Formation à la création d’entreprise

Formation d'adultes

Il n’y a pas d’âge pour créer son entreprise ! Si vous avez décidé de vous lancer, sachez que les Chambres de Commerce et d’Industrie proposent une formation de 5 jours pour appréhender et maîtriser tous les aspects que recouvre cette aventure.

Sur les conseils de plusieurs personnes, j’ai suivi la formation à la création d’entreprise dispensée par la CCI de l’Essonne, intitulée « 5 jours pour entreprendre »… et je ne le regrette pas. Cette formation n’est pas obligatoire mais je vous la recommande vivement si vous avez, comme moi, pour projet de créer votre propre structure (quelle que soit sa forme).

Formation et échanges

L’objectif de cette formation est d’acquérir une méthodologie et de nouvelles compétences. Très opérationnelle, elle permet également d’approfondir son projet, notamment lors d’échanges concrets avec des conseillers de la CCI et des partenaires experts.

Une formation dense et complète

Cette formation qui dure 35 heures est dense, très dense même. Tout est passé en revue.

Au programme :

• Votre projet de création d’entreprise, vous, l’équipe

• Le projet, son contexte, son marché, son business model

• La communication et le marketing

• Les points clés de la gestion, le prévisionnel financier, le plan de financement

• Les points clés du juridique, des normes et réglementations

• Anticiper et piloter l’activité

Des intervenants de qualité

Durant les 5 jours de formation se succèdent des conseillers de la CCI, un expert-comptable, un avocat, un inspecteur des finances, un représentant de la Sécurité Sociale… Tout ce qui est (très clairement) expliqué peut effrayer un peu, mais cela a le mérite de donner une vue d’ensemble et exhaustive sur le sujet. Et Dieu sait qu’il n’est pas facile en France de créer sa propre structure et que le chemin peut être semé d’embûches… Ce qui m’a le plus frappée, ce sont les montants des prélèvements obligatoires. Les fameuses taxes…

Panneau Open

En même temps, je me suis dit que rien n’était impossible ! Mieux vaut tout de même avoir un projet qui tienne la route, disposer d’un peu d’argent pour démarrer, faire preuve d’un minimum d’audace et surtout être bien renseigné(e) sur tout ce qui vous attend.

Des rencontres enrichissantes

Cette formation est aussi l’occasion de rencontrer de futurs entrepreneurs, d’échanger avec eux sur leurs projets, leur propre expérience… Cela peut vous donner des idées et vous permettre de répondre à quelques questions que vous vous posiez. Pour ma part, j’ai pu discuter avec des personnes motivées, d’âges différents, qui souhaitaient se lancer dans des domaines aussi variés que le service haut de gamme de nettoyage de véhicules, un salon de thé littéraire, une conciergerie, la photo aérienne réalisée par des drones, des programmes originaux de formation, de coaching, le paysagisme, la création d’une école…

Un coût abordable

À titre individuel, il vous en coûtera 250 euros pour les 5 jours. Si c’est votre entreprise qui finance votre formation, elle devra débourser un peu plus du triple. Il est alors nécessaire de faire une demande de devis. Tout comme pour Pôle Emploi.

À l’issue de la formation, vous vous verrez délivrer une attestation de stage et un certificat de compétences (certification enregistrée à l’inventaire de la Commission Nationale de la Certification Professionnelle en date du 4 mai 2015). Ceci à la condition que vous suiviez bien sûr assidûment les journées de formation prévues et que vous répondiez correctement à une série de questions en ligne.

Informations pratiques

Pour réserver une session, rendez-vous sur le site de la CCI de votre département. Sachez que cette formation est très demandée et qu’il faut s’y prendre plusieurs mois à l’avance (3 mois dans mon cas).

Les CCI proposent également un suivi des « jeunes » créateurs, ainsi que de nombreuses conférences sur le sujet.

Pour en savoir plus :

https://www.cci.fr/

Le Congé Solidaire : pour qui ? pour quoi ? comment ?

Qu’est-ce que le Congé Solidaire®, qui peut y prétendre, dans quels domaines peut-on intervenir, comment est-il financé… ? Voici quelques réponses aux questions que je me posais et que vous vous posez peut-être avant de franchir le pas.

Le Congé Solidaire® a été créé par l’association Planète Urgence, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères. Il est aujourd’hui également développé par d’autres organisations.

Partir en mission à l’étranger

Ce congé permet à toute personne motivée, quel que soit son statut social (salarié.e, travailleur indépendant, retraité.e, sans activité…) de partir en mission à l’étranger (en Afrique, en Asie ou en Amérique latine) pendant une durée de deux à trois semaines.

Sans être forcément un expert, un professionnel de l’humanitaire ou de l’aide au développement, vous pouvez apporter un soutien à des porteurs de projets (association, groupements de femmes, d’artisans, coopératives, réseaux éducatifs, partenaires scientifiques…). Car chacun possède une compétence, un savoir-faire professionnel ou personnel potentiellement utile à autrui.

Attention, il ne s’agit ni de vacances utiles, ni de tourisme humanitaire, mais de missions de solidarité internationale particulièrement impliquantes pour celles et ceux qui s’y engagent !

Le volontaire apporte, sur son temps libre, son expertise et partage ses connaissances en faveur d’un projet porté et mis en œuvre par les populations d’un pays qui n’ont le plus souvent pas accès à la formation professionnelle ou pour lesquelles le coût d’une compétence extérieure d’appoint est trop élevé.

Si vous êtes intéressé.e, je vous invite à consulter la liste des missions proposées par Planète Urgence. Elles sont multiples et concernent des domaines aussi divers que les fonctions d’administration, l’agriculture, la communication, l’éducation, l’ingénierie, l’environnement, la santé, les technologies de l’information ou encore la logistique.

http://www.planete-urgence.org/

Financer son projet

Si vous êtes salarié.e, vous pouvez solliciter l’aide de votre entreprise pour vous soutenir et financer tout ou partie de votre mission. En contrepartie, 60 % de la subvention qu’elle versera sera déductible au titre de la réduction d’impôt mécénat (article 238 bis du Code général des impôts), dans la limite de 5 % de son chiffre d’affaires. Les sommes peuvent aussi passer sur le budget formation.

Si vous décidez de partir seul.e, vous devrez financer vous-même votre mission. Pour vous aider, vous aurez la possibilité de lancer une collecte de fonds. Vos donateurs bénéficieront d’une réduction fiscale de 66 %. Ce qu’il vous restera à régler sera également déductible de votre impôt sur le revenu au titre des dons aux œuvres, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.

Concrètement, si vous partez avec Planète Urgence en tant qu’individuel, le budget total d’une mission solidaire s’élève à près de 2 500 euros. L’association prend en charge une (petite) partie des coûts (dont une formation de deux jours avant le départ). Il vous restera à financer 1 850 euros.

Si par exemple vous obtenez une collecte de fonds correspondant à 50 % de ce montant (ce qui serait déjà très bien !), vous devrez verser à l’association 925 euros. Après déduction fiscale, la mission vous coûtera 314,50 euros.

À cela s’ajoute plusieurs frais (billets d’avion, vaccin, visa…), également déductibles des impôts.

Vivre une expérience unique et donner du sens à son engagement

À titre personnel, je partirai en janvier prochain en mission au Cambodge, sous la houlette de l’association Planète Urgence que j’ai choisie pour son sérieux et son encadrement.

Durant deux semaines, je mettrai mes compétences au service du Centre Kram Ngoy  qui a besoin d’être soutenu dans sa stratégie de communication. Cette association, fondée en 1992, a pour objectif de former de jeunes techniciens dont le pays a fortement besoin pour se développer économiquement et gagner en autonomie.

Ma mission consistera principalement à former l’équipe dirigeante qui pourra ensuite mettre elle-même en pratique la stratégie de communication que l’on aura définie ensemble et créer les supports nécessaires pour valoriser son action tant sur le territoire cambodgien en attirant des jeunes qu’à l’international.

À mon retour, c’est promis, je vous ferai part dans le détail de mon expérience !

Reconversion : tout pour la musique !

Alberto dans sa boutique Spirits

Après 35 ans passés dans une ONG, Alberto s’est lancé en 2015 dans la vente de vinyles. Pari risqué mais pari réussi qui lui a permis de concilier sa passion pour la musique et une nouvelle activité professionnelle épanouissante. Retour sur un parcours sans fausses notes !

Né en 1959 de parents italiens, Alberto a travaillé pendant 35 ans dans les bureaux parisiens de l’ONG ACLI, fondée en 1946 pour venir en aide aux émigrés italiens s’installant en France.

Entré comme archiviste, il a gravi tous les échelons pour devenir responsable de la structure française. Puis, les subventions versées par la Communauté européenne se sont faites plus rares, jusqu’à disparaître, et l’ONG a dû se séparer d’une grande partie de ses salariés. Alberto a quitté la structure en 2015 et a décidé de se consacrer à sa passion, la musique, en devenant disquaire.

Collectionneur dans l’âme

 

Boutique Spirits

Collectionneur depuis l’âge de 15 ans, Alberto possède une quantité impressionnante de disques vinyles qu’il vend dans un premier temps sur Internet. Puis il ouvre un magasin baptisé Spirits, à La Ferté Alais (Essonne).

Véritable mine d’or pour les passionnés, Spirits propose un choix pointu de vinyles, des pièces d’origine ou des rééditions, mais aussi quelques CD, des DVD, des livres et de la Hifi vintage. Au tout début, on y trouvait principalement des classiques du blues. Puis, au fur et à mesure de ses découvertes, Alberto a exploré le funk, la soul, la musique africaine… « J’écoute beaucoup et je prends ce qui m’intéresse », précise-t-il.

Une clientèle fidèle et passionnée

Spirits à La Ferté Alais

Comment vend-il ? Essentiellement grâce à un important réseau de connaisseurs, de passionnés de musique. Une clientèle fidèle qui lui fait confiance.

Alberto fait partie d’une plateforme dédiée aux disquaires (tous les indépendants y sont affiliés). Et le bouche à oreille fonctionne à plein tube ! Peu importe la situation géographique du magasin.

Il participe également à des salons spécialisés, tient un stand au Plan, haut-lieu musical situé à Ris-Orangis (Essonne)…

« On n’est plus dans la brocante ! », s’exclame-t-il.

Une nouvelle qualité de vie

« J’ai gagné en qualité de vie. Le stress est parti. J’ai davantage de contacts humains. Et ma vision des choses, ma philosophie de la vie ont changé. Je me situe moins dans une société de consommation qui pousse à toujours vouloir posséder plus. Aujourd’hui, je gagne moins mais je fais ce qui me plaît », constate Alberto.

Impliqué dans la vie locale

Outre son activité de disquaire, Alberto est très impliqué dans la vie locale. Il gère avec un ami une association (Génération Cham’) qui organise plusieurs fois par an des concerts, dont le grand rendez-vous de la Nuit du Blues où il fait découvrir à un public averti des groupes musicaux pointus. Il est aussi conseiller municipal dans sa petite commune (Chamarande).

Un bel exemple de reconversion réussie !

Spirits

9 rue Augustin Bellard – 91590 La Ferté Alais
09 66 84 27 34

https://www.facebook.com/spiritslfa