Formation à la création d’entreprise

Formation d'adultes

Il n’y a pas d’âge pour créer son entreprise ! Si vous avez décidé de vous lancer, sachez que les Chambres de Commerce et d’Industrie proposent une formation de 5 jours pour appréhender et maîtriser tous les aspects que recouvre cette aventure.

Sur les conseils de plusieurs personnes, j’ai suivi la formation à la création d’entreprise dispensée par la CCI de l’Essonne, intitulée « 5 jours pour entreprendre »… et je ne le regrette pas. Cette formation n’est pas obligatoire mais je vous la recommande vivement si vous avez, comme moi, pour projet de créer votre propre structure (quelle que soit sa forme).

Formation et échanges

L’objectif de cette formation est d’acquérir une méthodologie et de nouvelles compétences. Très opérationnelle, elle permet également d’approfondir son projet, notamment lors d’échanges concrets avec des conseillers de la CCI et des partenaires experts.

Une formation dense et complète

Cette formation qui dure 35 heures est dense, très dense même. Tout est passé en revue.

Au programme :

• Votre projet de création d’entreprise, vous, l’équipe

• Le projet, son contexte, son marché, son business model

• La communication et le marketing

• Les points clés de la gestion, le prévisionnel financier, le plan de financement

• Les points clés du juridique, des normes et réglementations

• Anticiper et piloter l’activité

Des intervenants de qualité

Durant les 5 jours de formation se succèdent des conseillers de la CCI, un expert-comptable, un avocat, un inspecteur des finances, un représentant de la Sécurité Sociale… Tout ce qui est (très clairement) expliqué peut effrayer un peu, mais cela a le mérite de donner une vue d’ensemble et exhaustive sur le sujet. Et Dieu sait qu’il n’est pas facile en France de créer sa propre structure et que le chemin peut être semé d’embûches… Ce qui m’a le plus frappée, ce sont les montants des prélèvements obligatoires. Les fameuses taxes…

Panneau Open

En même temps, je me suis dit que rien n’était impossible ! Mieux vaut tout de même avoir un projet qui tienne la route, disposer d’un peu d’argent pour démarrer, faire preuve d’un minimum d’audace et surtout être bien renseigné(e) sur tout ce qui vous attend.

Des rencontres enrichissantes

Cette formation est aussi l’occasion de rencontrer de futurs entrepreneurs, d’échanger avec eux sur leurs projets, leur propre expérience… Cela peut vous donner des idées et vous permettre de répondre à quelques questions que vous vous posiez. Pour ma part, j’ai pu discuter avec des personnes motivées, d’âges différents, qui souhaitaient se lancer dans des domaines aussi variés que le service haut de gamme de nettoyage de véhicules, un salon de thé littéraire, une conciergerie, la photo aérienne réalisée par des drones, des programmes originaux de formation, de coaching, le paysagisme, la création d’une école…

Un coût abordable

À titre individuel, il vous en coûtera 250 euros pour les 5 jours. Si c’est votre entreprise qui finance votre formation, elle devra débourser un peu plus du triple. Il est alors nécessaire de faire une demande de devis. Tout comme pour Pôle Emploi.

À l’issue de la formation, vous vous verrez délivrer une attestation de stage et un certificat de compétences (certification enregistrée à l’inventaire de la Commission Nationale de la Certification Professionnelle en date du 4 mai 2015). Ceci à la condition que vous suiviez bien sûr assidûment les journées de formation prévues et que vous répondiez correctement à une série de questions en ligne.

Informations pratiques

Pour réserver une session, rendez-vous sur le site de la CCI de votre département. Sachez que cette formation est très demandée et qu’il faut s’y prendre plusieurs mois à l’avance (3 mois dans mon cas).

Les CCI proposent également un suivi des « jeunes » créateurs, ainsi que de nombreuses conférences sur le sujet.

Pour en savoir plus :

https://www.cci.fr/

Le must de la thalasso à Saint-Malo

Vague symbolisant la thalassothérapie

Quand il fait gris et froid, que faire pour retrouver le sourire et la pêche ? Prendre un TGV et se retrouver un peu plus de deux heures plus tard au grand air iodé à Saint-Malo.

Plage de Saint-Malo

Quand sa cagnotte lui donne le feu vert, Suzanne se rend aux Thermes Marins de Saint-Malo. Elle teste toutes leurs propositions, de l’escapade spa de 4 jours à la cure de thalassothérapie typique de 6 jours.

À chacun sa thalasso

Finalement, c’est plus une question de budget que de perfection. Bien sûr, les soins individuels sont chers mais si bons ! À chacun de choisir ce qu’il préfère ou ce dont il a besoin. Cela va des soins « mal de dos » adaptés à chaque cas, après une visite médicale à la cure, aux cures pour retrouver le sommeil grâce à des exercices de relaxation en piscine très chaude et des cours de yoga. Son soin idéal : la douche sous affusion manuelle ou le plaisir de s’allonger sous une pluie d’eau de mer salée pendant qu’on la masse des pieds à la tête. Dans ce sens, oui, car c’est mieux !

Massage du dos

Les bonnes raisons d’aller aux Thermes Marins

Pourquoi les Thermes Marins offrent la meilleure thalasso ?

Parce que :

– Saint-Malo est facile d’accès (2h15 en TGV et un chauffeur vient vous chercher à la gare).

– L’emplacement est idéal. La vue sur la baie de Saint-Malo, tout le temps différente, la plage où jouent les enfants et où s’amusent les surfeurs remplacent très bien tout programme à la télé.

– La gentillesse de l’accueil, des soigneurs aux serveurs est extraordinaire.

– Le menu de la demi-pension à La Verrière est excellent avec, pour celles et ceux qui aiment, des huîtres en entrée et des poissons très variés. Un menu diététique est également proposé. Il est plus cher mais très bon.

– La déco des chambres Grand Large, qui portent bien leur nom, est superbe.

– La proximité de la ville est bien pratique et offre la possibilité de participer aux nombreux événements qui rythment l’année.

– La simplicité est de mise, même si le lieu compte cinq étoiles.

Alors, précipitez-vous !

Informations pratiques

Prix d’une semaine « grand luxe » aux Thermes Marins (meilleure chambre, thalasso spécialisée, demi-pension) : environ 2 600 euros.

Autres formules : week-end à partir de 301 euros, découverte thalasso avec 4 soins pour 138 euros (sans hébergement).

Accueil

Il existe également une solution très agréable pour les budgets plus petits : l’hôtel Antinéa**, juste à côté des Thermes Marins, qui donne aussi sur la plage. Chambres en cours de modernisation, très « cool chic ».

Accueil


	

Vacances à l’étranger : attention aux frais bancaires

Quand vous partez à l’étranger et que vous effectuez des paiements ou des retraits avec votre carte bancaire, votre banque peut prélever sur votre compte des frais importants si vous ne prenez pas vos précautions.

Dans l’euphorie des vacances, on oublie parfois que l’utilisation d’une carte bancaire internationale dans un pays autre que ceux appartenant à la zone euro peut coûter très cher. J’en ai fait la triste expérience il y a quelques années. Depuis, je prends un certain nombre de mesures.

Prévenir sa banque

Je préviens ma banque avant mon départ, en précisant les dates de mon séjour (arrivée et retour, escales éventuelles) ainsi que mon lieu de vacances à l’étranger. Ainsi, elle peut me suivre et ne s’inquiète pas si elle voit apparaître sur mon compte des prélèvements à l’étranger. Cela peut éviter le blocage intempestif de ma carte en raison d’une suspicion de fraude.

Prendre une option internationale

Je prends une option internationale pour la durée de mon séjour. Il s’agit bien sûr d’un service payant proposé par les banques mais, au final, on est très souvent gagnant.

Il faut savoir qu’un retrait d’argent en distributeur, hors zone euro, est facturé par une banque 2,5 % du montant. Une somme à laquelle il faut ajouter 3,1 € de frais fixes en moyenne. Concernant les paiements par carte, la banque prélève 2,6 % du montant de la transaction en moyenne sur votre compte, plus 0,4 € de frais fixes. Au total, l’addition peut se monter à 5 % du montant total des retraits et des paiements par carte durant son voyage hors de la zone euro *.

Différentes options internationales sont possibles selon les banques. Dans la mienne, j’ai le choix entre une formule limitée à 10 euros pour un mois et une autre illimitée à 17,50 euros pour la même durée. Au retour, surtout, j’informe ma banque que je suis rentrée et que l’option doit être résiliée. Sinon les frais continuent de courir le ou les mois suivants.

Eviter les petits retraits

Monnaies de différents pays

Sur place, j’évite d’effectuer des petits retraits avec ma carte. Sachez que les banques étrangères vous prélèveront toujours une commission et que les taux de change varient d’un établissement à un autre. D’où la nécessité de bien comparer les taux proposés. En général, je pars avec un peu d’argent liquide sur moi que je change sur place. Mais là aussi, soyez vigilants. Je privilégie les bureaux de change situés dans des banques ou à proximité et je fuis les petites échoppes ou les propositions à la sauvette.

Emporter avec soi certains documents

Dernière précaution à prendre : j’emporte toujours avec moi le fascicule fourni par ma banque sur l’usage de ma carte internationale. J’ai ainsi toujours sous la main les conditions de son utilisation (concernant l’option internationale notamment), les numéros essentiels à appeler en cas de vol, de perte… J’ai aussi des photocopies de tous mes documents officiels : passeport, visa…

 Sur ce, je vous souhaite de très bonnes vacances… en toute tranquilité.

* Selon une étude réalisée par Panorabanques

Rando en solo dans le Beaufortain

Rando Beaufortain

Récit d’une rando de six jours en Savoie, l’été dernier. Jean a découvert, en solo, des paysages à couper le souffle et fait des rencontres passionnantes.

Vous connaissez sûrement le fromage de Beaufort. Mais connaissez-vous le Beaufortain, cette magnifique vallée dans laquelle se niche le village de Beaufort ?

Vaches dans les Hautes-Alpes

Entre Val d’Arly et Vanoise, le Beaufortain est un territoire préservé. Au pied du Mont-Blanc, le Doron coule dans la vallée, de nombreux chalets sont disséminés sur les pentes, en dessous des alpages. « Ici plus qu’ailleurs se fondent le regard et le coeur ». Boris Vian et Roger Frison-Roche ne s’y étaient pas trompés !

Vue imprenable sur le Mont-Blanc

Après une bonne journée de route et passé Albertville, j’arrive à Queige qui garde l’entrée de la vallée. Rien pour se loger. Le mieux est de monter au Gîte de Molliessoulaz où l’on peut y laisser sa voiture. Je suis accueilli par Sébastien et son sourire encadré d’une barbe rousse. Présentation, tutoiement immédiat, autour d’une bière, devant l’immense, le monumental, le majestueux Mont-Blanc qui se découpe au fond de la vallée. Moments intenses…

Pour la première étape, je redescends sur Queige, et les descentes raides dès le matin, ça ne fait pas du bien aux articulations qui ne sont pas encore chaudes ! De Queige au refuge de Lachat, je traverse des bois, des bois et des bois. Le chemin est bien balisé, comportant de nombreuses pancartes, mais les temps indiqués sont parfaitement fantaisistes.

Au détour d’une chapelle isolée dans les bois, je rencontre un jeune couple qui suit le même itinéraire. Nous dormons dans les mêmes refuges. C’est toujours bon pour la sécurité, quand on marche seul.

Un grand moment de rencontres

La randonnée itinérante en solo est un grand moment de rencontres, éphémères et donc sans arrière-pensée, sans statut social, sans différence d’âge.

De Lachat au refuge de la Roselette, belle étape, j’approche les 2 000 m, dans les alpages. Le col de Joly est un superbe balcon sur le Mont-Blanc. Malheureusement, le beau temps n’est pas au rendez-vous. La montée du col s’est faite dans le brouillard, sous la pluie, avec une visibilité de quelques mètres. Pour ce type de randonnée d’altitude, mieux vaut être bien équipé pour affronter la pluie et le froid. À la Roselette, je ne vois toujours pas le Mont-Blanc, mais le dortoir est chauffé !

De la Roselette au Refuge de la Croix du Bonhomme, ça monte bien. Le col du même nom est à 2 329 m, le refuge à 2 433 m. Dans la journée, au chalet de la Balme, le chemin a récupéré le GR 5 (Traversée des Alpes), le GRP des Pays du Mont-Blanc, et surtout le TMB (Tour du Mont-Blanc). Positionné sur 4 itinéraires, le refuge est toujours bondé. L’accueil est très sympathique. Mais c’est un peu l’usine : des dortoirs de 20 à 30 places, beaucoup de bruit, dans toutes les langues. On ne vient pas en montagne pour se retrouver dans la foule. Autant éviter, j’aurais dû réserver un peu plus loin, aux Chapieux.

Une météo capricieuse

Pour cette quatrième journée, le temps est très mauvais. Et quand on est seul, le col du Grand Fond peut être dangereux. Par prudence, je redescends par la route sur le Lac de Roselend pour rejoindre le GR 5. La montée au refuge du Presset est terrible. 600 m de dénivelé dans la moraine et les rochers. Mais la récompense arrive au Col du Bresson. Le refuge, tout neuf, est perché au loin, et de nombreux bouquetins se promènent tout autour.

Le Presset est un merveilleux refuge, très isolé (ravitaillement par hélicoptère) et seuls les randonneurs aguerris se retrouvent ici. Le poêle est allumé, et les 16 personnes présentes se pressent autour.

La cinquième étape débute sous la neige, bien que nous ne soyons qu’à fin août, qui se transforme rapidement en pluie et brouillard. Je ne suis toujours pas gâté par le temps. Tout cela donne un sentiment d’isolement intense… Au Col du Coin, à 2 398 m, on ne voit même pas vers quoi on descend. Dommage, car c’est par ici que se fabrique le Beaufort, le vrai.

Le refuge de l’Alpage est tout neuf, on est quasiment à l’hôtel. D’ailleurs, une piste permet de monter en 4×4 pour manger sur la terrasse, quand il fait beau. Ou alors, on peut monter du Lac de Saint-Guérin en moins de deux heures. Le propriétaire a beau m’assurer que le paysage est magnifique, je ne vois rien du tout.

Une rando de bon niveau

 

Rando le matin

Mais à 8h00 du matin, le soleil est là ! Vue fantastique sur le Mont-Blanc. Pour cette dernière étape d’altitude, après deux cols à plus de 2 000 m dans les alpages, je débouche sur la Crête de la Roche Pourrie, pour rejoindre Molliessoulaz, Sébastien, son accueil et une bière partagée avec les 5 randonneurs présents, dont les deux jeunes du début.

Je suis sorti de cette randonnée de 6 jours un peu sonné par la beauté des paysages. Évidemment, le beau temps n’a pas été toujours au rendez-vous, mais quand même !

Ce tour est une randonnée de bon niveau, sans difficulté technique, mais réservée à des marcheurs expérimentés (dénivelés de 1 000 m et temps de 7 à 9 heures). À faire à partir de fin août, car il y a moins de monde, mais au plus tard début septembre car la plupart des refuges ferment vers le 15.

 

Picasso en bleu et rose

Expo Picasso

Catherine est revenue très enthousiaste de l’exposition Picasso, au musée d’Orsay. Vous avez jusqu’au 6 janvier 2019 pour y admirer des œuvres exceptionnelles de l’artiste très rarement dévoilées au grand public.

J’avoue que j’ai mis longtemps à apprivoiser Picasso. Même si tout le monde s’extasiait et criait au génie, j’avais du mal à partager l’enthousiasme général. Et puis Pablo m’a eue au tournant, j’ai visité le musée qui lui est consacré à Antibes (je vous le conseille vivement !), eu la chance d’admirer son fameux Guernica à Madrid puis une magnifique exposition de ses portraits à la Fondation Leclerc à Landernau (un très beau lieu, à recommander lui aussi…) et petit à petit je suis devenue une vraie fan.

C’est pourquoi je ne pouvais pas manquer l’exposition que le musée d’Orsay, en partenariat avec le musée Picasso-Paris, consacre jusqu’au 6 janvier prochain aux œuvres de ses débuts, ce qu’on appelle les périodes bleues et roses. Des noms que vous comprendrez mieux après avoir parcouru cette exposition, car ces deux tonalités envahissent carrément ses toiles entre 1900 et 1906.

Des œuvres mélancoliques

Si je devais choisir un seul mot pour caractériser les œuvres de cette période, je dirais : mélancolie. On y croise la pauvreté, voire la misère, la solitude de Paris et de ses cafés, les saltimbanques chers à Apollinaire et que Picasso a fréquentés de près avec les artistes du cirque Médrano qu’il croisait dans son quartier. Ce n’est pas un monde froid, la tendresse est présente comme dans cette « famille de saltimbanques avec un singe » ou dans cette « coiffure » où une femme se fait coiffer pendant qu’à ses pieds un enfant joue ou rêve. La tendresse et l’amour, la sensualité, comme dans les portraits de sa compagne Fernande Olivier qu’il rencontre en 1904 et dont il aime peindre les formes épanouies et le visage surmonté d’une lourde tresse.

Les toiles qui sont réunies à Orsay le sont parait-il pour la première fois, cette période de la création de Picasso n’ayant jamais fait l’objet d’une exposition. Certaines œuvres viennent de l’autre bout du monde ou ont été prêtées par des collectionneurs privés, il faut donc profiter de cette occasion rare de les admirer.

Réserver ses billets sur Internet

Un bémol toutefois : qui dit exposition exceptionnelle dit aussi affluence exceptionnelle. Il faut donc impérativement réserver ses billets sur Internet (il en reste pour de nombreuses dates en décembre et tout début janvier), l’idéal étant d’opter pour une visite guidée ou de vous offrir l’audioguide. Des ateliers pour enfants et des visites en famille sont également proposés sur le site du musée d’Orsay.

 

Tarif : à partir de 15,40 euros

https://www.musee-orsay.fr/

 

Ayurveda, ma cure au Kerala

Salle de massage Ayurveda

Fifty Community a le plaisir d’accueillir Juliette, adepte des cures bien-être et santé. En Inde, elle a testé les soins ayurvédiques qu’elle a particulièrement appréciés. Elle nous raconte pourquoi.

La détox est à la mode, s’invitant à nos tables, nos vacances, notre quotidien, comme une nouveauté indispensable à nos vies encombrées. Mais on n’a rien inventé. L’ayurveda, né en Inde il y a plus de 5 000 ans, propose une hygiène de vie très saine, accessible, simple et naturelle. Je voulais en savoir plus. Direction le Kerala !

J’ai profité d’un séjour d’un mois au Kerala pour expérimenter les soins ayurvédiques. Étant souvent contrariée par des maux de ventre chroniques, comme des millions de personnes, une cure me semblait prometteuse et peut-être plus efficace que les traitements que j’avais jusque-là testés, sans vraiment de succès : médecine classique, gastro-entérologie, ostéopathie, acupuncture, massages aux huiles essentielles, thérapie… Un cocktail de méthodes pour des résultats satisfaisants à court terme, mais décevants à moyen terme.

Des méthodes naturelles ancestrales

De l’ayurveda, je ne connaissais presque rien : massage, huile sur le front, sauna aux herbes. À la lecture de nombreux sites Internet, j’ai compris qu’il s’agissait d’une véritable médecine holistique, basée sur des soins par les plantes. Rien que du naturel ! Le Kerala est La terre indienne où l’ayurveda est né.

Le principe est simple : on soigne le malade, et non la maladie, et l’état de santé est atteint lorsque les 5 éléments qui composent l’être humain sont équilibrés : Espace, Terre, Feu, Air, Eau. Ces éléments constituent, par binôme, les doshas : Pitta, Vata, Kapha.

Une personne possède en elle ces 3 doshas, mais dans des proportions différentes, propres à elle. Ainsi, les deux médecins que j’ai consultés ont déterminé mon dosha dominant : Pitta, je suis même Pitta-Vata. Les traits physiques et psychiques entrent en jeu pour cerner le dosha principal.

Libérer le corps et l’esprit

J’ai découvert le Santhigiri Hospital, un centre de soins ayurvédiques traditionnels, à Kumily-Tekkady, dans les collines de Cardamome. Pour cette première approche, je ne voulais pas d’une cure pour touristes. Je souhaitais vraiment un lieu authentique. C’est le Dr Girish qui m’a reçue en consultation, sans rendez-vous et sans frais. Il m’a prescrit 5 jours de traitement, et des médicaments aux plantes.

Objectif : purifier le corps, détendre l’esprit, à travers une série de soins (massage corporel aux huiles, huile tiède sur le front avec un doux massage des cheveux, bain thermal aux herbes, pochons tièdes aux herbes). Ces soins étaient prodigués par deux femmes (deux hommes pour les hommes) afin que l’équilibre du corps soit toujours respecté : un bras est massé en même temps que l’autre, d’un même geste ferme, doux, enveloppant, presque maternel.

 

Régime végétarien

Au bout de deux jours, je me sentais déjà particulièrement calme, avec des pensées positives. Pour accompagner ces soins, le docteur m’a recommandé la cuisine végétarienne. J’ai donc abandonné le fried egg du matin, les boissons gazeuses ou trop acides (je raffolais du jus de citron !), la viande, les plats trop pimentés. Être au Kerala m’a alors aidé car les restaurants servent souvent des plats végétariens. Au terme des cinq jours, mon ventre se portait bien, détendu.

Un sentiment d’apaisement

Étape suivante : Marari, près d’Allepey et des Backwaters. Un lieu calme, en bord de mer, loin des klaxons et de la poussière des villes. Dès mon arrivée, je suis allée à la boutique ayurveda locale. C’est là que le Dr Meenu m’a reçue en consultation, une femme médecin douce, calme, qui s’est avérée à l’écoute et de très bon conseil. Comme nous avions deux semaines devant nous, elle m’a prescrit un traitement progressif sur huit jours. De même qu’à Kumily, les soins avaient pour but de libérer le corps et l’esprit de toutes toxines ou autres éléments perturbateurs, non digérés, et de rétablir l’équilibre entre les 3 doshas. Des médicaments aux plantes étaient associés à la cure, notamment pour favoriser un sommeil paisible. Car le sommeil, comme l’alimentation, compte pour beaucoup dans le succès de soins ayurvédiques.

J’ai effectué plusieurs soins : massage corporel, pochons d’herbes chauds, huile sur le front, nappage corporel au lait tiède et plantes (mon préféré !), vapeur d’eau, soin pour la tête… Là encore, ce sont deux jeunes femmes qui ont pris soin de moi, avec des massages à quatre mains, leurs attentions de chaque instant, leur calme, leur sourire. J’ai dû mettre de côté ma pudeur naturelle… mais j’ai réalisé combien cela fait un bien fou que l’on s’occupe ainsi de moi. Les tout premiers jours, j’étais plutôt fatiguée et énervée. Le Dr Meenu, que je voyais tous les jours, suivait de près mes soins.

Peu à peu, mon corps et mon esprit se sont apaisés et détendus. Après cette semaine de Purva kharma, j’étais prête pour l’une des cinq actions du Panchakharma : le Vireshana, purification interne. L’affaire d’une matinée et c’était réglé, suivi d’une mini diète, le temps que le système digestif se remette de tant d’agitation. Repos de rigueur. De toute façon, je n’avais pas d’énergie pour une quelconque activité. Mais dès le lendemain, j’étais sur pied, vraiment en pleine forme. Ce fut l’occasion de faire le point avec le Dr Meenu et d’écouter ses recommandations pour les semaines à venir.

Gérer l’après

De retour en France, le challenge est réel : comment intégrer les bons principes de l’ayurveda dans ma vie quotidienne, dans un environnement culinaire éloigné de la cuisine végétarienne, où les tentations gastronomiques sont astronomiques, et les stress ou contrariétés plutôt fréquents ?

L’ayurvéda met à l’honneur les plantes, dont les épices, pour leurs multiples bienfaits. Reste à mettre en pratique tout ce que j’ai appris pendant ce voyage, notamment apprécier et profiter du temps, être en famille, entre amis, bien dormir, prendre soin de moi. Et concocter des plats épicés ! Avec l’ayurveda, le yoga et la méditation seront-ils mes prochains alliés ?

Pour en savoir plus

http://www.ayurbhadra.com/

Cure de 8 jours : 358 euros, incluant la consultation, les médicaments, les conseils, le tuk tuk local, les soins

 

http://santhigiriashram.org/

Cure de 5 jours : 229 euros, incluant la consultation et les soins

Le Congé Solidaire : pour qui ? pour quoi ? comment ?

Qu’est-ce que le Congé Solidaire®, qui peut y prétendre, dans quels domaines peut-on intervenir, comment est-il financé… ? Voici quelques réponses aux questions que je me posais et que vous vous posez peut-être avant de franchir le pas.

Le Congé Solidaire® a été créé par l’association Planète Urgence, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères. Il est aujourd’hui également développé par d’autres organisations.

Partir en mission à l’étranger

Ce congé permet à toute personne motivée, quel que soit son statut social (salarié.e, travailleur indépendant, retraité.e, sans activité…) de partir en mission à l’étranger (en Afrique, en Asie ou en Amérique latine) pendant une durée de deux à trois semaines.

Sans être forcément un expert, un professionnel de l’humanitaire ou de l’aide au développement, vous pouvez apporter un soutien à des porteurs de projets (association, groupements de femmes, d’artisans, coopératives, réseaux éducatifs, partenaires scientifiques…). Car chacun possède une compétence, un savoir-faire professionnel ou personnel potentiellement utile à autrui.

Attention, il ne s’agit ni de vacances utiles, ni de tourisme humanitaire, mais de missions de solidarité internationale particulièrement impliquantes pour celles et ceux qui s’y engagent !

Le volontaire apporte, sur son temps libre, son expertise et partage ses connaissances en faveur d’un projet porté et mis en œuvre par les populations d’un pays qui n’ont le plus souvent pas accès à la formation professionnelle ou pour lesquelles le coût d’une compétence extérieure d’appoint est trop élevé.

Si vous êtes intéressé.e, je vous invite à consulter la liste des missions proposées par Planète Urgence. Elles sont multiples et concernent des domaines aussi divers que les fonctions d’administration, l’agriculture, la communication, l’éducation, l’ingénierie, l’environnement, la santé, les technologies de l’information ou encore la logistique.

http://www.planete-urgence.org/

Financer son projet

Si vous êtes salarié.e, vous pouvez solliciter l’aide de votre entreprise pour vous soutenir et financer tout ou partie de votre mission. En contrepartie, 60 % de la subvention qu’elle versera sera déductible au titre de la réduction d’impôt mécénat (article 238 bis du Code général des impôts), dans la limite de 5 % de son chiffre d’affaires. Les sommes peuvent aussi passer sur le budget formation.

Si vous décidez de partir seul.e, vous devrez financer vous-même votre mission. Pour vous aider, vous aurez la possibilité de lancer une collecte de fonds. Vos donateurs bénéficieront d’une réduction fiscale de 66 %. Ce qu’il vous restera à régler sera également déductible de votre impôt sur le revenu au titre des dons aux œuvres, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.

Concrètement, si vous partez avec Planète Urgence en tant qu’individuel, le budget total d’une mission solidaire s’élève à près de 2 500 euros. L’association prend en charge une (petite) partie des coûts (dont une formation de deux jours avant le départ). Il vous restera à financer 1 850 euros.

Si par exemple vous obtenez une collecte de fonds correspondant à 50 % de ce montant (ce qui serait déjà très bien !), vous devrez verser à l’association 925 euros. Après déduction fiscale, la mission vous coûtera 314,50 euros.

À cela s’ajoute plusieurs frais (billets d’avion, vaccin, visa…), également déductibles des impôts.

Vivre une expérience unique et donner du sens à son engagement

À titre personnel, je partirai en janvier prochain en mission au Cambodge, sous la houlette de l’association Planète Urgence que j’ai choisie pour son sérieux et son encadrement.

Durant deux semaines, je mettrai mes compétences au service du Centre Kram Ngoy  qui a besoin d’être soutenu dans sa stratégie de communication. Cette association, fondée en 1992, a pour objectif de former de jeunes techniciens dont le pays a fortement besoin pour se développer économiquement et gagner en autonomie.

Ma mission consistera principalement à former l’équipe dirigeante qui pourra ensuite mettre elle-même en pratique la stratégie de communication que l’on aura définie ensemble et créer les supports nécessaires pour valoriser son action tant sur le territoire cambodgien en attirant des jeunes qu’à l’international.

À mon retour, c’est promis, je vous ferai part dans le détail de mon expérience !

Treatwell, un site tout en beauté

Treatwell, le site tout en beauté

Si vous ne connaissez pas encore le site Treatwell.fr, courez-y car il regorge de bons plans beauté et bien-être. Cette plateforme de réservation en ligne permet de se faire plaisir tout en réalisant de substantielles économies.

Qui dit bons plans, dit tarifs attractifs sur une multitude de soins (coiffage, visage, mains et pieds, corps, épilation, massage, spa…), proposés dans de nombreux établissements, principalement à Paris et en région parisienne, pour hommes et femmes. Le site compte plus de 1 800 partenaires. Et les réductions peuvent aller jusqu’à 80 % du prix initial si vous réservez en heure creuse.

Des réservations simples et rapides

Cette plateforme est très simple d’utilisation et est accessible 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Une fois votre réservation faite, vous recevrez toutes les instructions nécessaires pour vous rendre au rendez-vous choisi et un mail de rappel la veille.

La carte de la proximité

 

Le site joue sur la proximité et, lorsque vous serez inscrit.e, il vous proposera automatiquement des prestations près de chez vous. C’est ainsi que j’ai découvert, dans mon petit village de l’Essonne, une offre intéressante (- 15 %) dans un salon de coiffure situé à deux pas de chez moi. Inespéré !

J’y ai également déniché une proposition de soins de 3h30 à 109 euros pour deux personnes dans un hammam traditionnel situé en plein cœur de Paris. Qui dit mieux ?

Treatwell propose aussi des cartes cadeau à offrir à partir de 10 euros.

Alors n’hésitez plus et ayez le réflexe Treatwell. Votre porte-monnaie vous dira merci !

https://www.treatwell.fr/

Exposition : un duo de génies à la Fondation Louis Vuitton

Expo JL Basquiat et E Schiele

Nouvelle contributrice de Fifty Community, Catherine aime l’art et en particulier la peinture. Aujourd’hui, elle nous fait partager son coup de cœur pour la double exposition de Jean-Michel Basquiat et Egon Schiele à la Fondation Louis Vuitton. A découvrir jusqu’au 14 janvier.

C’est à une double découverte que nous invite la Fondation Louis Vuitton : celle de deux peintres qui ont pour points communs leur disparition prématurée quasiment au même âge (27 ans) et l’originalité de leur contribution à l’histoire de l’art.

Jean-Michel Basquiat, artiste engagé

Jean-Michel Basquiat tout d’abord est une figure majeure de l’art contemporain, disparu en 1988 après une carrière new-yorkaise fulgurante et qui n’a cessé depuis d’aligner les records de prix sur le marché de l’art… Au-delà de sa légende sulfureuse (l’amitié puis la brouille avec Andy Warhol, la fréquentation des drogues dures jusqu’à l’overdose finale), on découvre un artiste engagé, un homme en colère contre le racisme et la ségrégation, un peintre aux nombreuses influences artistiques, religieuses, musicales et même sportives. Très complète, l’exposition est un feu d’artifice de créativité, de couleurs, de mots, avec des toiles de très grand format rarement montrées au public.

Egon Schiele, l’esprit viennois

Plus ancien mais tout aussi novateur en son temps, le viennois Egon Schiele a gagné son immense notoriété en seulement 9 ans de carrière. C’est la grippe espagnole qui a eu raison de lui en 1918, à quelques jours de l’armistice de la Grande Guerre. Extrêmement personnelle, son œuvre est avant tout celle d’un dessinateur hors pair, au style inimitable. Ses nus sans filtres ont beaucoup choqué dans une société encore très bourgeoise et conservatrice. Ils nous paraissent aujourd’hui presque sages et témoignent d’une grande acuité psychologique et d’un sens graphique très sûr. A voir aussi, des autoportraits très frappants de ce peintre qui fut aussi un dandy. Deux parcours trop brefs, deux œuvres fortes et originales à découvrir sans tarder !

Conseils pratiques

Une navette part de la place de l’Etoile et vous arrête pile à l’entrée de la Fondation. Levez la tête, le bâtiment signé par le grand architecte Frank Gehry vaut à lui seul le détour.

Compte tenu de l’affluence, il est fortement recommandé de réserver ses places sur le site de la Fondation Louis Vuitton puis d’arriver 30 mn avant l’heure fixée. La deuxième partie de l’après-midi est un bon choix pour plus de tranquillité.

Billet unique à 16 euros, valable pour les deux expositions. Réductions pour certaines catégories : enseignants, demandeurs d’emploi…

Une application gratuite offre des commentaires éclairés sur les principales œuvres (appli Fondation Louis Vuitton sur IOS ou Android). Et surtout, dans chaque salle, des médiateurs proposent à intervalles réguliers des visites guidées gratuites autour des œuvres. N’hésitez pas à les suivre et à leur poser des questions, ils seront toujours prêts à vous aider à enrichir votre visite !

https://www.fondationlouisvuitton.fr/fr.html

Qu’est-ce que le droit à l’erreur ?

Déclarations droit à l'erreur

Définitivement adopté par le Parlement le 1er août 2018, le « droit à l’erreur »* permet aux particuliers d’arguer de leur bonne foi en cas d’erreur lors d’une démarche administrative. Les sanctions pourront ainsi être évitées ou minorées.

Désormais, un particulier qui commet une erreur sur une déclaration administrative (sur sa déclaration à la CAF par exemple) ne sera plus automatiquement sanctionné par l’administration française.

Être de bonne foi

Sous réserve d’être de bonne foi ou, en d’autres termes, d’avoir commis une erreur involontaire, il pourra échapper à une sanction au premier manquement en vertu de la nouvelle disposition de la « loi pour un État au service d’une société de confiance » (ESSOC).

En clair, si vous avez méconnu pour la première fois une règle ou avez commis une erreur matérielle, vous ne ferez pas l’objet d’une sanction si vous régularisez la situation de votre propre initiative ou après avoir été invité à le faire par l’administration.

Des restrictions

Par contre, si l’erreur est répétée, elle est considérée comme intentionnelle et le droit à l’erreur ne peut s’appliquer. En cas de contestation, c’est à l’administration de prouver la mauvaise foi de l’administré. Elle devra ainsi démontrer que l’erreur de l’usager était volontaire.

Autre précision : le droit à l’erreur n’est pas synonyme de droit de retard. La loi ne concerne donc pas les déclarations qui ne sont pas adressées dans les délais.

Enfin, les erreurs qui portent atteinte à la santé publique, à l’environnement, à la sécurité des personnes ou des biens sont exclues du dispositif.

En matière fiscale, des intérêts de retard réduits

Les règles sont différentes en matière fiscale, où les erreurs des contribuables continuent d’être sanctionnées dès leur premier manquement. Toutefois, en cas de bonne foi, les intérêts de retard seront réduits de 50 % si le contribuable rectifie lui-même son erreur.

*Le droit à l’erreur a été créé par la loi « pour un État au service d’une société de confiance » (loi n° 2018-727 du 10 août 2018), publiée au Journal officiel du 11 août 2018.