Blog à part : « On fait des fautes mais on s’soigne »

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Originaire de Nantes, Frédéric vit à Madrid depuis 1992. Après avoir travaillé en France, en radio et dans le minitel, il est parti rouler sa bosse en Espagne, dans l’univers du marketing informatique, de la vente de tatouages anti-vol pour ordinateurs portables, du bartering* publicitaire, des contenus pour mobiles, de la musique en streaming…  La liste est longue ! Aujourd’hui, Frédéric propose un podcast très utile : « On fait des fautes, mais on s’soigne ». Il y présente avec humour des règles d’orthographe, de grammaire… à consommer sans modération, à raison d’« uncomprimeparjour ».

Famille devant un ordi

Quelles sont les (bonnes) raisons qui vous ont poussé à créer « uncompriméparjour.com » ?

J’avais décidé d’arrêter mon podcast précédent, « La voix des sillons » (www.lavoixdessillons.com), un recueil de chroniques musicales sur des groupes ou des chanteurs de toutes les époques et tous les genres. Après 18 mois et 137 épisodes, j’avais atteint une belle audience, mais il m’était impossible de la monétiser, entre autres pour des questions de droits sur la musique. Comme l’expérience m’avait bien plu, la liberté de raconter à ma façon et avec le ton que je voulais le parcours de ces artistes face à un micro, je voulais absolument poursuivre. Il me fallait une nouvelle direction, ce serait la langue française.

Que proposez-vous aujourd’hui exactement ?

« On fait des fotes fautes, mais on s’soigne » (www.uncomprimeparjour.com) propose, au quotidien depuis un mois, une règle d’orthographe, de grammaire, de syntaxe ou de vocabulaire, pour que chacun essaie d’améliorer son français dans la bonne humeur. Je ne suis ni professeur de français ni encore moins correcteur, mais j’ai toujours essayé de bien écrire (et parler) notre langue. Je fais toujours des fautes, et j’en ferai toujours, j’essaie seulement d’en faire de moins en moins. Je tiens quand même à préciser que chaque comprimé, ou épisode, est validé au préalable par une correctrice professionnelle, garantie 100 % !

D’où vient votre goût pour l’orthographe et notre belle langue française ?

Lorsque j’ai eu fini d’écrire mon livre « Ça arrive à tout le monde », avant de l’envoyer aux maisons d’édition, je l’ai soumis à une correctrice professionnelle, avec la certitude qu’elle n’aurait pratiquement rien à signaler, puisque dans le document Word contenant mon manuscrit, il n’y avait plus aucun mot souligné, ni de bleu ni de rouge. Wazaaaa mais quelle tarte je me suis pris ! Dans le fond, on n’a aucune idée des mille pièges que le français nous tend, c’est une langue exceptionnellement riche et compliquée, même si elle n’en reste pas moins très belle.

Il y a énormément de médiocrité et de fainéantise autour de l’orthographe. Les réseaux sociaux, même LinkedIn, en sont un révélateur et un amplificateur au quotidien. Les gens se cachent trop facilement derrière le « bah, si tout le monde fait des fautes, à quoi bon s’embêter ! » et s’obligent de moins en moins à être vigilant. C’est dommage, la langue, c’est le ciment d’une nation, au-delà de toute autre considération, il est vital de la défendre, de la préserver et de la respecter. Et puis c’est un excellent exercice pour faire fonctionner les méninges.

Comme vous semblez fourmiller d’idées, avez-vous d’autres projets en tête ?

Je vais avoir 60 ans cette année (je n’arrive pas à me faire à cette idée, c’est dingue !). Un âge où, soyons honnêtes, se faire recruter est une gageure. Et d’un autre côté, mes deux dernières aventures en tant qu’entrepreneur ayant été des échecs, j’y regarde à deux fois avant de m’engager sur un nouveau projet. J’ai une piste ou deux, mais aujourd’hui, il est prématuré d’en parler. Et si je semble prendre mon temps, c’est parce que je voulais absolument sortir ce fichu livre et alimenter ces fichus podcasts, qui sont énergivores et chronophages. Mais qu’importe, quelle satisfaction !

Quel regard posez-vous sur l’avenir et la vie en général ?

Je suis très pessimiste. L’ambiance délétère qui est celle de ce monde, fait se recroqueviller les gens sur eux-mêmes. On rejette la faute sur les institutions, nos élus, la science, les Lumières. Nos maux et nos peurs proviennent de ce qu’on ne comprend pas.

L’incendie couve, les populismes sont les nouveaux pyromanes, pendant que les réseaux sociaux attisent les flammes et que les médias embrasent nos consciences à ne relayer que la noirceur de ce monde dans une surenchère toxique.

Alors la France se déchire, trop souvent par paresse intellectuelle : on ne réfléchit plus, on réagit. On manifeste contre tout, par égoïsme, on remplit les rues d’appels à la vindicte, durant ce temps-là, la sauvegarde de la planète, cause universelle s’il en est, fait pratiquement salle vide. Forcément, sauver la vie sur terre, c’est astreignant, et pour préserver notre petit confort de nantis, on est prêt à tuer terre et mer.

Alors oui, je suis très pessimiste.

* Système d’échanges entre un annonceur et une chaîne de radio ou de télévision, portant sur la réalisation d’une émission 

Frédéric Terrien

Frédéric Terrien

Pour que les mots cessent d’être des maux

https://www.uncomprimeparjour.com/

A lire 

« Ça arrive à tout le monde », Editions L’Echelle du Temps

Livre Frédéric Terrien

Un matin, Denis heurte Sophie. Télescopage fortuit, pied écrasé, regard noir, « Désolée » poli, aucun ne s’attarde. Passer à autre chose, comme toujours.

Pourtant elle finit par reconnaître « qu’il m’a bien plu le grand flandrin avec son teint bistre », et regrette qu’il n’ait tenté sa chance comme tant d’autres. De son côté lui est déjà « parti vers l’éther, particule très élémentaire, boson de la félicité, quark de la béatitude, fermion du sourire idiot, lepton du crétin amoureux », et redoute que le souvenir de cette fée ne le hante à jamais.

Et alors tout s’emballe au gré d’une longue suite de hasards à l’issue incertaine. Les routes de ces deux âmes un peu perdues se croiseront-elles ?

Sur les réseaux

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Frédéric Terrien | Facebook

Publier un livre : parcours du combattant ?

Book

Patrick écrit des bouquins. Seulement voilà, il veut en faire profiter tout le monde et être publié pour que ses écrits ne tombent pas dans l’oubli. Le chemin est parfois semé d’embûches. Trucs et astuces de cet écrivain en herbe.

Start

Trouver un éditeur, être publié… Le rêve. « J’me voyais déjà tout en haut de l’affiche… »

D’abord, écrire

Un livre, il faut l’écrire en premier naturellement. Un roman, pourquoi pas ? Dans ce cas, il me faut une histoire cohérente avec des personnages vraisemblables. Une intrigue aussi, ça serait pas mal. Alors, allons-y, on se lance. Le dictionnaire est à portée de main ? Oui, c’est préférable. L’inspiration est là, les mots viennent facilement, c’est tout bon. Mais mon style fait peut-être un peu scolaire. Il faut trouver une manière originale de tourner mes phrases pour sortir de l’ordinaire, pour laisser mon empreinte. Georges Perec, dans « La
disparition », avait choisi de ne pas utiliser une des lettres de l’alphabet. Je pourrais peut-être faire la même chose en choisissant une autre lettre ? Non, on va trouver autre chose…

Computer

Après tout, ne pas avoir de style particulier, c’en est peut-être un. Attention à ne pas se répéter, évitons d’écrire plusieurs fois le même chapitre. Idem côté vocabulaire, varions les mots utilisés. Cela avance correctement. Il me faut au moins cent pages, sinon je reste dans la catégorie « nouvelle » et je veux écrire un roman ! Il faudra que mon dernier chapitre clôture l ‘ouvrage de manière brillante, il faut finir en beauté.

Relire

Bien, maintenant que le bouquin est écrit. Il va falloir trouver un éditeur. Mais avant cela, relire mon texte pour corriger les fautes de frappe, relire et relire encore jusqu’à l’épuisement car il en reste toujours une à traîner quelque part, une satanée faute. Tiens, là justement il manque un « s », corrigeons. Laissons reposer un peu (quelques jours) et relisons encore. OK, ouf ça doit être à peu près bon.

Trouver un éditeur

Maintenant, il faut trouver un éditeur. Mon bouquin est plutôt du style ironique. Je vais en chercher un qui possède une collection « humour ». Lorsqu’un éditeur refuse un manuscrit, sa réponse est toujours la même : « Nous sommes désolés mais votre ouvrage ne rentre dans aucune de nos collections« .

Homme écrivant

OK, prenons-les au mot et tentons un éditeur qui possède une collection ad hoc. Celui-ci me semble convenir. En plus, il accepte les manuscrits transmis par mail. Cela va m’éviter le fastidieux travail de photocopie et de reliure. En plus, pas de frais postaux. Allons-y, on envoie. Délai de réponse : un mois. On va voir…
Si ça marche, s’ils me proposent un contrat. Il faudra bien vérifier que celui-ci est à compte d’éditeur, c’est-à-dire que la maison d’édition prend en charge tous les frais. Pas de contrat à frais partagés ou je ne sais quoi, non ! J’ai déjà trimé pour écrire le bouquin… C’est à
l’éditeur d’assumer ses responsabilités maintenant. Je ne débourserai pas un centime ! Faudra faire gaffe en lisant le contrat, bien lire toutes les clauses, même si c’est fastidieux.
Un temps variable plus tard, réponse de l’éditeur par courrier postal. « Monsieur, votre manuscrit a été retenu par notre comité de sélection, nous avons le plaisir… ».
Joie, joie, joie !

Etre lu

Lecteur

C’est un éditeur relativement connu. Cela va faciliter le travail de prospection auprès des libraires (pour les séances de dédicaces) et des salons. C’est un avantage aussi côté presse un éditeur connu, ça attire l’attention. Signature du contrat…

Et maintenant, on entre dans la danse : salons, médias, séances dédicaces, on va bien se marrer !

Patrick Méheust, écrivain
Crédit photo : Ouest France

Patrick Méheust, producteur de sourires à Vannes

Dernier ouvrage publié : « Le petit dico enjoué des noms d’oiseau » (Donjon Editions)

Les bonnes raisons d’embaucher un senior

Entretien d'embauche

Retrouver un travail quand on a passé la barre des 50 ans n’est pas chose facile… mais pas impossible non plus. D’autant qu’une entreprise peut bénéficier d’un certain nombre d’avantages en vous embauchant. Voici les arguments à mettre en avant lors de vos entretiens.

Outre l’expertise que vous avez acquise au cours de vos expériences professionnelles, vous pouvez apporter beaucoup à une entreprise, tant d’un point de vue humain que financier.

L’expérience et la transmission

Quand vous intègrerez un nouveau job, vous serez rapidement opérationnel(le). Nul besoin de vous former pendant des semaines puisque, grâce à votre expérience et à vos compétences, vous pourrez très vite vous atteler à la tâche.

Emploi senior

Autre atout de taille : vous pourrez transmettre vos connaissances à des collaborateurs plus jeunes et moins expérimentés. C’est ce que l’on appelle le management intergénérationnel.

Un gage de stabilité et une image rassurante

Notes travail

Une fois en poste, vous vous engagerez sur plusieurs années et n’envisagerez pas, comme des candidats plus jeunes, de changer de poste tous les deux à trois ans, en espérant trouver mieux.

De plus, l’image de votre nouvelle entreprise auprès de ses clients sera plus rassurante et inspirera confiance car elle reposera sur des bases solides.

Des aides financières à la clé

Aides financières seniors

Au-delà de ces aspects humains non négligeables, embaucher un senior peut parfois permettre à une entreprise de bénéficier d’avantages et d’aides financières. Même s’ils sont (trop) peu nombreux, voici les principaux dispositifs existants :

  • Le CDD sénior

Réservé aux personnes en fin de carrière de plus de 57 ans et inscrites comme demandeur d’emploi depuis au moins 3 mois ou aux bénéficiaires d’une convention de reclassement personnalisé, le CDD senior peut être conclu pour une durée maximale de 18 mois, renouvelable une fois. Ceci peut vous permettre de compléter vos droits afin de bénéficier d’une retraite à taux plein.

Ce CDD est plus souple qu’un CDD classique : il n’est pas nécessaire de préciser le motif du recours à ce contrat et il n’existe pas de délai de carence.

  • Le CUI

Ce contrat unique d’insertion vous permet de recevoir une formation facilitant votre insertion professionnelle. En contrepartie, l’entreprise perçoit une aide pour vous embaucher. Elle est exonérée de cotisations aux assurances sociales et aux allocations familiales ainsi que de la taxe sur les salaires, de la taxe d’apprentissage et des participations patronales au titre de l’effort de construction.

Le CUI s’adresse aux chômeurs de longue durée, aux handicapés, aux seniors, aux bénéficiaires du RSA ou de l’ASS ou de l’AAH. Pour les plus de 50 ans, ce contrat peut aller jusqu’à 5 ans et être prolongé jusqu’à 8 ans.

  • Le contrat de professionnalisation

Il s’agit d’une aide à l’embauche concernant les + de 45 ans. Si toutes les conditions sont respectées (pas de licenciement économique au cours du semestre écoulé, à jour des cotisations sociales), l’entreprise se verra verser la somme de 2 000 euros, en deux fois.

Bureau de travail

Pour information, le contrat de génération, créé en 2014 pour favoriser l’insertion durable des jeunes dans l’emploi, le recrutement et le maintien en emploi des seniors ainsi que le transfert de savoir-faire et de compétences dans les entreprises privées de 50 à 300 salariés, a été supprimé le 24 septembre 2017.

Force est de constater que les incitations à l’embauche des seniors sont encore très insuffisantes et que les aides proposées ne sont pas suffisamment attractives. Cette question, pourtant cruciale, ne semble pas être une priorité politique pour la majorité de nos élus alors même que la plupart envisage de faire reculer l’âge de la retraite. C’est un des paradoxes de notre société…

Cresson : le retour aux sources de Mikaël

La cressionnière de Sainte-Anne

Proche de la nature et sensible aux questions environnementales, Mikaël est cressiculteur depuis 2008 dans le sud de l’Essonne, territoire historique du cresson en France. Il partage avec nous sa passion et nous livre tous les secrets de culture de cette plante aux multiples vertus.

Rendez-vous à Vayres-sur-Essonne, dans un véritable écrin de verdure, où m’accueille Mikaël qui est en pleine récolte.

Une histoire de famille

Fondée en 1854 par Louis Doublet, la cressonnière Sainte-Anne est la plus ancienne de l’Essonne. La famille de Mikaël la reprend en 1984, à la famille Lionnet.

Mikaël Morizot, cressiculteur

Après des études dans le domaine forestier et la gestion de l’eau, Mikaël travaille plusieurs années en Normandie dans un bureau d’études environnementales. Lors de ses nombreuses missions, il constate, avec désarroi, la conversion de plus en plus excessive des terres agricoles et naturelles en lotissements et zones commerciales. « Cette prise de conscience m’a poussé à envisager mon avenir autrement et à revenir à des choses plus naturelles », déclare-t-il.

Lorsque son oncle part à la retraite, il décide sans hésiter de poursuivre cette tradition familiale.

Une culture exigeante pour un produit noble

Récolte du cresson

« C’est un métier physiquement difficile car on est penché constamment au-dessus de l’eau. Les anciens se mettaient à genoux sur une planche. Aujourd’hui, on utilise des raquettes de neige pour éviter de s’enfoncer dans les fosses et d’abîmer le cresson, et on le récolte au couteau. », précise-t-il.

Environ 40 000 bottes de cresson de fontaine sont ainsi récoltées chaque année, entre septembre et avril, dans son exploitation de près de 50 ares.

Mais avant d’en arriver là, c’est tout un processus de culture qu’il faut mettre en place.

Irrigation des fosses de cresson

Premier impératif : l’eau. Indispensable à la culture du cresson, elle doit être claire et peu profonde, non acide, à courant lent. Elle fait l’objet de contrôles réguliers. Ici elle est fournie par la source Sainte-Anne.

L’entretien des fosses, qui mesurent en moyenne 50 mètres de long sur 2, 50 mètres de large, s’effectue au mois de juin. Il comprend notamment le curage de la boue et l’apport de sablon pour combler les creux. En juillet, il faut préparer les graines et les semer. En août intervient l’apport d’engrais. 6 à 7 semaines après les semailles, c’est la première coupe. Au plus fort de l’hiver, les fosses sont recouvertes d’un voile de forçage pour préserver le cresson du gel.

En pleine conversion à l’agriculture bio

Ce qui intéresse Mikaël, c’est la noblesse du produit, ses qualités gustatives, sa richesse nutritive et ses vertus médicinales. Il souhaite le promouvoir auprès du public, des restaurateurs…

Cageot de cresson

Ceci d’autant plus que le cresson a pâti d’une mauvaise réputation dans les années soixante, en raison d’une maladie due à un parasite, la douve du foie, qui a fait péricliter de nombreuses exploitations. Alors qu’une centaine de producteurs faisaient pousser du cresson en Essonne dans les années 1930, il n’en reste aujourd’hui que 25 qui assurent tout de même 40 % de la production française.

« C’est de l’histoire ancienne, mais on en entend encore parler. Je souhaite vivement réhabiliter cette plante et qu’elle retrouve toute sa place dans la gastronomie », déclare Mikaël.

Pour offrir aux consommateurs un produit d’une qualité irréprochable et dans un souci de respect de l’environnement, il s’est lancé en 2018 dans la conversion à l’agriculture bio. Non sans contraintes car cette transition nécessite des compétences et des techniques spécifiques comme l’alimentation des sols avec des engrais organiques et minéraux ou l’utilisation de pesticides naturels tel que le purin d’ortie. Elle entraîne également au départ un moindre rendement (une perte évaluée à 25 % de la production). « Malgré ces difficultés, je m’accroche et je sais qu’à terme, ce sera payant : les bottes seront vendues à un meilleur prix et la qualité sera au rendez-vous », dit-il convaincu.

Depuis 2019, son cresson est labelisé Produit en Ile-de-France et Valeurs Parc Naturel Régional.

Des débouchés multiples et prestigieux

Cresson rouge
« Notre bijou : le cresson de fontaine « rouge », une variété qui plaît beaucoup aux chefs »

En pleine saison (de septembre à avril-mai selon les conditions météorologiques), Mikaël livre 3 à 4 fois par semaine ses bottes au MIN de Rungis auprès de mandataires qui le revendront à des primeurs, traiteurs et restaurants. Il fournit également en direct des restaurants réputés tels que Le Coq à Milly-la-Forêt et l’Arpège du chef étoilé Alain Passard. Autres débouchés : la vente directe sur son exploitation et la vente locale à plusieurs magasins comme L’Herbier de Milly à Milly-la-Forêt, Bioccop à Milly-la-Forêt, Avon, Fontainebleau, Varennes, SoBio à Mennecy, Tomato & Co – Potager de Courances et paniers sur Paris pour chefs et particuliers…

Pour vous inspirer et trouver des recettes inattendues à base de cresson, cliquez sur ce lien :

Cressionnière Saint-Anne

Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le site de Mikaël :

Ou contactez-le directement :

Mikaël Morizot

Rue de l’Eglise

91820 Vayres-sur-Essonne

06 74 99 12 70

Vous pouvez également le suivre sur les réseaux sociaux :

https://www.facebook.com/CressionnièreSainteAnne

@mikaelmorizot.cressiculteur

Coronavirus : quelles aides pour les entreprises ?

Calcul pour aides aux entreprises
Bureau désert

En cette période si particulière et inédite, beaucoup d’entreprises doivent ou devront faire face à d’énormes difficultés financières. Le gouvernement a mis en place dans l’urgence plusieurs mesures d’aides. Pour y voir plus clair, un petit récap s’impose.

Pour commencer, voici un résumé synthétique des aides actuellement disponibles pour palier autant que possible aux conséquences de la crise.

Synthèse

Si vous avez des salariés :

–          Report des échéances sociales du 15 mars 2020,

–          Prise des congés payés N-1 pour les salariés quand la trésorerie le permet et que le salarié est d’accord,

–          Demande d’arrêt de travail pour garde d’enfant,

–          Mise en chômage total ou partiel des salariés avec indemnisation à 100 % du salaire net jusqu’à 4,5 fois le SMIC.

Dans tous les cas :

–          Report des cotisations personnelles du Dirigeant (URSSAF ; Caisses professionnelles – CIPAV ; CARMF…),

–          Possibilité de limiter son acompte d’impôt sur le revenu sur impot.gouv.fr,

–          Demande de fonds de solidarité pour les entreprises de moins de 1 million d’euros de CA (aide de 1 500 €),

–          Report des échéances fiscales d’impôts directs (la TVA n’est pas concernée),

–          Demande de prêt de trésorerie à la BPI ,

–          Demande de report des échéances d’emprunts et de crédits-bails aux partenaires bancaires,

–          Assurances : voir si vous avez un contrat perte d’activité. La crise sanitaire ne rentre pas dans les cas d’indemnisation mais les compagnies vont peut-être être amenées à changer leurs conditions.

Zoom sur le fonds de solidarité

Restaurant vide

Pour aider les petites entreprises de 10 salariés au plus et les indépendants, un fonds de solidarité a été mis en place depuis le 31 mars. Mais quelles sont les conditions d’éligibilité ?

Premier critère, le chiffre d’affaires ne doit pas dépasser un million d’euros par an. À condition pour les indépendants que ce soit leur activité principale.

Autre condition importante :

  • Soit l’activité a été stoppée (restaurant, commerce…),
  • Soit l’activité a été ralentie, au point qu’entre mars 2019 et mars 2020, le chiffre d’affaires a chuté d’au moins de 50 %.

Si ces critères sont réunis, vous pourrez prétendre au versement d’une aide forfaitaire de 1 500 euros. Cette somme pourrait être augmentée au cas par cas.

Modalité : faire une déclaration sur le site de la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Vous avez jusqu’au 30 avril pour la remplir depuis votre espace personnel (à partir de la messagerie sécurisée).

Demandez conseil

Conseil par téléphone

N’hésitez pas à consulter votre expert-comptable si vous en avez un. Il vous dira si vous pouvez bénéficier de ces différents dispositifs.

Par ailleurs, les CCI ont mis en place un numéro pour vous aider et répondre à toutes vos questions :

CCI Urgence entreprise

01 55 65 44 44

J’ai appelé et j’ai eu en ligne un conseiller très pédagogue, hyper compétent et à l’écoute…

Toutes ces informations pouvant évoluer dans le temps, je mettrai à jour régulièrement cet article en fonction de l’actualité.

Courage à toutes et à tous

Les règles d’or du télétravail

Télétravail

Confinement oblige, des millions de personnes vont devoir travailler de chez eux dans les semaines à venir. Afin de vivre au mieux cette période particulière et de télétravailler efficacement, voici quelques conseils à appliquer dès que possible.

Femme en télétravail

Mettez votre réveil

Pour bien télétravailler, il est nécessaire de s’imposer un rythme calqué sur celui du boulot. Régler son réveil pour se lever à heure fixe est un bon moyen pour se préparer à une journée de travail.

Habillez-vous

Travailler en pyjama n’est pas motivant. Forcez-vous à vous habiller comme si vous alliez à l’extérieur. Prenez soin de vous et conservez vos gestes du quotidien. On se sent tout de suite mieux !

Définissez votre espace de travail

Environnement télétravail

Travailler chez soi n’est pas facile quand on n’en a pas l’habitude, et ce d’autant plus si l’on s’installe dans un lieu qui n’est pas prévu pour cela. Evitez le lit ou le canapé. Privilégiez un bureau ou une table, dans un endroit suffisamment éclairé et au calme. Idéalement, si vous avez la possibilité de consacrer une pièce à votre activité professionnelle, arrangez-la pour vous y sentir bien. Un peu de déco sympa, des plantes… et le tour est joué !

Faites des pauses

Pour mieux télétravailler, organisez-vous un planning et une to-do list. Définissez un temps précis pour chaque chose que vous avez à faire et faites des pauses de 10 minutes toutes les 2 heures.

Ne vous laissez pas distraire

Chat télétravail

Eloignez-vous des réseaux sociaux, éteignez la télévision et passez votre téléphone en mode silencieux pour éviter d’être dérangé(e). Si vous attendez des coups de fil importants, pensez à prévenir votre entourage que vous n’êtes pas en vacances !

Ne mangez pas devant l’ordinateur

Vous pouvez bien évidemment grignoter (quoique…), mais le petit-déjeuner et le déjeuner sont sacrés et doivent être pris ailleurs que devant votre ordinateur. Prévoyez une heure de pause déjeuner, comme vous le feriez normalement au travail.

Séparez votre vie privée de votre vie professionnelle

C’est la règle d’or la plus difficile à suivre. Celle-ci est d’autant plus dure à respecter si vous avez des enfants ou des petits enfants à garder. Combinez votre temps de travail à leur sieste, vous serez plus tranquille. Alternez le temps de garde avec votre partenaire. S’il travaille le matin, vous travaillez l’après-midi. Si vous le pouvez, télétravaillez dans une autre pièce que la leur et n’hésitez pas à porter des bouchons d’oreilles.

Faites des visioconférences 

En période de télétravail, vous serez peut-être amené(e) à participer à des conf-call. Pensez à être présentable et évitez les photos trop personnelles en arrière-plan. Préférez les fonds unis ou une fenêtre. 

Pour ne pas ressentir l’éloignement et ne pas perdre le rythme, gardez au maximum le contact avec vos collègues, que ce soit par le biais d’e-mails réguliers ou d’appels.

Enfin, ne culpabilisez pas si vous ne pouvez pas tout faire de chez vous. Personne ne vous en voudra.

La photo en ligne de mire

Composition photo

Thierry a débuté sa carrière professionnelle dans l’aéronautique puis s’est rapidement dirigé vers l’univers de la photographie. Suite à son récent départ de chez Kodak, il a décidé de se consacrer à la création d’articles de décoration personnalisés, réalisés à partir de ses propres photos.

Mosaïque de phares

Après un passage éclair dans le domaine de l’aéronautique, Thierry entre dans l’industrie photographique. Treize ans passés chez Agfa, puis dix-sept ans chez Kodak où il occupait le poste de Chef de produits pour toute l’Europe, en charge de la commercialisation des logiciels de production et de traitement de l’image.

Un nouveau départ

Puis, en 2017, un plan de départs volontaires pointe son nez. Le déclic se produit ! Thierry y voit une opportunité, celle de revenir en Bretagne dont il est originaire, après avoir travaillé plus de 10 ans en Belgique, et de créer une société lui permettant de commercialiser des articles de décoration personnalisés.

Composition détails photos

Des compositions uniques

A partir de ses propres photos, il réalise des compositions graphiques uniques, vendues encadrées.

Il propose également des mosaïques de photos, conçues comme des reproductions de peinture, avec plus de 3 000 photos (vous avez bien lu !).

Reproduction photo maison

Jouant sur la proximité, il a l’idée de réaliser des mosaïques personnalisées en proposant à ses clients de lui confier une photo de leur maison et d’utiliser ce procédé pour la reproduire sous forme de tableau. « En clair, à partir de la photo d’une maison, je la recompose en y mettant à l’intérieur une multitude de photos du village où elle se situe. Je propose aussi en option d’y ajouter quelques photos de leur famille. C’est très personnel et unique », précise Thierry.

Des applications différentes

Ce procédé peut aussi être utilisé pour différents évènements familiaux : mariages, anniversaires, cousinades …. Reproduire par exemple la photo de mariage des aïeux communs en y intégrant les photos de tous leurs descendants ! C’est une approche différente et complémentaire de l’arbre généalogique qui ravira tout le monde.

Pour encore mieux comprendre en quoi cela consiste, il suffit de regarder l’une de ses mosaïques à la loupe. C’est tout simplement bluffant !

Zoom sur mosaïque

Du sur-mesure

Tout est fait sur-mesure, des photos au cadre, en passant par la composition. Le format n’est pas standard (33 x 33 cm) pour pouvoir bénéficier de 20 % de surface en plus par rapport au classique 30 x 30 cm.

Une présence dans des salons

Thierry Callot sur un stand

Très prochainement, Thierry sera présent sur un marché de créateurs ainsi que dans deux salons. « Ce sera un premier test. Je verrai ce qui accroche ou n’accroche pas ! », déclare-t-il. Ensuite, il fera les démarches nécessaires pour trouver d’autres points de vente.

Si vous voulez en savoir plus, consultez le site de Thierry :

http://www.accentsurlimage.fr

De la Com’ à la Tapisserie : le pari réussi de Sylvie

Fauteuil design

Après 20 ans passés dans le secteur de la communication d’entreprise, Sylvie a radicalement changé d’orientation professionnelle pour devenir Tapissier. Retour sur un parcours atypique et sur ce nouvel exemple de reconversion réussie !

Chaises médaillon

Après des études de Psychologie à l’université Paris V René Descartes (licence), quelques années dans le domaine des Ressources Humaines, une maîtrise de Technique et Langage des Médias à Paris IV Sorbonne et une formation au CFPJ (Centre de Formation et Perfectionnement des Journalistes), Sylvie effectue un stage au Journal de la Maison en 1997.

Le bonheur chez Renault

A la rédaction de ce magazine de déco, quelqu’un lui parle d’un poste à pourvoir dans le service de communication chez Renault, pour remplacer une personne partie en congé maternité. Sylvie saisit cette opportunité pour rentrer chez le constructeur automobile français en tant que secrétaire de rédaction pour le journal interne du Groupe et d’autres publications.

Puis tout s’enchaîne. Un peu plus d’un an plus tard, on lui propose un poste de responsable de projet « éditions » pour piloter différents projets liés au centenaire de la marque au losange. Elle s’occupera, entre autres, de la publication du livre des 100 ans, du premier rapport environnement, d’expositions itinérantes…

« Ce fut ma plus belle expérience dans le secteur de la communication. L’industrie automobile correspond à mon monde car on est dans le concret», précise-t-elle.

Fauteuil Graine de Tapissier

Puis elle rejoint l’une des grandes agences de communication, Publicis, pour devenir Consultante édition puis Directrice conseil. « J’y ai acquis de nouvelles compétences professionnelles. J’ai sans conteste progressé. Mais la mobilité des équipes, les problèmes de management en interne m’ont un peu lassée ».

Les accidents de la vie

Une succession d’événements va tout bousculer : le décès de sa maman, un voyage aux Maldives pour ses 50 ans et un accident qui l’immobilise durant de longs mois.

« Cette période m’a permis de prendre du recul, de me poser les bonnes questions sur mon avenir professionnel et sur mes aspirations profondes », explique-t-elle.

Son retour chez Publicis confirme cette prise de conscience : elle n’est plus en phase avec cette entreprise et son poste. C’est alors qu’un Plan de Départs Volontaires pointe son nez et Sylvie décide de saisir cette opportunité pour se lancer… dans la tapisserie !

Le déclic

Chaises scandinaves

« Je ne suis pas une cérébrale. J’aime le concret, la déco, la récupération de vieux meubles pour leur donner une seconde vie… Déjà toute petite, je fouinais dans les encombrants et dénichais des petites merveilles que je retapais. J’ai toujours adoré bricoler », raconte-t-elle avec passion.

L’acquisition d’une maison va la rassurer quant à sa capacité à se projeter, à réaliser et mener à bien les projets imaginés.

Le vrai déclic ? Une émission de radio où une personne d’âge mûr témoigne de sa reconversion chez les Compagnons du Devoir. Sylvie consulte leur site et découvre les différentes filières proposées : tailleur de pierre, ébéniste, sellier… et tapissier ! « J’ai toujours aimé le bois, matériau noble, et le tissu d’ameublement », nous dit-elle.

Sylvie prend alors contact avec eux. Comme aucune filière adulte n’existe, on lui propose une formation classique, à la condition de trouver un patron. Pas facile…

On lui conseille alors de s’adresser à La Fabrique et à La Bonne Graine qui sont connues pour leurs formations de reconversion. En parallèle, elle interviewe des gens qui ont suivi ce cursus.

Une formation dans les règles de l’Art

Détail tapisserie

Lors de Portes ouvertes à La Bonne Graine, elle rencontre le professeur en charge des adultes qui lui explique et présente le programme de la formation. Son dossier est accepté et elle entre en septembre 2015 pour y suivre une formation de tapissier d’ameublement en siège pour une durée de 9 mois.

« Les cours étaient très intéressants. Sur une semaine, nous passions 4 jours de pratique en atelier pour apprendre le B.A.-BA ; tous les mercredis étaient consacrés à l’Histoire de l’Art et au Dessin. Cela a été l’occasion de découvrir les différents styles existants », déclare-t-elle.

Pendant sa formation, Sylvie effectue plusieurs stages chez deux tapissiers, à Paris et en région parisienne. Elle s’entraîne d’arrache-pied également chez elle, dans un espace qu’elle a spécialement aménagé dans le sous-sol de sa maison.

Elle rate de peu son CAP en 2016 mais ne se décourage pour autant et le décroche un an après en candidat libre.

Une « bonne » Graine de tapissier

Fauteuil années 60

Puis elle se lance avec succès dans la réfection de sièges : chaises, fauteuils, canapés de tous styles. Que ce soit en méthode traditionnelle ou contemporaine, elle donne un second souffle et un nouveau look aux sièges, avec beaucoup de goût et de professionnalisme, sous la marque « Graine de tapissier ».

Je suis d’autant plus à l’aise pour en parler que je lui ai confié récemment une chaise médaillon qu’elle a complètement remise en état et « habillée » de façon remarquable.

« J’ai l’amour des objets et du travail bien fait. Tout doit être impeccable. Et c’est un vrai plaisir de trouver le bon tissu qui va bien. Je travaille aussi le cuir et je m’adapte à tous les styles. Aujourd’hui, je m’amuse ! », conclut-elle.

Détail méridienne

Pour en savoir plus et découvrir les « avant et après » du travail réalisé par Sylvie, rendez-vous sur la page Graine de Tapissier sur Facebook ou Instagram.

Devis gratuits

Pour contacter Sylvie :  06 81 19 27 28 ou grainedetapissier@gmail.com

Changer de vie : comment bien se préparer économiquement ?

Femme changeant de vie
Femme allant de l'avant

Il y a peu de temps, je partageais sur le blog mon expérience de reconversion professionnelle dans la décoration intérieure et le home staging, concomitante avec le choix d’un changement de vie radical (s’installer la campagne, créer mon entreprise…).

Beaucoup d’entre vous m’ont alors demandé quelles étaient les conséquences financières d’un tel bouleversement et si une telle décision était viable économiquement. Il est vrai que quitter sa région et son métier pour recommencer tout autre chose ailleurs ne se décide pas sur un coup de tête !

Voici donc quelques conseils pour réussir au mieux sa reconversion et limiter les rappels à l’ordre de son banquier !

Réaliser un bilan de compétences

Bilan de compétences

Avant toute chose, si vous envisagez de changer de métier, je vous conseille de réaliser un bilan de compétences. Ce dernier peut s’effectuer pendant ou en dehors des heures de travail et il peut être financé par votre Compte Personnel de Formation (CPF). Un tel bilan, effectué avec un cabinet spécialisé, vous permettra de mieux connaître vos points forts et les secteurs professionnels les plus porteurs pour votre reconversion.

Suivre une formation spécifique

Une fois votre bilan réalisé, vous pourrez demander une formation spécifique dans le domaine vers lequel vous souhaitez vous reconvertir. Cette formation peut être réalisée en soirée et être prise en charge par votre organisme collecteur. Il peut toutefois vous être demandé de participer partiellement à son financement.

Solliciter un congé

Plongeon dans une nouvelle vie

Si vous avez peur de vous lancer immédiatement, vous avez la possibilité de demander un congé sans solde ou un temps partiel, pendant lequel vous pouvez vous inscrire comme micro-entrepreneur(e) (à condition que l’activité exercée n’entre pas en concurrence avec votre emploi actuel de salarié(e)).

Négocier une rupture conventionnelle

Il est également possible, en accord avec votre employeur, de négocier une rupture conventionnelle. Vous aurez ainsi droit aux indemnités chômage, et vous pourrez vous inscrire au régime des micro-entreprises pour démarrer votre activité. Tout ce que vous facturerez durant cette période sera déduit de vos allocations chômage (mais le nombre de jours indemnisés sera allongé en proportion).

Autrement dit, durant la période de chômage, vous ne risquez pas grand-chose à exercer votre nouveau métier. Pôle Emploi peut même vous verser une partie de vos allocations, en anticipation, afin de vous permettre de démarrer si vous devez investir dans du matériel ou des services.

Participer à un stage pour créateur d’entreprise

Stage créateur d'entreprise

Sachez également que les Chambres Consulaires et les Mairies proposent régulièrement des stages pour les créateurs d’entreprises. Ceux-ci peuvent être pris en charge par Pôle Emploi et ils vous seront très utiles pour bien savoir gérer et développer les aspects administratifs ou commerciaux liés à votre nouveau statut. 

Préparer financièrement sa reconversion

Enfin, pour éviter toute déconvenue, je vous conseille de préparer financièrement votre reconversion, en vous créant une épargne dédiée, de manière à amortir les périodes difficiles suivant la fin des indemnités chômage.

Les trois premières années sont souvent délicates pour une nouvelle entreprise, mais ne vous découragez pas : l’une des conditions pour passer ce cap repose avant tout sur votre propre détermination !

Barbara Chabbal, décoratrice d’intérieur

http://www.interieurvotre.net

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Cambodge : Im Saroeun, directeur du CKN et homme de conviction

Im Saroeun au CKN

Directeur du Centre Kram Ngoy (CKN), Im Saroeun a fondé l’association en 1992, avec le soutien de la diaspora cambodgienne et de sympathisants français. Il nous explique pourquoi et comment il fait vivre le CKN dans un contexte parfois difficile.

Centre de formation à Phnom Penh

Ancien maître de conférences en électrotechnique à l’Université de Montpellier, Im Saroeun a souhaité fonder une association pour contribuer au développement de son pays par le transfert de technologie, la formation professionnelle et l’insertion économique.

Former de jeunes Cambodgiens aux métiers techniques

Partant du constat que le Cambodge manquait de techniciens qualifiés (électriciens, mécaniciens…), il a décidé de se consacrer, à partir de 1992, à la création d’un centre de formation qui puisse accueillir de jeunes Cambodgiens, avec ou sans BAC, pour leur permettre d’acquérir des compétences professionnelles reconnues.

Elève et formateur au CKN

Fournir une main d’œuvre qualifiée, s’insérant facilement dans la vie professionnelle locale

Im Saroeun a des convictions profondes qu’il partage avec ses élèves, ses formateurs, ses responsables de centres de formation. « Je crois en la compétence professionnelle, au goût du travail bien fait et à la solidarité entre les jeunes », déclare-t-il.

C’est en 1998 qu’il ouvre le premier centre de formation technique et professionnelle à Phnom Penh. Quelques années plus tard, un deuxième centre de formation voit le jour en à Siem Reap Kantout, à 25 km de la capitale cambodgienne. Ce dernier accueille des jeunes en internat pour une période pouvant aller jusqu’à deux ans. Selon sa volonté, il a été construit par les formateurs et les élèves. Ce centre possède des espaces d’expérimentation de formation, des salles de classe… et produit sa propre électricité.

Nouer des partenariats

Im Saroeun ne s’arrête pas là. Il déploie une grande énergie pour trouver des entreprises locales afin que les élèves accomplissent un stage professionnel pour mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Il noue des partenariats variés avec des entreprises étrangères telles que Schneider Electric, EDF… qui apportent un soutien en matériels et en compétences. Grâce à lui, certains élèves ont la chance de venir approfondir leurs connaissances en France, à l’Université de Montpellier où il a gardé de précieux contacts. Il encourage les jeunes femmes à accéder aux métiers techniques, avec le soutien de l’Association d’Aide aux Femmes Khmères.

Ancienne formatrice au CKN

Des formations professionnelles sont également proposées, à la demande de partenaires. En 2011 par exemple, 400 électriciens ruraux du Cambodge, en contrat avec la Banque Mondiale et l’Autorité d’Electricité du Cambodge, ont été formés. Plus récemment, des personnels du Ministère du Travail sont venus au centre de Phnom Penh pour y bénéficier de cours spécialisés. Le CKN organise aussi des expositions itinérantes, participe à des compétitions internationales où les étudiants sont très souvent récompensés.

Contribuer au développement économique du Cambodge

Depuis sa création, ce sont plus de 2 000 jeunes Cambodgiens qui ont été formés au Centre Kram Ngoy dans des domaines variés : électronique, électricité, énergies renouvelables… Grâce à leur haut niveau de compétences, tous ont trouvé un emploi à l’issue de leurs études, ont monté leur propre entreprise dans le domaine technique ou sont devenus formateurs à leur tour dans l’un des centres de formation.

Cette main d’œuvre qualifiée contribue au développement économique du Cambodge. Elle apporte des améliorations mesurables et concrètes partout où elle intervient, en participant notamment à l’électrification rurale au profit des entrepreneurs et des villageois.

Poursuivre son action

Centre de formation à Siem Reap Kantout

Mais Im Saroeun est en proie parfois à de réelles difficultés, pour se faire connaître, attirer de nouveaux jeunes et disposer des fonds nécessaires à son soutien et à sa croissance. « Il est nécessaire de s’appuyer sur une formation technique et professionnelle solide pour aller progressivement vers des technologies de plus en plus variées, tout en fournissant un travail productif et compétitif ». « Sans aide, nous ne pouvons aborder l’avenir sereinement. Il en va de la pérennité de l’association », conclut-il.

Pour en savoir plus

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’association CKN et la soutenir, vous pouvez me laisser un message en commentaire. Je vous renseignerai ou vous mettrai en contact directement avec son directeur.

Le site de l’association est en cours de refonte.