

Cure de 5 jours : 229 euros, incluant la consultation et les soins

Les bienfaits de la sieste

Les bienfaits de la sieste

La tendance est à la sieste. Décompresser, recharger les batteries, diminuer les risques de certaines maladies… tels sont les principaux bienfaits de la sieste.

La sieste, qui vient du latin sexta signifiant la sixième (heure du jour), a fait l’objet de nombreux écrits dont le plus connu est l’ouvrage de Bruno Comby, « L’éloge de la sieste », préfacé par Jacques Chirac.
Sa pratique diffère selon les cultures, le climat et les individus. Nul n’ignore que les habitants des pays chauds, en particulier ceux du Bassin méditerranéen (Espagne notamment), sont des adeptes convaincus depuis longtemps.

Sieste éclair ou sieste profonde

En Occident, la sieste est souvent perçue comme un temps volé au temps de travail ou à d’autres activités, et réservée aux enfants ou aux personnes âgées. Or, il est prouvé qu’une sieste de 5 minutes par jour augmente les performances physiques et psychiques de tout individu, quel que soit son âge.
La sieste éclair, entre 10 et 30 minutes, permet de regagner en concentration, en énergie et garantit un réveil rapide, facile qui ne perturbe pas le rythme général du sommeil. Elle est même recommandée dans le traitement curatif ou préventif de la somnolence diurne.
La sieste plus longue peut s’étendre sur une ou deux heures. Mais attention : des études ont montré qu’au-delà de 45 minutes, les bienfaits s’atténuaient et qu’une sieste prolongée risquait d’entraîner une détérioration du sommeil la ou les nuits suivantes.

Effets bénéfiques reconnus

 

Les bienfaits de la sieste

D’autres effets bénéfiques sur la santé sont reconnus : ce repos diminue de façon significative les risques de mortalité due aux maladies cardio-vasculaires et le stress, il favorise la récupération musculaire en stimulant la concentration, la mémorisation et la créativité, et améliore la qualité globale du sommeil.
Certaines entreprises ont compris son intérêt en termes de productivité et n’hésitent plus à l’intégrer dans leur management. Le phénomène reste encore marginal en France. Mais au Japon, précurseur dans ce domaine, des sociétés vont même jusqu’à imposer la sieste à leurs salariés, dans des espaces dédiés.

Alors sieste ou pas sieste ?

Une petite sieste vaut mieux qu’un grand coup de barre… pour l’efficacité et le bien-être de tous. Alors, accordons-nous ce temps de récupération, sans culpabiliser.