Le moment est propice aux expositions de peinture. Catherine, férue d’histoire de l’art, a visité l’une d’elles et nous donne envie de suivre ses pas.
Si vous aimez la peinture, ne manquez pas un moment rare en ce moment à Paris, au musée Jacquemart André. Ce dernier accueille en effet jusqu’au 20 janvier 2020 une collection très secrète, habituellement fermée au public et conservée aux Etats-Unis.
Il s’agit de la collection Alana (nom tiré de la contraction du nom des deux collectionneurs, Alvaro Saieh et Ana Guzman), qui réunit des chefs-d’œuvre de la peinture italienne, des tout débuts de la renaissance jusqu’à l’apparition du baroque.
Des œuvres exceptionnelles du 13e, 14e et 15e siècles
La plus grande partie des œuvres présentées datent des 13e
au 15e siècles, avec des peintres comme Lorenzo Monaco, Fra
Angelico, Paolo Uccello, Filippo Lippi…
Vous n’êtes pas spécialiste, vous avez peur de vous perdre dans une profusion de scènes religieuses ? N’ayez crainte, aidés par les commentaires imagés et précis de l’audioguide, laissez-vous aller et profitez de ce grand livre d’images que constituaient ces œuvres pour les fidèles de l’époque.
Vous y découvrirez que les anges peuvent avoir des ailes en technicolor, vous y verrez une bataille devant une ville aux remparts rose vif dans un style très… bande dessinée.
Vous y rencontrerez un démon qui a pris la forme d’une vierge aux ailes noires et aux pieds fourchus, et à chaque pas vous serez séduit(e) par les formes, les couleurs, la délicatesse des visages et des paysages.
Un accrochage particulier
Originalité de la collection Alana : dans les lieux où
elle est conservée, elle fait l’objet d’un accrochage très dense, dans la
tradition des amateurs des XVIIIe et XIXe siècle qui ne craignaient pas de
juxtaposer les œuvres les unes à côté des autres, très loin de la sobriété à
laquelle nous ont habitués les musées modernes. Pour donner au visiteur une
idée de cette présentation, la première salle de l’exposition respecte cet
accrochage particulier, avant de revenir à une organisation chronologique moins
déroutante pour nous.
En pratique :
Ne zappez
pas l’audioguide, vraiment utile ici pour apprendre à regarder ces œuvres.
La vidéo de présentation proposée aux visiteurs
permet de mieux comprendre l’esprit de la collection et de la découvrir
« in situ », dans ses lieux de conservation habituels.
Le billet vous donne accès non seulement à
l’exposition temporaire, mais aussi à l’ensemble du musée Jacquemart André.
C’est l’occasion de poursuivre votre exploration avec les chefs d’œuvres réunis
par Edouard André et Nélie Jacquemart, deux collectionneurs tout aussi
passionnés, et de goûter la beauté et le raffinement de leur demeure.
Le musée Jacquemart André possède aussi une
librairie-boutique et un restaurant salon de thé, tous deux assez
exceptionnels. À bon entendeur…
Exposition
« La collection Alana,
chefs d’œuvre de la peinture italienne« .
Poursuivant sa découverte du patrimoine français, Catherine
nous emmène dans la ville du Havre où quelques belles surprises nous attendent.
Vous avez envie de passer une journée passionnante… en
dehors des sentiers battus ? Vous souhaitez une parenthèse originale,
étonnante, dépaysante ? Faites comme moi, passez une journée au
Havre ! Même si cette destination n’est pas forcément en tête du palmarès
touristique, c’est promis, elle vous réserve bien des surprises et saura vous
séduire.
Reconstruire après 1945
Avant de partir, un petit retour en arrière s’impose.
Deuxième port de France derrière Marseille, Le Havre est occupé par les
allemands dès 1940 et bombardé par les britanniques pas moins de 132 fois tout
au long de la guerre. Résultat : en 1945, la ville est un champ de ruines.
12 500 immeubles ont été rasés et environ 80 000 personnes sont
sinistrées… Il faut reconstruire, vite et bien, si possible mieux que ce qui
existait avant la guerre quand certains quartiers étaient carrément insalubres.
C’est l’architecte Auguste Perret, une célébrité de l’époque, auteur entre
autres du célèbre théâtre des Champs Elysées à Paris, qui s’en chargera.
Aujourd’hui encore, la ville porte sa marque.
L’église Saint-Joseph
Pour comprendre toute l’originalité de l’œuvre d’Auguste
Perret au Havre, je vous conseille deux visites. En premier lieu, poussez la
porte de l’église Saint-Joseph, dont le clocher de béton domine le
centre-ville. Le béton, c’était le matériau favori d’Auguste Perret, pour sa
modernité, sa facilité de mise en œuvre, son coût raisonnable. A Saint-Joseph,
il lui a donné ses lettres de noblesse : il suffit de voir les volumes
magnifiques de la nef et les couleurs vives des vitraux qui se reflètent sur
les murs et les piliers. C’est tout simplement magique !
L’appartement d’Auguste Perret
La deuxième visite que je vous recommande (je l’ai vraiment
trouvée passionnante), c’est celle de l’appartement témoin d’Auguste Perret. Réaménagé
dans le plus pur style des années cinquante, baptisé ici le style
« reconstruction », il vous fera véritablement voyager dans le passé.
J’ai pour ma part retrouvé dans la cuisine de Perret la cocotte en fonte jaune
canari qui trônait chez ma mère… Chaque détail de l’aménagement a été pensé
pour procurer aux occupants confort, bien-être, hygiène. Une vraie révolution à
l’époque permise par la conception très avant-gardiste de ce grand architecte.
La visite se fait par petits groupes sous la houlette d’une guide conférencière
qui connait son sujet dans les moindres détails. Réservation obligatoire auprès
de la Maison du Patrimoine…
Le volcan d’Oscar Niemeyer
Ensuite, parcourez le centre-ville pour comprendre toute
l’ampleur de l’œuvre de l’atelier Perret, achevée au début des années soixante.
Vous y découvrirez aussi un édifice très original, centre culturel et théâtre,
dont la tour blanche aux formes douces s’orne de deux mains ouvertes. Baptisé
« le volcan » (c’est vrai que sa forme évoque un cratère), c’est
l’œuvre d’un autre très célèbre architecte, Oscar Niemeyer, dont le nom reste
attaché à la construction de Brasilia.
Jardin botanique et Maison de l’Armateur
Si vous n’êtes pas encore rassasiés par ces découvertes, deux autres visites peuvent compléter votre journée. Pour une échappée « verte », choisissez les jardins suspendus, un jardin botanique de 17 hectares perché sur les hauteurs du Havre à l’intérieur de l’ancien fort de Sainte-Adresse, qui domine la ville basse, l’estuaire et la Manche. Et pour les férus d’histoire, la Maison de l’Armateur, musée d’art et d’histoire, vous propose la visite d’une demeure du XVIIIe siècle ayant appartenu à un riche négociant de la ville. Organisée autour d’un puits de lumière central, c’est une maison originale à la décoration soignée, qui jette un autre éclairage sur le passé de cette ville si intéressante.
En pratique
Si vous venez de Paris ou de sa proche banlieue,
comptez 2 heures de route en voiture et à peu près autant en train.
Pour la visite de l’appartement témoin d’Auguste
Perret, réservation auprès de la Maison du Patrimoine (tél. 02 35 22 31 22) ou
sur maison-patrimoine-info@lehavre-etretat-tourisme.com.
Un conseil : en attendant l’heure de la visite, ne manquez pas les courtes
vidéos de présentation proposées par la Maison du Patrimoine. Les témoignages
des habitants sinistrés puis relogés dans les appartements Perret sont très
émouvants et éclairants sur cette époque très particulière.
Les jardins suspendus sont ouverts tous les
jours, toute l’année, à partir de 10h30. Mais attention, d’octobre à mars, ils
ferment leurs portes à 17h30. Accès gratuit sauf pour la visite des serres (qui
elles ne sont pas toujours ouvertes, en particulier l’hiver).
Pour la maison de l’armateur, l’accès est gratuit
pour tous les premiers samedis de chaque mois. Les autres jours, entrée de 4 à
7 euros. Un programme de visites guidées existe, plus de détails sur https://www.lehavre.fr/annuaire/maison-de-larmateur
Besoin de repos, de dépaysement, un goût prononcé pour l’Asie, un budget serré ? La Thaïlande est LA destination qu’il vous faut ! Partie 10 jours à Khao Lak en octobre 2018, j’ai découvert une région du pays du sourire que je ne connaissais pas encore. J’y ai trouvé calme, beauté et exotisme.
Bien sûr la Thaïlande est un pays très touristique (plus de 35 millions de visiteurs étrangers en 2017 tout de même !). Bien sûr il existe des destinations en Asie plus pittoresques. Il n’empêche que la Thaïlande offre un bon compromis et il est encore possible d’y découvrir des endroits isolés, quasi-déserts, loin de la foule et de profiter sereinement de ses vacances.
Des prix abordables
Une fois de plus, je suis partie avec voyageprive.com. Les
tarifs proposés sont attractifs, surtout hors saison, avec des prestations de
qualité.
Pour ne rien vous cacher, j’ai trouvé une offre à 680 euros pour 10 nuits dans un hôtel 4 étoiles (avion, transferts aéroport, surclassement chambre, petits déjeuners). A cela s’ajoutent des frais de dossier (25 euros) et un supplément single si vous partez seul(e).
Une ville tout en longueur, entièrement reconstruite
Après 14 heures d’avion, une escale à Istanbul, me voici à l’aéroport de Phuket, deuxième aéroport de Thaïlande par sa fréquentation. Il faut ensuite compter un peu plus d’une heure en bus pour arriver à Khao Lak.
Je découvre cette longue ville qui, après avoir été violemment touchée en 2004 par un tsunami, a été complètement reconstruite. Malgré la présence de lieux de souvenirs qui rappellent ce terrible événement, le sujet est tabou et mieux vaut ne pas aborder le sujet avec des Thaïlandais qui souhaitent tourner la page.
L’hôtel est bien situé, dans un jardin tropical, à proximité du centre et de ses nombreux petits restos à prix très intéressants (à la fin du séjour, je prenais un plat copieux + une boisson pour l’équivalent de 2,5 euros !). Ma cantine : Go Pong.
Un point de départ pour de nombreuses excursions
Mieux vaut éviter de réserver des excursions auprès du
représentant de l’hôtel dans lequel vous séjournez. Les tarifs proposés sont plus
élevés qu’ailleurs.
Un bon plan : se rendre à l’agence Khao Lak Land Discovery qui propose des services sérieux et un très bon accompagnement, parfois avec un guide francophone. Une petite négociation des prix est possible si vous achetez plusieurs prestations. Mieux vaut payer en liquide, sinon on vous prélèvera 3 % de plus que le prix initial.
En règle générale, les excursions dans cette région un peu
éloignée de tout ne sont pas données (environ 3 500 baths par personne, soit
l’équivalent de près de 100 euros). Il est vrai que l’on emprunte des minibus,
des bateaux ultrarapides, que l’on paye pour un encadrement de qualité, le
repas du midi ainsi que les boissons sont fournis, les entrées dans les parcs
sont prises en charge… De plus, on n’a pas trop le choix.
J’ai choisi deux d’entre elles : les îles Surin et la
baie de Phang Nga.
Snorkeling dans les îles Surin
Et c’est parti pour une journée en mer, avec des stops sur
des îles reculées qui ne sont accessibles qu’une partie de l’année au public
(en période de mousson, elles sont trop dangereuses). Ces îles granitiques aux
promontoires rocheux (on se croirait parfois aux Seychelles) sont couvertes d’épaisses
forêts tropicales et offrent des baies abritées au sable blanc.
Je plonge avec délice dans des eaux turquoises, remplies de
poissons multicolores.
Nous débarquons ensuite sur une petite île habitée par les Moken. Ces « gitans de la mer » vivent 6 mois par an sur leur bateau pour pêcher, avec leur maison posée dessus. Le reste de l’année, pendant la mousson, ils deviennent sédentaires et habitent dans un village sur pilotis, avec une école « en dur ».
Je constate un extrême dénuement et des conditions de vie
précaires. J’apprends que ce peuple originaire de Malaisie n’est pas forcément
très apprécié des autorités thaïlandaises qui ne lui permettent pas de pêcher
plus d’un poisson par jour et par personne…
La baie de Phang Nga et les archipels de Krabi
Après une traversée en « speed boat », me voilà arrivée sur l’île de Kho Hong où m’attend une très belle balade en canoé. J’y découvre des grottes et des falaises calcaires à-pic impressionnantes.
L’exploration de la baie de Phang Nga continue par la visite
du village flottant de Koh Panyee. Curiosités de ce village : un terrain
de foot flottant et une superbe mosquée.
Puis nous rejoignons la fameuse île de James Bond où fut tourné le film « L’homme au pistolet d’or ». Superbe mais malheureusement fréquentée par des hordes de touristes. Mieux vaut y arriver tôt le matin !
Après une halte sur l’île calme et préservée de Koh Yao Noi,
direction les petites îles de l’archipel de Krabi. Des plages somptueuses,
immaculées me tendent les bras. Baignade obligatoire dans ces eaux limpides.
Découverte de plages « cartes postales »
A une quinzaine de km de Khao Lak se trouvent des places paradisiaques :
White sand beach, Coconut beach (ma préférée)… où il est possible de louer pour
la journée un matelas et un parasol pour l’équivalent de 5 euros. Pour m’y
rendre, je prends un taxi (pas donné). Sur place, on a l’impression d’être un
peu seul au monde en dégustant face à la mer une noix de coco fraîche. Le calme
est juste parfois perturbé par le va-et-vient des barques pétaradantes des
pêcheurs.
Que faire d’autre à Khao Lak ?
Baladez-vous dans le marché de nuit de Bang Niang, ouvert 4 soirs par semaine. Côté shopping, pas grand-chose d’intéressant : on y trouve surtout des articles de contrefaçon… et très peu d’artisanat local. Mais l’intérêt de ce lieu réside dans le fait qu’il soit très animé et que l’on puisse s’y restaurer et déguster des spécialités thaïlandaises dans de petits stands typiques. Brochettes de viande, de poisson, riz parfumé… vous attendent.
Faites un tour au musée consacré au tsunami du 26 décembre 2004. Bien que désuet, les photos présentées montrent toute l’ampleur de la catastrophe. A deux pas se trouve le Boat 813, échoué en plein champ à plus d’un kilomètre de la mer, là où la vague l’avait déposé. Ce bateau de police était chargé d’assurer la sécurité d’un prince qui pratiquait le jet ski. Les membres de l’équipage ainsi que le prince n’ont pas survécu…
Pour finir sur une note moins triste, profitez comme moi des massages thaïlandais. Ils sont très agréables et plus qu’abordables (à partir de 10 euros !). Souhaitant éviter les salons racoleurs et impersonnels du centre de la ville, j’ai déniché au fil de mes balades, sur la longue plage de sable blond de Khao Lak, un petit coin de paradis : Lah Own. Imaginez-vous en train de vous faire masser avec une vue imprenable sur la mer… Le rêve !
Alors, envie de partir en Thaïlande pour vos prochaines vacances ?
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Créé il y a un an, le site d’e-commerce La Fourche propose des marques bio jusqu’à moins 50 % ! Comment ? En n’appliquant aucune marge. Il se rémunère en faisant payer un abonnement aux particuliers qui passent commande.
Les ventes de produits biologiques sont en forte hausse, tant les Français font de plus en plus attention à ce qu’ils mettent dans leur assiette. Par contre, le bio reste assez cher : jusqu’à 70 % de plus que les produits conventionnels. Les raisons : des coûts de production élevés, mais aussi et surtout des marges conséquentes pratiquées par les magasins.
De
20 à 50 % moins chers
Sensible aux questions environnementales, Lucas Lefebvre, trentenaire averti, s’est lancé, avec deux de ses camarades d’HEC,Boris Meton et Nathan Labat, dans la vente de produits bio accessibles à (presque) toutes les bourses.
La Fourche propose ainsi des produits non périssables de qualité, à des prix de 20 à 50 % inférieurs à ceux des grandes enseignes ou des magasins spécialisés. Et ceci, dans les cinq catégories suivantes : alimentation-épicerie, vrac, beauté, bébé et produits d’entretien.
Quelques exemples :
250 g d’amandes décortiquées en vrac à 3,20 euros,
Un liquide vaisselle au Calendula bio d’un litre à 1,89 euros,
Du chocolat noir bio 70 % à la Fleur de Sel (100 g) à 1,89 euros…
Comment ça marche ?
Pour pratiquer des prix bas, le site n’applique aucune marge. Par contre, il se rémunère en faisant payer aux particuliers un abonnement annuel de 69 euros qui leur permet d’accéder à l’offre.
Pour
commencer, on peut bénéficier d’un essai gratuit de 30 jours, annulable à tout
moment.
La livraison est gratuite à partir de 49 euros d’achat et est assurée dans toute la France.
Des
engagements éthiques et solidaires
La
Fourche propose essentiellement des produits locaux et privilégie
les marques les plus engagées pour la santé et la protection de l’environnement.
Pour
aller jusqu’au bout de la démarche, les colis sont garantis sans plastiques et
faits de cartons recyclés.
Enfin,
le site travaille avec des personnes handicapées en ESAT et offre une adhésion
à un foyer en situation de précarité pour chaque adhésion achetée.
Personnellement, je n’ai pas encore testé ce site, mais des amis m’en ont dit le plus grand bien.
Qu’est-ce que la résilience ? C’est la delicate question que s’est posée Barbara, notre fidèle contributrice. Autrement dit, comment ceux et celles qui ont subi de profonds traumatismes sont parvenus à se reconstruire ? Elle nous explique…
Le concept de “résilience” désigne la capacité d’une personne à reprendre
le cours de sa vie et à se reconstruire après avoir vécu un évènement
traumatique fort. Il a été introduit en France dans les années 1990 par le
psychiatre Boris Cyrulnik*, grâce auquel ce terme est désormais entré dans le
langage courant.
Boris Cyrulnik s’est inspiré de sa propre expérience pour illustrer ses travaux sur la résilience. En effet, il est âgé de deux ans lorsque ses parents sont arrêtés et déportés à Auschwitz, de six ans lorsqu’il est lui-même victime d’une rafle d’enfants juifs. Il parvient néanmoins à se sauver et échappe ainsi à une mort programmée. Il sera ensuite recueilli et élevé à Paris par sa tante maternelle.
Les principaux facteurs
Le psychiatre identifie deux principaux facteurs de résilience chez un
individu confronté à une expérience traumatique : la force vitale et le “tuteur
de résilience”.
Le tuteur de résilience peut être un parent ou un proche (« l’adulte référent ») qui apportera la sécurité affective mise à mal durant le choc et qui permettra à l’individu de s’accrocher pour se reconstruire. Le rôle du tuteur est fondamental car c’est par lui que la personne blessée retrouvera « l’assurance intérieure d’être digne d’être aimé, donc de vivre”.
La notion de résilience connaît néanmoins certaines limites car elle peut,
dans un contexte de surmédiatisation, engendrer un sentiment de culpabilité
chez les personnes qui n’arriveraient précisément pas à surmonter leurs
épreuves dans le cadre d’un parcours résilient. La résilience serait alors
perçue comme une capacité personnelle, une sorte de richesse intérieure
inégalement répartie entre les individus.
Par ailleurs, cette notion de psychologie profonde ne doit pas être
étendue, comme le souligne le psychiatre Serge Tisseron**, à toutes formes de « comportements
adaptatifs » à une situation donnée, fusse-t-elle douloureuse.
Des origines précoces
Connaître la notion de résilience et ses définitions cliniques suffit-il à pouvoir
la mobiliser lorsque l’on vit soi-même une expérience traumatique ?
En réalité, la plupart des personnes données en exemples pour avoir
entrepris avec succès un parcours résilient ignorent tout de cette notion, et
c’est davantage l’instinct de survie ou une certaine forme d’élan vital qui
sont alors avancés comme facteurs de rebondissement face aux épreuves de la
vie.
La résilience ne s’apparente donc pas à une méthode de développement
personnel permettant de se sortir des mauvaises passes.
Les ressorts de sa mobilisation plus ou moins fructueuse sont à chercher dès l’enfance, et plus particulièrement lors des premiers temps de la vie, voire dans la relation intra-utérine que le bébé entretient avec sa maman. Car c’est à cette période que se construit, d’après Boris Cyrulnik, le socle affectif sur lequel l’individu pourra s’appuyer pour grandir et se développer. Par la suite, si la figure maternelle vient à manquer, c’est le fameux « tuteur de résilience » qui pourra prendre le relais.
Face à un traumatisme (deuil, abandon, maladie..), la ressource profonde du comportement résilient serait donc à rechercher en premier lieu dans la prime enfance. Dans ce contexte, l’expérience psychanalytique paraît intéressante, en faisant ressurgir, par la parole et l’analyse des rêves, les évènements inconscients fondateurs de la sécurité ou de l’insécurité affective originelle.
En second lieu, c’est en cherchant autour de soi un tuteur, ou un adulte référent, que l’effet d’encouragement et de renvoi d’une image positive de soi-même, que le mécanisme de résilience pourra réellement se mettre en œuvre.
Des parcours résilients autour de nous
Prenons le temps d’observer notre entourage, nous trouverons certainement des exemples de parcours résilients. Car plus on avance en âge, plus les épreuves de la vie s’accumulent, de manière plus ou moins violentes et inéluctables, certes, mais sans que personne ne soit réellement épargné.
Mon activité de décoratrice d’intérieurs m’amène très souvent à pénétrer
l’intimité de mes clients et de mes partenaires, à connaitre leur vie, leurs
souffrances et leurs joies.
A l’instar de cet ami plaquiste, qui a élevé courageusement ses deux
enfants, petits lorsque sa femme l’a quitté, tout en veillant sur sa maman âgée
et handicapée ; ou encore ces parents qui ont perdu un enfant, mais qui
continuent de vivre, de sourire même, sans oublier ; ce couple qui
multiplie les projets, malgré la douleur et les difficultés induites par la
maladie de leur fils, une maladie rare, incurable…
Tous ces parcours sont-ils résilients ? Pour certains d’entre eux,
certainement. Mais le véritable apport
de la notion ne serait-il pas davantage de pouvoir nommer ce qui force
l’admiration envers ces personnes ? La résilience, en entrant dans le langage
courant, désignerait ainsi un objectif à atteindre, un idéal-type
comportemental que les parcours cités en exemples révèlent et transforment en
modèles à suivre.
Dans cette perspective, plus que de résilience, parlons plutôt de « vies inspirantes ». Une sorte de guide et de mentor lorsque l’on est soi-même confronté à l’épreuve de la douleur. Une autre manière de décrire la relation tutrice essentielle des hommes entre eux, et la nécessité individuelle et sociétale de s’ouvrir aux autres.
*Boris Cyrulnik et Claude Seron (dir.), La
résilience ou comment renaître de sa souffrance, Fabert, coll. Penser
le monde de l’enfant, 2004
Décoratrice d’intérieur, Barbara revient d’Estonie, pays qu’elle a adoré visiter pour son urbanisme, son architecture, ses couleurs… Reportage.
Troisième État Balte avec la Lettonie et la Lituanie, l’Estonie, peuplée d’à peine plus d’un million d’habitants, n’a cessé d’être convoitée et occupée par ses puissants voisins. Pendant près de 800 ans, Danois, Finnois, Allemands, Suédois et Russes y ont imposé leurs lois, de manière plus ou moins permissive selon les époques. La période d’occupation la plus récente étant celle de l’Empire Soviétique (1940-1991) dont les traces architecturales demeurent particulièrement visibles dans la capitale, Tallinn, composée à 35 % de populations russophones (contre 20 % au niveau national).
Malgré ces cycles
d’invasions successives, le peuple estonien a néanmoins su conserver et entretenir
une culture qui lui est propre, tolérante et proche de la nature.
Leçon de déco et d’urbanisme
En tant que décoratrice d’intérieur, je n’ai pas manqué de repérer les bonnes idées de décoration et d’agencement observées dans les cafés, restaurants, et hôtels de Tallinn. A l’exemple de ce spa entièrement recouvert de petites mosaïques noires et dorées ; de ces assises en bois brut et aux lignes épurées caractéristiques du design nordique ; de ces luminaires devenus intemporels (4Room de Tarmo Luisk), ou de ces jardinières insolites et ondoyantes qui parsèment les lieux publics.
C’est néanmoins en matière d’urbanisme et d’architecture que certains éléments remarquables ont attiré mon attention : aires de jeux pour enfants XXL présentes dans absolument partout ; balançoire spéciale PMR ; mobiliers urbains en forme d’oiseaux pour indiquer la présence des passages piétons, sans oublier les kilomètres de pistes cyclables qui quadrillent la ville.
Art urbain et art de vivre
Après l’indépendance du pays en 1991, un vent de liberté a permis le développement de nombreuses communautés artistiques. C’est dans le domaine du Street Art que l’explosion créative fut particulièrement remarquable, à l’instar du nouveau quartier alternatif de Teleskivi, à l’ouest de la capitale. D’immenses fresques colorées recouvrent les murs et façades d’anciens bâtiments industriels reconvertis en logements ou en cafés/restaurants branchés. D’inspiration culturelle locale ou internationale, ces peintures murales constituent aujourd’hui un véritable musée à ciel ouvert !
Il faut dire qu’à
Tallinn, la couleur est partout ! Les bâtiments d’époque médiévale,
Renaissance ou baroque de la vielle ville rivalisent de contrastes chromatiques
et d’ornements en tous genres. Les portes boisées et cloutées aux formes
courbes apparaissent subtilement travaillées et nous rappellent l’époque où la
ville était une place marchande puissante et renommée (12è-15è siècle).
Quant aux habitants, ils sont accueillants et attachants, calmes et attentionnés, passionnés de nature et de chants. On aurait envie de séjourner plus longtemps dans ce pays où le soleil ne se couche pas six mois dans l’année, et dont l’essence rime avec douceur de vivre.
Guide pratique
Nom officiel : République d’Estonie
Capitale : Tallinn
Superficie : 45 336 km²
Langues parlées :
83.4% estonien ; 15.3 % russe et 1 % autres langues. L’anglais est très
répandu, notamment dans la capitale et chez les jeunes.
Population : 1.316 million d’habitants
Monnaie : Euro
Décalage
horaire : 1 heure
de plus qu’en France
Climat : les hivers sont rigoureux
(situation entre le 55e et 60e parallèle, soit
l’équivalent de la latitude nord du Canada) avec un climat continental à
l’intérieur des terres. Les journées d’été sont particulièrement longues avec
une température moyenne de 25° (le soleil ne se couche pratiquement pas en
juin). Les mois de juillet et d’août peuvent connaître quelques précipitations.
Formalités : L’Estonie fait partie de
l’Union Européenne et de l’espace Schengen, on peut donc y circuler librement
en tant que citoyen européen muni d’une pièce d’identité (CNI ou passeport). Le
permis de conduire français est également valable en Estonie.
Transports : en avion (le plus
pratique). Il existe plusieurs vols directs vers Tallinn depuis Paris ou Nice.
L’aéroport est situé à quelques kilomètres de la capitale. Un taxi pour se
rendre dans le centre historique coûte entre 6 et 10 euros.
Une
autre possibilité est la voiture (plus long) de préférence via l’Allemagne, le
Danemark et la Suède puis le ferry vers Tallin (avec la compagnie Tallink, par
exemple, qui offre des horaires intéressants).
Le trajet via la Pologne et les autres pays Baltes est déconseillé du fait de la mauvaise qualité des routes.
L’Estonie est le pays idéal pour voyager avec des enfants. Tous les lieux ouverts au public disposent d’espaces de jeux et d’attractions pour les enfants. Les restaurants sont équipés de chaises hautes et de tables à langer.
Barbara Chabbal
Intérieur Vôtre, agence de décoration intérieure et de home staging
En vacances en Normandie, Catherine a fait une jolie halte au musée Christian Dior à Granville, où se tient jusqu’au 17 novembre 2019 une superbe exposition consacrée à la garde-robe de la princesse Grace de Monaco. Effet « waouh » garanti !
Si vous passez par la côte normande
dans les prochaines semaines, je vous conseille de faire comme moi un détour
par la jolie cité balnéaire de Granville, point de départ des croisières vers
les îles anglo-normandes.
Des tenues de rêve
Depuis quelques années, la ville abrite le musée Christian Dior qui présente jusqu’au 17 novembre prochain une exposition exceptionnelle, celle de la garde-robe de la princesse Grace de Monaco. 85 tenues de rêve jalousement conservées dans les dressings du palais princier sous la garde attentive de l’ancienne lingère de la princesse et offertes pour quelques semaines à la vue du public…
Robes du soir somptueuses, élégants
tailleurs de voyage, tenues d’intérieur ou d’apparat, elles sont toutes là et
raviront les amateurs de mode mais aussi tous les nostalgiques des années
soixante-dix et quatre-vingts. Des couvertures de magazines, des photos et des
vidéos inédites complètent la visite et nous font revivre un peu de la vie de
cette princesse de conte de fée.
Un lieu magique
Et puis il y a le lieu, qui a lui seul vaut votre arrêt. La villa rose et blanche acquise par le père de Christian Dior en 1905, et dans laquelle la famille du couturier vivra jusqu’en 1929, le jardin fleuri qui abrite un salon de thé, la roseraie suspendue sur la mer… Un vrai moment de grâce à deux pas du centre-ville.
Côté pratique, je vous conseille de
finir votre visite par un tour à la boutique, qui propose toute la gamme des
parfums et accessoires de la maison Dior bien sûr, mais aussi quelques jolis
objets beaucoup plus légers pour notre bourse (j’ai personnellement beaucoup
aimé les carnets et marque-pages siglés Dior proposés pour quelques euros)
ainsi que de nombreux jeux et livres pour enfants.
De quoi ramener chez soi (ou
offrir) un peu de la magie de cette visite.
Grace de Monaco, princesse en Dior. Du 27 avril au 17 novembre 2019. Musée Christian Dior, Granville.
Sabine habite à Paris,
dans le 18ème arrondissement, juste à côté de la pâtisserie La
Goutte d’Or, tenue par Yann Menguy. Elle a eu la chance de prendre un cours à
ses côtés. Un moment privilégié qu’elle nous fait partager.
Il n’y a pas d’âge
pour découvrir l’excellence. C’est l’histoire d’une grande amitié entre une
senior, jeune dans l’âme, et un jeune Chef qui l’a amenée au privilège suprême de
suivre un cours de pâtisserie pendant 4 heures !
Quel bonheur d’avoir
un tel professeur, jeune, beau, talentueux et pédagogue ! On apprend vite
dans ces conditions.
Etape par étape
Première étape : découverte du vocabulaire, de la provenance des ingrédients de la meilleure qualité, du matériel, des ustensiles, préparation et pesée des composants et mise en place. Tout est important et doit être prêt avant de s’engager dans la réalisation.
Deuxième étape : le
Chef décide que nous allons réaliser des chouquettes, une crème vanille et du
praliné pour une autre crème.
Le plus dur, c’est
d’acquérir la précision du geste pour manipuler la poche à douille.
Travail, patience et pratique
De toutes les façons, chacun son métier ! Et celui de grand pâtissier est fait de travail, de patience, de pratique avec d’autres grands (dont Christophe Michalak) qui lui ont apporté aide, conseils et soutien. On n’est pas propulsé dans les meilleurs sans s’être entièrement consacré à son art dès l’adolescence pour gravir tous les échelons et sans accepter de se renouveler, de créer de nouvelles merveilles quasi quotidiennement pour rester dans le Top. De plus, un grand Chef se doit d’être sans cesse à la recherche de saveurs et produits nouveaux et originaux du monde entier pour ses nouvelles créations.
Trois conseils
Même si je tente de refaire ce que le Chef m’a enseigné, je n’ai pas le matériel sophistiqué, les fours haut de gamme, les ingrédients d’excellence ni et surtout le “ tour de main”, fruit d’une longue expérience et d’un grand talent !
Ce que j’ai retenu, c’est qu’avant de me mettre en pâtisserie, je dois respecter les trois conseils suivants : 1- Tout préparer d’avance sur mon plan de travail, peser tous les ingrédients 2- N’utiliser que de la crème fraîche à 35 %, solide ou liquide suivant la recette 3- Ne pas trop sucrer et équilibrer avec de la fleur de sel pour la légèreté
Je crois qu’une autre leçon s’imposera à la rentrée quand le Chef reprendra les
cours !
Rendez-vous chez Yann MENGUY, Pâtisserie La GOUTTE D’OR 183, rue Marcadet – Paris 18ème
J’avais rapporté du Sri Lanka un petit bidon d’huile de coco 100 % naturelle et, de retour en France, je ne savais pas trop comment l’utiliser. J’ai voulu en savoir plus et depuis, je m’en sers régulièrement pour hydrater ma peau mais pas que…
L’huile de coco est connue pour ses vertus nourrissantes et protectrices.
Elle est un « must have » beauté, naturel et qui sent divinement
bon.
Nourrir sa peau
Très riche en acide gras, l’huile de noix de coco nourrit la peau et apaise
les irritations.
Antioxydante, elle lutte contre le vieillissement
de la peau, la tonifie et lui redonne de l’éclat. On peut même l’utiliser
comme démaquillant, en massant délicatement tout le visage avec l’huile. On
essuie ensuite avec un gant de toilette tout doux. De plus, elle laisse sur
notre épiderme une très agréable odeur des tropiques !
On évite cependant de l’appliquer sur le visage si on a une peau grasse ou
une peau à problèmes.
Hydrater et fortifier ses cheveux
Riche en vitamine E, en vitamine K et en fer, l’huile de coco nourrit les
cheveux, les rend plus denses et plus brillants. Idéale pour les cheveux secs et
abîmés, en particulier l’été, après des baignades en mer ou à la piscine. Il
suffit de les démêler au doigt, avec quelques gouttes d’huile coco, pour les
rendre plus lisses et soyeux. Pour ne pas graisser le cuir chevelu, il est
préférable de ne pas toucher aux racines, et de se concentrer sur les longueurs
et les pointes.
Pour profiter au maximum des bienfaits de l’huile de noix de coco, on peut
se faire un masque
pour cheveux une fois par semaine. On applique l’huile sur cheveux secs et
on les enroule dans une serviette chaude. On laisse poser entre 30 mn et 1 h ou,
encore mieux, toute la nuit. On rince ensuite avec un shampoing doux (ou un
shampoing solide pour les plus écolos !)
Pour des dents plus blanches
Pour des dents étincelantes de blancheur, l’huile de noix de coco est là
encore une précieuse alliée. On se fait un bain de bouche à l’huile de coco
durant une dizaine de minutes et on se brosse les dents, pour se garantir
un beau sourire et une haleine fraîche.
Mais aussi…
Très hydratante, elle est aussi parfaite pour les lèvres
gercées. On peut l’appliquer comme un baume à lèvres dès que l’on en
ressent le besoin.
Les blogueuses beauté et les people connaissent les vertus de l’huile de
coco depuis longtemps et l’utilisent de façon diverse et variée : Angelina
Jolie entamerait chaque journée avec une cuillère à café d’huile de noix de
coco, Miranda Kerr en met dans son café, Blake Lively directement sur sa peau
juste après la douche, et, selon Jessica Alba, appliquer de l’huile de noix de
coco sur son corps pendant la grossesse permettrait de prévenir les
vergetures.
Où en trouver ?
Pas besoin d’aller au bout du monde pour acheter de l’huile de coco ! Vous
en trouverez facilement en grande surface (Carrefour notamment) et sur
Internet.
Privilégiez une huile de coco vierge, non raffinée et bio. C’est la garantie d’un produit 100 % naturel,sans substance chimique. De plus, elle est davantage parfumée.
Aujourd’hui, (presque) tout le monde fait des selfies et les
partage sur les réseaux sociaux. Mais avouez qu’ils ne sont pas toujours à la
hauteur de vos attentes. Voici quelques conseils pour réussir à coup sûr un autoportrait
avec votre smartphone.
Maîtriser la lumière
La lumière ne doit être ni directe ni artificielle. Privilégiez la lumière du jour, en extérieur, de préférence celle du début de matinée ou de la fin de l’après-midi.
La meilleure place si on
ne veut pas se tromper : en face d’une fenêtre, dans un parc, un jardin ou sur
une terrasse.
Il faut absolument éviter
le plein soleil ainsi que le flash qui fait ressortir les défauts de la peau. Ainsi
vous n’aurez pas les yeux rouges et le teint blafard !
Soigner l’arrière-plan
Vérifiez l’arrière-plan
avant de vous prendre en photo : pas de personne derrière vous ou dans un
environnement peu sympathique.
Choisir le bon angle
Tendez le bras au maximum et zoomez légèrement pour casser l’effet grand angle
qui déforme le visage lorsqu’on se prend de près.
Autre impératif, ne vous
prenez pas en contre-plongée (c’est-à-dire par en dessous), car cela fait ressortir
le cou et les mâchoires. Ni trop haut non plus pour éviter que votre nez ne
triple de volume !
Quelques principes
simples : redressez la tête, penchez légèrement la tête et
positionnez-vous sur un côté plutôt qu’au centre du cadre.
Faire attention à son expression
Adoptez le demi-sourire, plus soft et embellisseur que celui qui découvre vos gencives.
Essayez de faire passer
quelque chose dans votre regard. Et ne regardez pas directement l’objectif mais
juste à côté.
Restez le plus naturel
possible ! Et mesdames, n’abusez pas du maquillage…
Ne pas bouger
Un problème fréquent
quand on se photographie à bout de bras, c’est le flou lié au manque de
stabilité quand on appuie sur le déclencheur. Pour l’éviter, utilisez le
retardateur de votre smartphone réglé sur quelques secondes.
Prendre beaucoup de photos
Ne soyez pas avare de
photos. Prenez-en une bonne dizaine à chaque fois. Même les plus beaux modèles
ne réussissent pas du premier coup !
Utiliser des filtres
Vous pouvez utiliser les
filtres de votre smartphone, sans en abuser bien entendu. Certains peuvent
créer une ambiance particulière (grâce à un filtre qui donne un effet sépia par
exemple) et masquer certaines imperfections. Et essayez le noir et blanc, il
est toujours flatteur.
Enfin, n’oubliez pas que
les meilleurs selfies sont ceux que vous prendrez en vous amusant. A vous de
jouer !